Bandiya : La fille qui avait sa mère en prison

Coup de coeur pour ce roman très frais, très émouvant, facile et agréable à lire, et totalement inattendu pour moi.
J'ai eu la chance de gagner sur Facebook ce livre des éditions Fleurus.

J'avais tenté au hasard, je connais Fleurus surtout pour ses magazines, et pour ses albums pour les petits. (Dont la collection Petit Garçon, si décriée mais qui plaît tellement à mes petits-fils ! Et aussi l'excellente et infinie série de Philippe Legendre "J'apprends à dessiner...").

Nous sommes ici dans une toute autre tranche d'âge. En fait, tranche très large, car comme pour la série de Gwenaële Barussaud Les lumières de Paris, que j'ai beaucoup aimé, il s'agit d'un roman qui peut convenir aussi bien aux adolescents qu'aux adultes, voire même aux enfants bons lecteurs. Je ne sais pas quel public vise cette collection, mais ça me parait adapté à tous.

La prison vue à la hauteur d'une fillette de quatorze ans, qui y est née, puis a été séparée de sa mère à l'âge obligatoire de deux ans.
Une famille atypique et néanmoins chaleureuse : sa mère, mais aussi sa tante et sa grand-mère sont toutes emprisonnées pour un casse qui a mal tourné.
Zoé vit avec son père et son grand-père, qui la dorlotent tout en s'étonnant parfois qu'elle ne grandisse pas plus vite dans sa tête et son corps.
Et qui entretiennent la légende des femmes de la famille, sortes de Robin des bois.
Pour compléter ce tableau un peu surprenant, son parrain est l'avocat de la famille.
Elle a une relation très forte avec sa mère, qui essaie de se conduire en mère, malgré les barreaux. Elle va la voir chaque semaine, se sent proche et rêve de pouvoir un jour vivre réellement avec elle.
Elle veut aussi que sa mère et sa grand-mère soient fières d'elle.
Pour cela, elle s'efforce de marcher sur leurs traces, et d'abord de vaincre sa peur.

C'est étonnant, tendre et prenant.
On se laisse aller à espérer le meilleur pour cette fillette si attachante, mais que serait le meilleur dans une telle situation ?
Il y a de l'humour, mais ce n'est pas du tout un humour déjanté autour d'une famille de cambrioleur.
Je pense que ce roman nous oblige à voir autrement toute personne emprisonnée, et surtout sa famille.

Je remercie vivement les Éditions Fleurus, car je n'aurais jamais pensé à aller vers ce roman. Qui me marque, bien que léger et de lecture facile.


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Grandir sans mère

Zoé, surnommée Bandiya, est une jeune fille de quatorze ans qui vit avec son père et son grand-père. Les femmes de la famille, dont sa mère, sont en prison pour divers braquages. On va suivre Bandiya dans ses questionnements d'adolescente, sa recherche d'identité face la pression familiale (doit-elle voler comme les femmes de sa famille ?), sa recherche d'amour maternelle, les secrets familiaux, son conflit intérieur entre le bien et le mal…

Beaucoup de sujets abordés dans un livre il faut le dire trop court pour que l'ensemble de ces sujets soient traitées en profondeur. Néanmoins, j'ai aimé le personnage de Zoé. Grandir sans mère implique tellement de questionnements sans réponses, on est face à soit même. On garde nos doutes, nos questions, nos peurs… Et je trouve que c'est très bien retranscrit dans ce petit livre qui m'a fait passer un très bon moment de lecture.

Un livre qui a été jugé trop sévèrement.

c'est vrais que pour moi la prison est un lieu ou les personne malhonnête sont emprisonner et ou les rat croupisse...Mais si c'était ma mère qui était en prison...

Un joli roman ado pleins de peps. Zoé, 14 ans est née en prison, elle vit avec son père et son grand père et son quotidien est rythmé par les parloirs avec sa maman qu'elle n'a jamais connu libre. Juste à l'âge charnière entre l'enfance et l'adolescence, elle se pose les questions inhérentes à son âge et découvre les nuances de la vie. C'est chouette, original,ça sonne juste.
J'ai beaucoup apprécié les nuances des personnages.

