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sur 1211 notes
Koridwen est le second livre de la série U4 que j'ai lu. Après la lecture de Yannis écrit par Florence Hinckel, c'est maintenant la plume d'Yves Grevet que j'ai découverte et j'avoue avoir été plus embarquée dans son histoire que dans celle de Yannis. Comme je l'ai déjà mentionné dans mon autre article, le nom « U4 » provient d'un virus qui détruit toutes les personnes qui n'ont pas entre 15 et 18 ans. Pourquoi eux ? Je vous laisse la surprise. A cause de cela, le monde tombe dans la décadence. Les jeunes s'entretuent et des clans commencent à se former. Personne n'est à l'abri… y compris Koridwen (qui se fait appelé Kori), l'héroïne de cette histoire.

Kori est originaire de la Bretagne et a d'ailleurs dans sa famille une grand-mère qui était une guérisseuse (comme dans les légendes bretonnes) que certains considéraient même comme une sorcière. Vu que Kori est la dernière de sa lignée, c'est sur elle que retombe le lourd poids de porter le titre de guérisseuse dorénavant. Et croyez-moi, dans ce monde qui est devenu fou, ses talents se révéleront bien utiles ! Grâce aux recommandations et ingrédients de sa grand-mère, Kori va acquérir des compétences qui se révéleront forts utiles (baumes, médicaments, création de poisons pour contrer les ennemis, somnifères etc).

Tout comme c'est le cas dans les trois autres tomes U4, les protagonistes principaux sont des adeptes du jeu vidéo WOT (Warrior of Time), ce qui est donc également le cas de Kori. Mais contrairement au livre sur Yannis où son avatar dans le jeu prenait une place importante dans l'histoire, Kori n'est plus vraiment une adepte de ce jeu vidéo. Elle y jouait avant que l'apocalypse commence et a évidemment bien reçu le message général de Khronos demandant aux joueurs de se rendre à Paris le 24 décembre mais elle ne se focalise plus sur son personnage dans le jeu. Cet aspect de la saga est donc moins présent dans ce tome-ci que dans d'autres. La seule raison pour laquelle le jeu est mentionné dans ce tome-ci, c'est pour lancer le voyage de Kori qui part donc vers Paris de façon à y être le 24 décembre dans l'espoir de pouvoir changer les choses… Comme l'a mentionné Khronos, il serait possible de remonter dans le temps et d'empêcher cette catastrophe. Mais est-ce vraiment vrai ? Ou bien est-ce un piège ? Serait-il possible de réellement retourner dans le temps. Kori y croit mais est-ce que le fait d'y croire est suffisant ?

Kori est donc en route pour Paris, en tracteur, avec son cousin Max (qui a un petit retard mental). Ensemble, ils vont essayer de parcourir ces quelques centaines de kilomètres sans se faire agresser ou repérer. Ils vont rencontrer diverses personnes sur leur chemin, certains qui les aideront et d'autres qui leur poseront plus de problèmes qu'autre chose. Cette aventure est bien rythmée et l'héroïne est très attachante. J'ai beaucoup apprécié son côté breton et l'aspect mystique qui entoure ses ancêtres. de plus, contrairement à la fin du tome Yannis que je n'ai pas du tout apprécié, j'ai vraiment bien aimé la fin de cette aventure-ci qui est plus satisfaisante même si elle reste tout de même mystérieuse… Je ne vous en dis pas plus mais sachez que le livre se lit tout seul et qu'on a envie de savoir ce qu'il va se passer le 24 décembre !
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Koridwen fut mon deuxième U4 et j'ai adoré! J'ai beaucoup aimé le coté un peu surnaturel avec ses origines bretonnes, surtout la chanson qu'elle se chante tout au long du livre.
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Quelle ne fut pas ma surprise quand je reçu le mail de Babelio, m'annonçant que j'avais été sélectionnée pour recevoir 2 des quatre livres de ce nouveau phénomène littéraire Français.

