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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une fois, je peux louer les talents de conteuse de Philippa Gregory qui nous retrace le destin de Catherine Parr qui a la malchance d'attirer le regard du roi Henry VIII.

D'elle, je connaissais son érudition, son humilité, sa piété et sa gentillesse l'amenant à considérer les enfants du roi comme les siens, chose pas si courante pour une belle-mère de l'époque. Je connaissais également son amour pour Thomas Seymour.

D'emblée, la lecture m'a surprise. Je la percevais comme une femme d'un certain âge, érudite, comme une compagne de vie pour un roi vieillissant. L'autrice nous la présente comme jeune, vibrante de passion et un brin superficielle dans ses débuts. Une dame du Nord qui a certes vécu loin de la Cour et en cela est un peu naïve, attirée par les belles étoffes, les chaussures et les oiseaux tropicaux, voyant dans cette union une fatalité pour son amour passionné.

L'autrice parvient ainsi à nous montrer une réelle évolution du personnage. Plongée dans ce nid de serpent, entourée par des proches réformateurs et encouragée par le roi lui-même à ses débuts, on assiste à une reine autodidacte, qui, par ses lectures, raisonne, affûte son esprit, prend cause pour la Réforme. C'est à la cour qu'elle devient l'érudite que L Histoire nous a donné. C'est aussi à la Cour qu'elle se fait des ennemis, frôlant le danger d'une exécution pour défendre une cause qu'elle a fait sienne et qu'elle est sans cesse encouragée à défendre par quiconque.

L'autrice nous rappelle aussi qu'elle est la 6e épouse et en cela vit éternellement à l'ombre des cinq précédentes, notamment le fantôme de la pauvre Jane Seymour. Elle porte leurs bijoux, leurs robes, vit à l'ombre de leurs maladresses et de leurs funestes destinées. Elle essuie ainsi bon nombre de camouflet, le pire étant la scène du tableau. Mais on peut en citer tellement... Pour une femme qu'Henri VIII jure d'aimer et de considérer comme une compagne et amie, les humiliations sont tout de même régulières et gratuites.

En transparence, avec ce destin d'une reine, on voit en effet Henri VIII que l'on ne peut qu'abhorrer. Outre son corps rongé par la maladie qui le rend peu séduisant ( l'autrice insiste lourdement au début sur son haleine fétide, la puanteur qui découle de sa blessure à sa jambe, purulente de surcroît, etc.), il est surtout un véritable tyran, égoïste, égocentrique, vaniteux et orgueilleux, ayant une haute opinion de lui-même. Il réduit son entourage à son humeur versatile, ses opinions changeantes ( à tel point que ça en viendrait risible s'il ne s'agissait pas d'un roi) et ses amours inconstants. Je pensais la reine Catherine Parr à l'abri de ses sautes d'humeur. L'autrice parvient à nous raconter le contraire, insistant sur un danger qui rôde autour de cette jeune reine, faisant naître une certaine tension. J'avais beau savoir qu'elle lui survivait, je n'ai pu m'empêcher à certains moments d'avoir peur pour elle. A certains moments, le sadisme d'Henri VIII, imaginé par l'autrice, m'a même donné la nausée.

En dépit de cela, l'autrice imbrique avec doigté les différents morceaux de l'existence de Catherine Parr : son érudition, son amour pour la Réforme, mais aussi sa volonté d'établir un réel lien avec les trois enfants du roi et enfin son amour pour Thomas Seymour. Cet amour, si passionné et sincère dans les pages, est quelque peu écorné lorsque l'on sait que L Histoire nous rapporte de sombres histoires sur une séduction plus ou moins forcée dudit Thomas Seymour vis-à-vis de la très jeune Elizabeth Iere... Et paraît également tragique puisque leur mariage n'aura duré qu'un an, Catherine Parr mourant en couches.

