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sur 4517 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Virginie Grimaldi et moi, c'est une histoire en dents de scie, les montagnes russes en somme. Ses deux premiers romans (Le premier jour du reste de ma vie et Tu comprendras quand tu seras plus grande) ne m'ont pas convaincue du tout. Alors que ses deux derniers opus (Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie et Il est grand temps de rallumer les étoiles) m'ont tous deux subjuguée.

Un nouveau roman de Vivi... zou je saute donc dessus les yeux fermés, imaginant l'auteure au summum de sa maturité.

Après une revisite des femmes cabossées par la vie, nous avons ici des octogénaires cabossés par un Maire bien décidé à raser l'impasse des Colibris pour y enraciner une pimpante nouvelle école. Les «octogéniaux » nommés comme tels, ne sont évidemment pas d'accord. Ils s'organisent entre eux pour monter un plan d'attaque afin de décourager le Maire.

Cette impasse des Colibris est montrée attachante au rythme des souvenirs qu'enlace ce petit groupe d'octogénaires pas si géniaux qu'il n'y parait. Avec de courts chapitres, on suit d'une part leur présent dans la détermination à sauver l'impasse et d'autre part, on remonte le temps vers leur emménagement au Colibri.

Bon, pour commencer cette critique hasardeuse où je vais m'attirer les foudres des fans de Vivi, reprenons l'avis de Bina sur la quatrième de couverture :
« La force de l'écriture de Virginie Grimaldi, c'est un sens aigu des situations, des personnages aboutis, un rythme hyper bien cadencé et évidemment de l'humour salvateur. »

Je ne suis pas d'accord avec cet avis, du moins, pas sur ce roman qui m'a, et oui, déçue.
J'ai trouvé l'ensemble du roman ressemblant à une farce sortie d'un kinder surprise. Sortez les serpentins, retentissez trompettes, c'est burlesque, clownesque, voire ridicule.
J'aimais bien l'humour marié à l'émotion dans ces autres romans, ici, j'ai trouvé l'ensemble horriblement lourd.
Si l'humour potache fait rire, voici un exemple parmi tant d'autres :
« –Marius ! demande Joséphine, où puis-je trouver une couverture ?
–Je n'en ai aucune idée. Vous avez froid ?
–Non, c'est Facebook qui me demande une photo de couverture. »
C'est drôle ça ? Ou est-ce moi qui suis pince-sans-rire ? Je me pose des questions...

Les personnages quant à eux sont caricaturés comme des clowns au nez rouge, toujours à l'affût de la bonne mascarade, la dernière gaffe. Dans un monde idéal, avoir un papi ou une mamie aussi déjanté, ça peut être sympa à petite dose mais ici, je n'y ai pas cru une seule seconde. Rien ne m'a émue chez ces petits vieux, ni leur présent ni leur passé. Et leur quête infatigable de sauver leurs maisons en devient même fatigante. Si au moins, j'avais été sensible à leurs souvenirs, j'aurai pu comprendre leur acharnement, mais leurs souvenirs, ce sont des tranches vies ordinaires, des voisins qui s'entendent bien, des photos aux murs, des rires et des pleurs. le tout aurait pu être crédible avec de l'émotion, de la tendresse, de l'humour intelligent. Mais des vieux qui montrent leurs bouches édentées devant un car d'enfants ou leurs seins pendants devant une caméra, non, ça ne m'a pas passionnée.

Je crois aussi que le thème de la vieillesse est un thème sensible pour moi, pour lequel je me montre exigeante et critique quand il est traité avec trop de légèreté burlesque.

En conclusion, pas le meilleur Grimaldi selon moi. Je la préfère dans d'autres registres.
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Bien sûr ce n'est pas de la grande littérature, mais l'histoire racontée par cette joyeuse auteure, est plaisante et surtout est très optimiste. C'est un roman qui se lit bien et il m'a fait penser par son style, aux romans de la pétillante Aurélie Valognes.


Le récit est sous la forme d'un livre-souvenir écrit par le personnage central Marceline Masson, pour ces petits enfants. Et c'est elle qui relate tous les faits et gestes du roman.


Une histoire gentille de quelques octogénaires qui vivent depuis plusieurs dizaines d'années à l'impasse des Colibris.
Mais toutes ces hommes et ces femmes semblent être fâchés. le lecteur apprendra, au fil des pages du roman, le drame ancien qui les a éloignés les uns des autres et dont chacune et chacun garde des rancoeurs.
Mais pour l'heure, ils doivent contre bon gré mal gré, unir leur force. Par décision du maire, l'impasse des colibris va être détruite afin qu'une école puisse être construite à la place.