Oui, vous avez bien lu ! Il s'agit de quatre romans, écrits par quatre auteurs différents qui nous amène à suivre l'histoire d'un personnage en particulier.
Chacun des 4 personnages a reçu un message via le jeu en ligne sur lequel ils étaient tous à un haut niveau, leur indiquant de se rejoindre à Paris, le 24 décembre, à côté de la plus grande horloge de la ville.
Ce que je ne vous ai pas dis, c'est que ce message n'arrive pas comme ça pour le plaisir ! Non, évidemment ! C'est la fin du monde là dehors et personne n'en connait la cause. Tout la population s'est faite éradiquer en un claquement de doigts, ne laissant de vivants que les jeunes de 15 à 18 ans.

Koridwen vit en Bretagne, fief de ses ancêtres qui d'après sa grand-mère, « cette vieille folle » pour synthétiser les pensées de ses parents, lui aurait laissé certaines capacités en héritage.
Ceci étant, Kori, se retrouvant seule avec son cousin pour charge/compagnie, décide de faire vrombir le tracteur et de tracer direction Paname, dernier espoir de rescapé.
Évidemment, son parcours va être semé d'embuches, de rencontres plus ou moins douteuses, de prise de risque, bref, elle va faire marcher son cerveau reptilien à plein tube !

J'ai beaucoup apprécié cette lecture que j'ai trouvé fraiche, divertissante et innovante dans sa forme.

L'histoire peut mettre un peu de temps à démarrer mais une fois que tout est installé, c'est parti !
L'auteur a réussi à me transmettre l'ambiance dans laquelle évolue Kordiwen ainsi que ses sentiments.
J'ai quelques réserves sur son « relationnel » qui donnent lui à des échanges incongrus mon sens mais ceci mis à part, j'ai été littéralement dans cette quête, avec les personnages, merci le chapitrage jour par jour !

Je vous recommande cette lecture non seulement pour cette belle et originale idée Française, COCORICO les jeunes, mais également pour son contenu qui m'a transportée aux côtés d'une héroïne plutôt sympathique dans un Paris apocalyptique tout simplement renversant.
A moi les autres les personnages entraperçus !!!
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J'ai beaucoup aimé !
Un peu réticente car c'est plus un livre destiné aux adolescents et pas le genre de livre que je lis d'habitude mais j'ai eu un coup de coeur !
Koridwen est très attachante et drôle a sa façon !
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romans, 4 auteurs, 2 maisons d'édition qui coéditent. Un projet commun audacieux 100% réussi !

Car oui, j'ai pris un vrai plaisir à lire les récits de Koridwen et Jules. Je dois avouer, pour être honnête, que je suis une fan d'Yves Grevet, auteur de Méto -des aventures palpitantes, un suspense incroyable- et de Carole Trébor, auteur de Nina Volkovitch -une héroïne attachante, une intrigue prenante.

U4 en quelques mots :

D'une virulence foudroyante, le filovirus méningé U4 tue ceux qu'il infecte. Ce virus s'est propagé dans toute l'Europe. Plus de 90% de la population mondiale ont été décimés. Les seuls survivants sont des adolescents dont 4 adeptes du jeu en ligne Warriors of Times -ne se connaissant pas- qui reçoivent le même message de Khronos, le Maître du jeu, leur enjoignant de se retrouver à paris, le 24 décembre, à minuit afin de changer le cours des événements…

Chaque roman se déroule sur la même période et offre un nouveau point de vue sur les événements.

Le personnage principal d'un livre devient l'un des personnages secondaires des trois autres. Ainsi, les héros se croisent-ils, s'entraident, se rejettent… Si leur but converge, leurs chemins n'en sont pas moins différents.

Des lectures haletantes dans lesquelles on s'engouffre en retenant son souffle.

Des récits impeccablement construits, tenant à la fois du roman d'aventure et d'apprentissage, où l'on s'accroche aux héros, où l'on se sent happé par chaque univers prégnant.