Un récit que j'ai de nouveau beaucoup aimé et que je recommande pour tous ceux qui voudraient découvrir le règne d'Henri VIII à l'aune d'une femme qui force l'admiration par son courage.
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Les quelques longueurs n'ont pas enlevé mon plaisir à mieux comprendre les mentalités, moeurs de cette époque riche en conflits, intrigues, guerres. Dès le début du roman, nous sommes transportés à la cour d'Henri VIII, roi entièrement centré sur lui-même, la place des femmes et les querelles religieuses.
L'histoire de Catherine Parr est fascinante. Femme, libre dans ses pensées, mais contrainte par la société de son époque. Elle sera une cible pour ses adversaires politiques qui l'accusent d'hérésie, crime puni par le bûcher et dont l'ordre d'exécution est signé par le roi. le roi Henri VIII est entouré d'une cour prête à toutes les flatteries serviles pour obtenir ses faveurs et évincer leurs rivaux.
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Henri VIII, roi d'Angleterre, vient tout juste de faire décapiter sa cinquième épouse qu'il jette son dévolu sur Catherine Parr, une jeune veuve. Mais celle-ci n'est pas aussi docile et naïve que ces prédécesseuses et elle compte bien jouer finement pour arriver à rester dans les bonnes grâces du roi.

Qu'on se le dise, Philippa Gregory est certainement l'auteure de romans historiques que je préfère. Elle raconte l'Histoire d'une manière passionnante, sans que ce soit cul-cul ou ennuyeux, et à chaque fois je dévore ses romans. Avec le changement d'éditeur (Gregory est passé de l'Archipel à Milady), j'avais peur que la traduction soit de moins bonne qualité, mais il n'en est rien et j'ai retrouvé le style que j'aime tant. L'auteure s'intéresse ici à la dernière femme d'Henri VIII, reine que l'on connait finalement assez peu (et que je ne m'imaginais pas du tout comme ça), une érudite réformiste qui fit publier ses traductions de la Bible sous son nom, une première! Féministe avant l'heure, elle croyait que les femmes devaient penser par elle-même! Une hérésie pour l'époque! Autant dire que Catherine Parr en impose face au roi, et cela a d'ailleurs bien failli lui coûter sa tête. On ne compte plus les complots et les retournements de situations qu'elle a du affronter. Sa chance a finalement été de lui survivre. Obligée d'épouser le tout puissant Henri VIII, elle finira tout de même par se marier avec son grand amour. Tout est bien...
Rien à redire sur ce roman qui est une vraie réussite, Philippa Gregory est définitivement LA reine du roman historique. Dommage que tous ces romans ne soient pas traduits.
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Philippa Gregory est pour moi la reine du roman historique, chacun de ses romans est absolument fabuleux !

J'ai donc été très heureuse d'apprendre que les éditions Milady reprenaient la publication de ses romans avec cette fois-ci La Dernière Reine : roman qui nous raconte l'histoire de Catherine Parr, dernière femme d'Henri VIII.

Henri VIII roi réputé d'une part pour avoir effectué le schisme entre l'Église d'Angleterre et Rome, et d'autre part, pour ses six femmes. Six femmes qui ont connu pour certaines un sort funeste. Six femmes dont deux exécutées : Anne Boleyn, mère de la future Elizabeth Ier et Catherine Howard. Alors que cette dernière a été exécutée pour adultère, Catherine Parr, veuve d'une trentaine d'années, se voit être l'objet de convoitise du roi.

Un roi qui n'est plus que l'ombre de lui-même, un roi qui ne peut plus se déplacer sans l'aide des serviteurs, malade, avec une jambe en putréfaction et qui est même considéré comme fou. Un roi versatile qui change d'avis aussi rapidement que possible, un roi qui ne supporte aucune contestation. Catherine Parr, amoureuse de Thomas Seymour, se voit obliger de l'épouser, se voit obliger de faire preuve de ruse pour réussir à survivre aux manigances de la Cour.

Ce roman est passionnant car il permet de mettre en lumière une femme instruite, une femme intelligente et altruiste, une femme indépendante d'esprit, une reine. Une reine qui va devoir vivre avec le doute constant pour sa survie, dans l'ombre des autres femmes de son mari, dans l'ombre de la mort.

Encore une fois Philippa Gregory nous introduit au coeur de la Cour, au coeur des conflits, des complots. Elle réussit à nous faire découvrir cette femme relativement inconnue en comparaison des autres femmes d'Henri VIII, à nous faire vivre les différents temps de la Cour, les derniers grands événements d'un règne qui marquera à jamais la face de l'Angleterre.

Philippa Gregory réussit encore une fois à nous démontrer le rôle des femmes à une époque où elle ne pouvait parler ou agir en toute franchise. Cette romancière donne ainsi la parole aux femmes de l'époque avec brio.

En définitive, La Dernière Reine est encore un brillant et passionnant roman de la grande reine du genre historique.
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Qui ne connaît pas Henri VIII, ce roi imprévisible et imbu de lui-même? Eh bien, Philippa Gregory nous fait découvrir les dernières années de vie de cet être orgueilleux par le biais des yeux de sa sixième et dernière épouse...