Les cinq propriétaires, Gustave, Rosalie, Joséphine, Marius, Marceline et Anatole son mari, vont donc créer un comité pour faire barrage à la décision du maire, qui était aussi un enfant de l'impasse des Colibris, et pour pouvoir garder leur logement.
Et c'est même un groupe de résistance baptisé les « Octogéniaux » qui sera finalement créer.
Ce groupe va mener des actes de rebellions un peu loufoques à travers la ville, pour faire connaitre leur « injustice » la population et pour embêter le maire qui ne veut rien entendre.
Le petit fils de Marceline créera même un site internet pour faire connaitre les « Octogéniaux » et leur combat mené contre le maire et l'administration.
Marceline et sa troupe de trublions, seront même invités à un journal télévisé.
Ce sera toute une aventure…


Virginie Grimaldi a écrit un roman tendre, avec des situations drôles et cocasses. Des situations que j'ai trouvé souvent improbables, presque parfois trop clownesques. Mais elles sont racontées avec beaucoup d'humour et de rythme, si bien que j'ai passé un bon moment très salvateur avec ce livre.
De plus, les très bonnes réparties de l'acerbe Marceline, font mouche.
Je me suis surpris souvent à sourire avec ce roman très positif.
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J'aime beaucoup la plume enjouée de Virginie Grimaldi. Jusqu'à présent aucune déception. Mais j'avoue que sa dernière proposition est sympa mais je reste sur ma faim. J'ai retrouvé sa plume légère et feel good. Certaines séquences rocambolesques ont fait mouche. Mais pourtant certains passages humoristiques sont passés à la trappe pour moi. Je n'ai pas adhéré entièrement au récit.
L'histoire de base est vraiment intéressante et permet de nous interroger sur notre relation avec nos grands parents ou nos parents. Cela nous permet aussi de revoir notre jugement sur le besoin de stabilité et ce besoin d'être attaché aux murs.
Une bande d'octagéniaux attachants vont vivre un sale coup. Leur impasse va être détruite pour accueillir l'avenir. On comprend d'une part le geste du maire mais on se déteste pour ces octogénaires.
Un roman qui se lit vite. Un roman fraicheur avec un message très fort. Mais j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne principale. Peut-être sa froideur m'a rebuté. J'étais plus emballée par le récit du passé et comprendre son combat pour devenir une femme libre et épanouie.
Un roman touchant et réaliste qui va plaire à un grand nombre. Je suis juste plus difficile à convaincre.
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Marceline Masson, octogénaire, apprend que sa maison dans laquelle elle vit depuis plus de soixante ans va être rasée comme toutes les autres de l'impasse des Colibris, sur décision du maire. La vieille dame s'allie à ses voisins pour tenter de faire échec au projet et de préserver leurs souvenirs ainsi que leur mode de vie. On passe par toutes les émotions le temps de la lecture et puis on passe à autre chose parce qu'au fond qu'il n'y a pas grand chose à retenir...
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Je suis désolée par avance. Je ne vais pas pouvoir être de celles ou de ceux qui disent qu'ils ont aimé ce livre. Je ne comprends pas, d'ailleurs, ce qu'il s'est passé avec l'auteure pour que je n'apprécie pas ce livre. Bon, en fait oui et non. J'ai une histoire d'amour compliquée avec elle. Certains de ses livres m'ont laissé de marbre (ou fait lever les yeux au ciel), comme celui avec la croisière ou celui dans la maison de retraite, mais d'autres, comme celui avec le voyage en Norvège m'a époustouflée. Comme celui-ci était le suivant, je me suis dit cela va le faire, même si...
Même si j'avoue avoir un peu de mal avec cette mode actuelle de choisir les personnages âgées comme héros de roman. Bon, je sais ici que Virginie Grimaldi ne l'a pas fait pour "vendre", elle n'a pas besoin de ça, mais, je trouve agaçant les auteurs qui s'en servent afin de booster leurs ventes.
Soit, revenons à nos moutons, ou plutôt, à ceux de l'impasse colibri. Je ne sais pas ce qui s'est passé, mais, si, naguère, j'étais plutôt conquise par l'humour de l'auteure, ici, je l'ai trouvé mal venu, voire très lourd. Marceline m'a beaucoup insupporté , je n'ai pas compris pourquoi l'auteure a ressenti le besoin de la rendre aussi agressive par moments. Et je n'ai pas réussi à m'attacher aux autres personnages, souvent caricaturaux. J'ai retrouvé les personnes âgées comme on les voir dans les téléfilms, pas comme ceux avec qui j'ai grandis, que j'ai côtoyés. C'était déjà mon problème avec le roman qui se déroulait dans la maison de retraite : trop de clichés.
L'histoire est aussi un peu trop rocambolesque par moments, bref, il s'agit d'un rendez-vous manqué pour ma part.
Ce livre n'était pas pour moi.
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J'ai lu « Quand nos souvenirs iront danser » juste après un roman historique qui m'avait transportée et fait réfléchir… Il y avait donc une certaine attente!
Et je peux dire que j'ai malheureusement été déçue par l'histoire de ces « Octogéniaux » qui se font chasser de l'impasse des Colibris afin qu'une école soit construite à la place.
Certes, certains passages sont touchants et les dernières pages relèvent un peu le niveau général de cette histoire que je trouve assez plate dans l'ensemble et qui est truffée de clichés.
J'avais pourtant beaucoup aimé le première livre que j'avais lu de Virginie Grimaldi avec le thème de la prématurité, mais cette fois la sauce n'a pas vraiment pris! Dommage…
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Clairement pas un coup de coeur pour moi. Il m'a manqué ce grand huit émotionnel auquel je suis habituée avec Virginie Grimaldi.
Les personnages sont sympas mais je ne les ai pas trouvés attachants.
Heureusement qu'il y a cette fin qui m'a arraché quelques larmes et qui me permet de mettre un 3/5.
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J'attendais patiemment le nouveau roman de Virginie Grimaldi, je les ai tous lus donc celui-ci devait inévitablement rejoindre le haut de ma pile à lire !

