Après Dante Salinger et Finn
McNeil, nous retrouvons Calliopé Lazari.
Seule fille de la fratrie Lazari, elle n'a pas eu à subir son enfance de la … même manière que ses frères. Elle, c'était plus subtile, mais tout aussi terrible. À 17 ans, elle est contrainte d'abandonner son enfant, sa fille, Willow.
5 ans plus tard, elle cherche à la retrouver, à faire partie de sa vie.
Seul petit souci technique, Willow a été « adoptée » par un certain Lennon Hathaway.
Richissime businessman, intouchable, surprotecteur avec sa fille, la panoplie habituelle.
Callie, qui débarque avec toute son excentricité et son franc-parler (qui la caractérise) ne faisait pas vraiment parti de ses plans. Voire pas du tout.
Callie est un personnage complexe, cassé à l'intérieur mais qui fait absolument tout pour le cacher derrière des mètres et des mètres de tissus colorés. Ses failles sont pourtant bien là, et plus présentes qu'on aurait pu l'imaginer.
Sa fille lui ressemble, de par sa force de caractère, et ses blessures.
Et c'est ce qui va les rapprocher au final.
Lennon est, certes, un stéréotype ambulant, et il s'emballe peut-être un peu vite face à l'attraction irrépressible qu'il ressent pour Callie, mais il reste mignon.
Ce n'est pas vraiment lui qui complique l'histoire, c'est Callie qui rame pour s'en sortir pour oublier son passé. Et pas des plus roses.
Lennon, solide, va lui servir de pilier.
Elle va devoir à lui faire confiance, à supporter et accepter leur relation. Elle va devoir faire confiance à cet homme.
C'est cette recherche de paix qui fait le livre est c'est beau.
Malgré toutes les couleurs, toutes les paillettes de sa vie, Callie lutte contre ses démons intérieurs. Ce n'est pas mon
Emma Green préféré – un peu trop doux et mimi pour moi -, et j'ai toujours du mal avec les enfants dans les livres. Mais ça reste un
Emma Green, et j'ai adoré, j'ai passé un super moment.
(lu d'une traite évidemment)