Catherine venait de perdre son deuxième mari lorsque le roi Henri l'a fait venir à la cour. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il lui demanda sa main! Elle qui espérait ardemment épouser Thomas Seymour, son nouvel amant, la voilà contrainte d'épouser le roi! Impossible pour elle de continuer à voir Thomas... elle ne tient pas à perdre sa tête sur le bûcher!

Certains diraient qu'elle est bien chanceuse, mais si vous connaissez bien ce roi, vous savez que rien ne l'arrête et que vous avez intérêt à suivre ses ordres. Après tout, combien d'épouses ont passé dans son lit et sont encore en vie?

De plus, la cour est divisée. Nous avons d'un côté les gens qui travaillent ardemment auprès du roi pour la réforme et de l'autre ceux qui voudraient revenir dans les grâces de Rome. Catherine se retrouve, bien malgré elle, au centre de tout ce débat. Malgré le danger qui rôde autour d'elle, elle tente de faire valoir ses convictions profondes auprès de son époux. Celui-ci semble y adhérer, mais qui sait pour combien de temps?

Quel récit incroyable! Je suis époustouflée par la plume de cette auteure et la recherche des faits historiques relatés au cours de ce roman.

Cette époque de l'histoire est probablement l'une de celle qui me rejoint le plus encore aujourd'hui malgré tous les ouvrages que j'ai lus sur le sujet. Je suis passionnée de ces récits où les auteurs nous font découvrir le passé autre que par des manuels endormants où l'on ne dicte que des faits rattachés aux dates sans romancer le tout.

Le récit de cette dernière reine m'a touchée au plus haut point. Elle était une femme tout à fait remarquable. Malgré le contexte, elle a osé faire des études pour ensuite écrire. Elle a également débattu sur la religion à une époque où la femme se devait d'obéir à son époux sans émettre ses opinions. Elle a réussi à survivre à la cour malgré toutes les intrigues politiques qui l'entouraient. Enfin bref, cette femme a toute mon admiration. Et je ne comprends pas que l'on parle si peu de cette reine. Peut-être est-ce en raison du fait qu'elle a réussi à survivre à Henri VIII?

Malgré que j'ai adoré ce récit, il manquait quelques éléments pour en faire un réel coup de coeur. En premier lieu, la version numérique que j'ai lue ne contient qu'un seul et même chapitre et c'est tout un pavé à lire. J'ai donc senti que cela coupait un peu le rythme. de plus, certains passages m'ont semblé un peu redondants, par exemple lorsque les pages emmènent Henri d'un endroit à l'autre. L'on sait qu'ils doivent déposer sa jambe blessée, mais est-ce nécessaire de le mentionner à répétitions? Sans ces petits éléments désagréables, je peux vous garantir que l'auteure aurait mérité la note parfaite, car j'ai complètement adhéré au récit. Je suis tombée sous le charme de cette reine!

Si vous aimez les récits historiques qui vont en profondeur, n'hésitez pas à lire cette saga. Je peux vous garantir que vous serez surpris par le talent de cette auteure! Et comment ne pas aimé cette époque si riche en intrigues?

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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À trente et un ans, Catherine Parr est veuve pour la seconde fois. Elle a une relation passionnée avec le beau Thomas Seymour jusqu'au jour où le roi Henri VIII lui demande sa main. Un roi à la réputation impitoyable soupçonné d'avoir conduit quatre de ses précédentes femmes au tombeau. Prise au piège, Catherine n'a pas d'autre choix que d'accepter. le moindre faux pas pouvant lui être fatal, Thomas et Catherine jurent que leurs regards ne se croiseront plus...

Mais cette sixième épouse d'Henri VII est instruite, intelligente et douée de discernement... Il n'en faudra pas plus pour attirer les foudres de ses adversaires politiques...

Je ne pouvais pas passer #lemoisanglais sans un roman de Philippa Gregory. Une fois de plus j'ai eu un coup de coeur pour ce roman. L'autrice a le don de redonner vie à une Histoire datant de plusieurs siècles. A chaque fois je traîne des pieds à ouvrir ces petits pavés historiques et pourtant à chaque fois la magie opère !