Ce livre nous raconte les pensées et le quotidien d'une jeune adolescente dont la famille est assez surprenante. Grand-mère, mère, tante, toutes les femmes de la famille de Zoé, surnommée Bandiya, sont en prison pour de lourdes peines. La prison, elle y a vécu jusqu'à ses 2 ans auprès de sa mère pour ensuite grandir avec son père et son grand-père en plein coeur de Paris. Elle ne se sent pas une adolescente comme les autres, sa vie est rythmée par des allers retours pour rendre visite à sa mère. Face à ses interrogations et un fort caractère, nous suivons Zoé dans son quotidien si particulier.
J'ai trouvé très intéressant d'aborder le sujet de la prison. Ce sujet qui sort de l'ordinaire et cette belle couverture m'ont convaincu de le lire. Cette approche vue par une jeune fille de 14 ans m'a beaucoup intrigué. J'ai aimé ma lecture mais ça manquait de rebondissements à mon goût. Zoé est une adolescente très mature pour son âge du fait qu'elle a appris très vite à se débrouiller seule. Son histoire et son côté solitaire sont touchants. La relation mère-fille est très attendrissante. Ce roman se lit très vite (235 pages) et malgré ce manque d'actions, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer. Une très belle façon de parler de la prison et ses visites, des relations familiales difficiles et d'une adolescence différente.

J'ai pu recevoir ce livre des éditions Fleurus qui m'intéressait grandement alors merci beaucoup d'avoir accepté de me l'envoyer, bien qu'il soit finalement une petite déception.

Cette lecture a été très courte, si bien que je n'ai pas eu d'attachement particulier aux personnages, alors que je trouve que c'est un point essentiel qui me fait aimer ou non un livre. de plus, je n'ai pas trouvé ces personnages très approfondis : Zoé est beaucoup présentée par rapport à sa famille et non en jeune adolescente à mon sens, ce que j'ai trouvé assez dommage, même si on suit ses interrogations, ce que j'ai aimé.

Je n'ai pas réussi à avoir beaucoup d'intérêt pour l'intrigue, j'ai trouvé ce livre assez lent au final et sans vraiment de rebondissements qui auraient pu faire m'accrocher à l'histoire. En lisant le résumé, je m'attendais à plus d'actions et je pense que c'est ce qui m'a manqué, mais c'est un point de vue purement personnel pour le coup. J'ai aussi trouvé que le sujet n'a pas vraiment éclot et est resté assez plat.

Malgré tout, j'ai trouvé le sujet intéressant : on assiste en effet aux questionnements de Zoé sur sa place par rapport à sa famille peu commune. Avec des femmes ayant fait des exploits dans le vol, elle se dit qu'elle doit elle aussi leur faire honneur, quitte à se battre contre sa propre nature, et tout cet aspect du livre m'a beaucoup plu.

J'ai quand même trouvé la fin très abrupte à mon sens car tout est allé très vite et je ne m'attendais pas vraiment à ce que l'auteure termine ainsi.

Pour conclure :
Une lecture courte, qui pourrait être sympathique mais qui ne m'a pas trop plu malheureusement, à cause des longueurs et du manque de développement de l'intrigue à mon sens.
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Résumé de l'éditeur :
Mais finalement, c'est quoi une prison ? Une prison, c'est un endroit ou la société rejette les gens pour les punir. Un endroit où le soleil n'entre pas. Et pas seulement lui, mais aussi les papillons. L'odeur de gâteau du voisin, le silence. Un endroit où la nuit non plus n'entre pas. Il y a toujours un maton qui fait sa ronde en agitant son trousseau de clés, un détenu qui ne trouve pas le sommeil, refaisant cent fois dans sa tête le moteur qui n'a pas démarré, l'arme qui n'a pas tiré. Mais une prison, ça peut aussi être un endroit ou vit ta mère. Une mère comme toutes les autres, qui est là à sa manière, te gronde quand il faut, te montre tes boutons comme si tu ne les avais pas déjà vus." Zoé n'a pas seulement sa mère en prison, mais aussi sa tante et sa grand-mère, braqueuses professionnelles de bijouteries. Seule fille au milieu des nommes de la famille, elle n'a qu'une idée en tête se montrer digne de l'héritage familial.