Lien : http://www.espritlivres.kara..
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Un moment très agréable mais une trame qui reste un peu floue.



On commence par remercier Nathan Jeunesse et Syros pour ce service de presse, et à les féliciter de chercher l'originalité dans leurs parutions.

J'ai bien aimé ce roman. J'ai passé un bon moment. Et au sortir de ce premier tome (premier pour moi, car il n'y a pas d'ordre pour les lire, on n'est pas non plus obligés de tous les lire car chacun se suffit normalement à lui-même) je vois bien l'intérêt du principe "original" de la saga.



En effet, chaque héros d'un tome nous livre son histoire, et son aventure vers un but commun, rejoindre l'auteur d'un mystérieux message reçu via un jeu vidéo genre MMORPG dont il est l'un des administrateurs, appelant tous les "experts" du jeu à le rejoindre à un rendez-vous précis à Paris, afin de mettre fin au chaos engendré par le virus qui tue tout le monde.

Tout le monde ? Non, pas tout à fait. Visiblement, seuls les adolescents passent au travers du virus. Pas d'adultes ou presque dans cette histoire, et pas non plus d'enfants de moins de 15 ans. Pratique de n'avoir plus que des adolescents pour une histoire écrite pour eux ^^.

Finalement, chacun des 4 personnages se connaît probablement, dans le jeu en tout cas, via un pseudo et un avatar, et leurs rencontres IRL peuvent s'annoncer décevantes ou surprenantes. Ils vont avoir envie de se fier à ce qu'ils pensent connaître de leurs camarades, sans savoir s'ils sont sincères ou si leur personnage dans le jeu était le reflet de leur vraie personnalité. Toujours est-il qu'ils visent tous les 4 le même objectif, rejoindre Kronos à temps pour accomplir leur mission, et ils n'ont aucune idée du degré de sérieux de ce "rendez-vous pour sauver le monde".

Alors j'ai bien aimé oui, mais il y a quand même quelques petites choses qui m'ont perturbée.

D'abord, Kori (Koridwen, l'héroïne de ce tome) passe un peu vite de la gentille fermière qui trait les vaches à Lara Croft. Ok elle a subi une sorte "d'entraînement" en jouant compulsivement à WOT, mais entre faire évoluer un perso virtuel et le devenir, il aurait du y avoir tout un monde. Ben là, dès qu'elle se décide à quitter sa Bretagne natale pour rejoindre l'émetteur du rendez-vous à Paris, elle passe immédiatement en mode warrior de la survie. Ca manque un peu de crédibilité.

Ensuite, l'ensemble me paraît toujours un peu flou, même à la fin du livre. C'est quoi ce virus ? Il sort d'où ? Comment s'est mise en place cette hierarchie militaire, que craignent les survivants au juste ? Peut-on envisager un futur ou nos adolescents risquent-ils toujours de contracter le virus ? Que fait exactement ce virus ? Et pourquoi les survivants se tapent-ils sur la gueule au final ?

Beaucoup de questions qui restent en flottement tout au long de la lecture. On ne comprend pas bien tous les tenants et les aboutissants, tous les enjeux, tous les risques encourus. C'est dommage, je pense que ça aurait rajouté du suspens et un peu d'angoisse bienvenus. La fin du roman apporte pourtant quelques réponses, mais certaines auraient pu être révélées avant, histoire qu'on ne passe pas tout le livre dans un flou un peu brouillon.

Bon, cela dit, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Koridwen est une jeune fille attachante, malgré son manque de crédibilité, et l'histoire est prenante. Elle se joue de tous les dangers un peu trop facilement, mais il semblerait qu'une bonne étoile (sa grand-mère, sorcière bretonne) veille sur elle et la tire de tous les mauvais pas. Elle apprend très vite à se méfier des autres, par contre, quand elle décide de faire confiance (sur quels critères ? On ne sait pas trop) c'est à fond. Ainsi, soit les autres sont "de vrais amis" tout de suite, soit ils sont tout de suite "l'ennemi à abattre" (oui oui, la petite fermière donne très vite la mort au fusil, et bien sûr c'est une super gachette tout de suite).