Catherine Parr accepte de faire une croix son son amour Thomas pour devenir la sixième épouse d'Henri VII. Elle abandonne les bras de son bien aimé pour passer ses nuits avec un roi à la jambe en putréfaction. Marchant sur les pas de ses cinq précédentes épouses, elle doit dormir sur le matelas où l'une d'elle a perdu la vie, revêtir leurs robes et porter leurs plus beaux bijoux...

Commence alors une nouvelle vie dans laquelle elle joue son rôle de reine, où chaque jour elle doit prendre garde à ne pas froisser le roi pour ne pas finir sur le bûcher. Et si ce dernier semble sous le charme de sa nouvelle épouse, très vite des stratagèmes se mettent en place pour que Catherine n'ait plus ses faveurs. Au centre de leurs querelles, l'Eglise avec d'un côté les réformistes et de l'autre les papistes. Catherine, ayant à coeur de traduire les textes religieux en anglais pour les rendre accessibles à tous, s'attire peu à peu les foudres des papistes. Accusée d'hérésie, elle doit alors redoubler d'efforts pour déjouer tous les pièges qui semblent se refermer sur elle.

Philippa Gregory rend le tout incroyablement fluide, diaboliquement addictif. Au rythme des complots et des trahisons, la tension monte au fil des pages. On se demande comment Catherine échappera à ce roi geôlier que l'on qualifie de Barbe Bleue...
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Quel plaisir de retrouver la plume et l'univers de Philippa Gregory. Je me suis complètement laissée happer par cette nouvelle histoire prenante.

Nous continuons dans la lignée des Tudors avec cette fois-ci le point de vue Catherine Parr, considérée comme la dernière reine et épouse d'Henry VIII.

J'ai adoré découvrir Catheine, femme plus aguérie que les autres épouses du roi, femme intelligente et cultivée qui sait comment manier l'art de la parole et comment s'y prendre avec Henry VIII, qui vieillit. Henry VIII est fou et elle le sait. Elle va mettre en place des stratagèmes qui vont lui sauver la vie et va savoir comment gérer les sautes d'humeur et de colère du roi. Son mariage est purement arrangé. En se mariant avec le roi, elle assure un avenir à ses proches au détriment de son véritable amour. Elle a choisi et va devoir rester forte et ne pas succomber aux charmes de son amour.

Catherine est une femme libre, qui pense come elle veut mais se doit de faire attention car la société à l'époque ne le lui permet pas d'avoir cette liberté. Elle va être la cible de nombreux complots et adversaires qui voient en elle une hérétique et qui vont tout faire pour la faire tomber.

Encore une fois, Philippa Gregory a su me transporter aux côtés de Catherine Parr. L'histoire des Tudor est passionnante et glaçante et on ressent bien que l'autrice maîtrise le sujet et qu'elle a fait de nombreuses recherches sur le sujet. Cela rend la lecture vraiment hyper intéressante.

Son histoire est passionnante et elle a su me transmettre tout ça à travers ma lecture et c'est vraiment quelque chose que j'apprécie. Bien que sceptique au début, je me suis laissé transporter dans la Cour d'Henry VIII et j'y ai dévoré toutes les pages.
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Quatrième opus sur les femmes d'Henri VIII. On part cette fois-ci à la découverte de sa dernière femme, sans doute la moins connue Catherine Parr.
Pour une fois, le roi ne prend pas une des demoiselles de compagnie de la reine, mais une noble ne sortant pas de l'enfance. Même si 31/32 ans ce n'est pas si vieux pour notre époque. Catherine Parr a déjà connu deux maris, le premier très jeune, le second pouvant être largement son père. Peu de différence avec un Henri VIII vieillissant mais toujours imbu de sa personne et se croyant aussi irrésistible que dans sa jeunesse. Il vient juste de faire exécuter la très jeune Catherine Howard pour adultère et propose le mariage à Catherine Parr qui vient juste de perdre son second époux. Enfin proposer, c'est un bien grand mot. Comment une femme à cette époque pourrait-elle refuser une demande de la part de son roi? Même si elle aime Thomas Seymour et pensait l'épouser après la période de deuil, elle ne peut échapper à son destin. On ne peut que comprendre ses craintes après deux mariages arrangés dont un avec un vieillard et les morts parfois violentes de quatre des cinq reines. Elle sait qu'elle ne pourra échapper à ce mariage que par la mort, la sienne ou celle du roi (chut cela ne peut même être évoqué sous peine d'être exécuté, parler de la maladie ou de la mort du roi étant un crime de lèse-majesté).