Ouais… Sauf que ma lecture a fait comme le soufflé à la vanille de ma mamie quand nous arrivions en retard : c'est retombé, mon enthousiasme est retombé après les premiers chapitres.

Pfff… Je pense que cela doit venir de moi ! Deux romans « feel good » d'auteurs que j'aime qui ne me comblent pas.

En résumé, j'ai passé un bon moment de lecture mais sans plus.

J'ai apprécié de retrouver ses touches d'humour qui caractérisent la plume de Virginie. L'histoire est sympathique mais je trouve, et ça n'engage que moi, que cela aurait pu être plus creusé. Je ne sais pas le verbaliser mais il m'a manqué quelque chose.

Virginie aborde des sujets qui me plaisent : les liens transgénérationnels, les non-dits… mais j'attendais autre chose. Allez hop ! Je continue avec un autre bouquin !

Je vous invite à le lire pour que vous vous fassiez votre propre idée ! Hâte d'avoir votre retour.

Le rendez-vous est pris pour le prochain ! 😉

Bonne lecture,

L.
Lien : https://leslecturesdelouisew..
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Ce que j'aime dans les romans de l'autrice, ce sont les personnages, toujours plus attachants les uns que les autres. Ici, on retrouve une bande de petits vieux dont Anatole et Marceline, le couple principal. Tout le roman tourne autour de leur vie et du combat qu'ils mènent aujourd'hui : empêcher le maire de raser leur quartier. Mais le roman s'articule également autour d'un secret : que s'est-il passé autrefois ?

Le roman est drôle et frais, rythmé par des chapitres courts et des allers-retours dans le passé. Toutefois, je l'ai trouvé peut-être un peu moins entraînant que les précédents. J'avoue avoir parfois sauté quelques lignes par ennui (oups !) Cela reste tout de même une bonne lecture, légère, parfaite pour ce temps gris.

J'ai adoré le petit clin d'oeil à la résidence des Tamaris, que l'on retrouve dans le roman Tu comprendras quand tu seras plus grande ! Et puis, j'ai encore plus aimé la fin, poignante, qui m'a fait verser quelques larmes (Anatole est vraiment un personnage génial, sans aucun doute mon préféré !)
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J'ai eu énormément de mal avec ce roman, j'ai failli l'abandonner cinquante fois pour finalement sauter tout le milieu : trop de pathos et d'invraisemblances pour moi. Pourtant d'habitude, j'aime bien les romans de Virginie Grimaldi. Si je n'ai pas adhéré à cette histoire d'impasse, j'ai quand-même apprécié les leçons de vie et les intentions de l'auteur de nous amener vers plus d'amour et d'amitié envers nos proches. Un peu déçue donc.
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