Les pages défilent vite, pris comme on est dans l'histoire, et lorsqu'on rencontre l'un des trois autres personnages qui nous livreront leur histoire dans les autres tomes, il s'installe comme un intérêt accru, une envie de tout décrypter pour en apprendre plus. Quand on a rencontré Jules dans ce tome, le premier des trois à intervenir, j'étais au taquet, à l'affût du moindre indice qui me permette dans savoir plus sur lui, sur eux, sur ce qui va leur arriver. On estime d'emblée qu'il est digne de confiance, et seul l'avenir nous dira si on a raison.

L'écriture de Yves Grevet est très fluide, même si je n'affectionne guère le présent de narration et la première personne du singulier, il me semble que pour cette saga, c'était le bon choix. Les phrases sont souvent courtes et percutantes, et reflètent bien l'état d'esprit d'un adolescent pris dans la tourmente.

Le livre bénéficie d'un très bon rythme, avec du suspens, et de l'action, on n'a pas le temps de s'ennuyer.

J'espère pourtant que la lecture de Jules, l'autre tome en ma possession, m'en apprendra davantage sur ce virus, ses causes et ses effets, et sur les dégats directs et collatéraux qu'il a engendré, car je reste un petit peu sur ma faim.



Cali
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Quoiqu'il arrive, j'avais décidé d'aller jusqu'au bout un peu comme Koridwen. Elle dans son aventure chaotique, moi dans ma lecture.
Donc, un peu comme pour Stephane, j'ai trouvé la lecture moins niaise. Étonnamment, je trouve les romans mettant en scène les garçons un peu nunuches.
D'ailleurs, j'ai relevé une phrase de Koridwen qui explicite bien mon sentiment : "Et ne fais pas pleurer les garçons, ils ne l'ont pas mérité"
Ce qui me donne le sentiment final que les auteurs ont fait des personnages masculins faibles pour donner plus de force aux personnages féminins. C'est dommage, car inutile à mon sens.
Je trouve le personnage de Koridwen intéressant, la fin aussi est intéressante pour le coup c'est un des seuls volumes qui m'a tenu jusqu'au bout.
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Koridwen tente de sauver le monde après qu'un virus a détruit presque toute la population. Dans ce monde post apocalyptique, elle va écouter le message de sa grand-mère qui croit en elle et en ses pouvoirs et un mystérieux Khronos, maître du temps et du jeu vidéo WOT (warrior of time) qui envoie un dernier message aux experts du jeu avant que tout s'arrête : ils doivent se retrouver devant la plus ancienne horloge de Paris le 24 décembre pour remonter le temps, sauver le monde du virus.
Koridwen décide malgré ses doutes de quitter sa Bretagne et de partir pour Paris en tracteur.
Un roman d'aventures dystopique, post apocalyptique qui mêle aventures et poésie des vieilles légendes bretonnes
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Livre jeunesse qui aborde une fin du monde, liée à la propagation d'un virus. Seuls les adolescents ont survécu, et les raisons se dévoilent au fur et à mesure de la lecture. Ici, le personnage de ce cycle est une jeune bretonne, Koridwen, qui se rend à Paris en tracteur, après avoir suivi le message d'un administrateur de son jeu en ligne favori. À Paris, les adolescents sont regroupés dans des centres ou chassés. Une lutte contre la montre s'engage pour Koridwen. Ce roman se lit vite et l'on retrouve aisément le style d'Yves Grevet. On sent tout de même que c'est un projet collectif (les 4 romans peuvent se lire dans n'importe quel ordre, on suit simplement le parcours de l'un d'entre eux, tout en retrouvant les autres). Ce projet collectif a certainement empêché que toute l'imagination de l'auteur se dévoile, même si j'ai fortement apprécié le côté celtique des légendes de ce livre, diffusées par la grand mère de l'héroïne.
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Mythique !
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