En grande dame, elle épouse le roi à peine quatre mois après le décès de son second mari et commence à vivre dans la crainte perpétuelle de faire un faux pas. Sa famille l'incite à faire adopter la cause de la réforme au roi. La rupture avec l'Eglise catholique était due au divorce d'avec la première reine, le roi a toujours oscillé ensuite entre les deux courants tantôt privilégiant l'un tantôt persécutant et faisant exécuter les bénéficiaires de ces faveurs. Réussir à garder la foi et à l'exprimer tout en restant dans la ligne de conduite du roi était une véritable gageure. Henri VIII avait donné la bible en anglais pour la rendre quelques temps après illégale. Les procès en hérésie étaient légion à l'époque.

Instruite, spirituelle et habile, Catherine Parr a réussi à contourner tous les obstacles de la cour, tout en étant une érudite favorable à la réforme. Elle a passé beaucoup de temps à la traduction de prières et de psaumes. Elle fut la première femme à publier en anglais sous son propre nom! On ne peut être qu'admiratif devant le courage de cette femme qui a connu de nombreux détracteurs parmi les papistes essayant de l'emmener à la Tour de Londres. Elle fut la seule à se réconcilier avec le roi alors qu'il avait signé son ordre d'arrestation!

Le livre est assez différent des précédents dont le ton était plus gai, Anne Boleyn et Catherine Howard étant beaucoup plus frivoles. Catherine Parr a une stature beaucoup plus rigide même si très conciliante (elle a favorisé le rapprochement des enfants du roi à la cour et la reconnaissance de la légitimité des deux princesses). La religion tient une place très importante dans le livre, c'est le pilier de cette reine. Ce qui peut donner parfois un côté redondant à certains passages et ôter le côté plein de rebondissements rendant la lecture plus fluide.
A lire après la lecture des précédents mariages d'Henri VIII, commencer par ce tome ne me semble pas le plus pertinent pour s'attacher à la série.
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Je n'ai pas lu deux soeurs pour un roi mais j'ai vu le film que j'avais adoré donc quand j'ai vu celui-ci en librairie je me suis dit qu'il devait être de la même trempe. Ça a été le cas, je l'ai adoré. Un roman historique comme je les aime ou l'on découvre la vie de la dernière reine de Henri VIII. Ce qu'elle a vécu pour rester en vie est juste admirable. Je vous le conseille fortement.
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Philippa Gregory est une auteure que je n'avais encore jamais lue, malgré mon amour pour les romans historiques. Il faut dire que, la connaissant mal, l'histoire d'Angleterre n'est pas ma période préférée.
Ici nous suivons l'histoire de Catherine Parr, sixième épouse du roi Henri VIII, tristement célèbre pour s'être débarrasssé de plusieurs de ses femmes par l'assassinat, la négligence ou le divorce.
Pas de longue introduction pour présenter l'héroïne ici. Dès les premières pages, l'auteure réussit le tour de force de me plonger dans le bain et de m'attacher à cette pauvre Catherine condamnée à un choix qui n'en est pas un, malgré sa peur, son dégoût et son envie d'espérer enfin un peu de bonheur après avoir enterré son deuxième mari.
Ne connaissant pas son histoire (et résistant à la curiosité d'aller sur wikipédia), j'ai tremblé pour elle tout au long du livre. Je me suis indignée de ses humiliations, j'ai admiré sa résilience, son intelligence et sa générosité.
L'intrigue fait la part belle aux querelles théologiques de cette époque dans lesquelles Catherine est plongée au départ presque malgré elle pour soutenir sa famille, puis par conviction personnelle, et cela aurait pu me sembler un peu long s'il n'y avait eu régulièrement des scènes de vie quotidienne montrant son humanité.
Henri VIII a une personnalité complexe et crédible, et à l'instar de l'héroïne, je me suis longuement interrogée sur sa sincérité et ses buts. Quant à Thomas Seymour, il a le beau rôle dans ce livre (même s'il ne fut pas irréprochable dans la vraie vie, merci aux notes de l'auteure et wikipedia à ce sujet), et les rares scènes qui le concernent ont de quoi ravir n'importe quel petit coeur romantique (comme le mien de temps à autre).
J'avais l'intention de lire ce livre tranquillement durant la semaine, j'y ai passé tout mon dimanche, pressée de connaître le destin qui attendait Catherine.
Ce fut une vraie belle lecture, addictive, pleine de tensions et en même temps très instructive. J'ai adoré.
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