Avis de Constance (12 ans):
Cette histoire émouvante, nous plonge dans le quotidien d'une ado pas comme les autres.Seule fille de sa famille en liberté car toutes les autres sont emprisonnées. Entre sa mère..., sa tante ... et sa grand-mère..., difficile de rester dans le droit chemin?
Mais qui vous dit qu'elle le restera ?
Souvent, on se met à la place des policiers ou des personnes innocentes qui entourent l'histoire alors que dans ce roman on va au coeur du sujet, au coeur de la psychologie de ces gens qui changent à tout jamais à cause des choix de leurs proches.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman.

Avis de Sophie ( pas encore 45 ans mais ça s'approche !)
Dès que l'on apprend que déjà 3 générations de femmes de la famille ont, ou ont eu, des démêlés avec la justice, on comprend aisément que notre héroïne Zoé va osciller entre deux choix de vie. Soit elle entre dans la « tradition » familiale pour en être une digne descendante, un membre du clan, ou à l'inverse, elle casse ce qui semble être une évidence, un destin écrit. La question est encore plus pressante quand l'illégal se conçoit au nom de la justice envers les plus démunis ou les animaux en captivité par exemple.

L'histoire est dure pour cette jeune fille doublement partagée entre deux mondes : celui des femmes emprisonnées et des hommes libres qui structurent la famille, le premier cercle associé au mal et le second au bien.

Du point de vue de la maman, l'histoire est toute aussi émouvante, elle tente malgré la situation d'élever sa fille, née en détention, comme elle le peut depuis qu'elles ont été séparées règlementairement aux 2 ans de Zoé.  Elle lui inculque des valeurs morales, des notions de réussite auxquelles Zoé tente à sa manière de répondre positivement par des actes qu'elle croit conformes aux attentes de sa maman.

Indéniablement ce roman fait réfléchir.

Conclusion commune : Un roman très intéressant, qui dérange parfois, mais qui questionne sur le sens profond des valeurs et des liens familiaux  ❤️❤️❤️
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L'avis d'Ophélie:
J'ai adoré cette histoire car elle m'a émue.

Je me suis attachée à l'histoire, car elle est réaliste et qu'elle soit triste. Bandiya va essayer de suivre les traces de sa mère, mais elle ne va pas y arriver. Ce point est très touchant, car malgré que sa mère voleuse, la jeune fille fait tout pour qu'elle soit fière d'elle. Cela m'a émue de la voir faire quelque chose de mal pour impressionner sa mère.

Les personnages sont assez banales et j'ai pu passer un bon moment à leur côté. Mon personnage préféré est Bandiya car elle ressemble à toutes les ados: elle se pose des questions sur l'adolescence.

La couverture est jolie, elle rentre bien dans le thème du livre. La couleur rose m'a séduite pour le décalé de l'histoire ainsi que les barbelés qui rappellent le côté sombre de cette dernière.

Je conseille ce livre à partir de 12 ans.
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J'ai vraiment adoré ce bouquin !! le thème est drôle et vraiment sympa et je l'ai trouvé très original. En effet, nous suivons Bandiya, une fille qui ne vit qu'avec son père et son grand-père car sa mère et sa grand-mère sont en prison. Cette situation est très particulière et c'est cela qui rend ce roman amusant. Je l'ai lu très rapidement car il est assez court, très frais, et se lit facilement. L'écriture est très prenante et Catherine Grive nous offre un roman très réaliste et novateur. Tous les personnages sont détaillés et on ne peut que les adorer ! Pour résumer, j'ai vraiment bien accroché et je ne peux que vous le conseiller 😁 Et évidemment, je remercie l'éditeur pour cette magnifique découverte 💕 Bonne lecture 😉
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A 14 ans, on peut dire que Zoé ne vit pas dans une famille ordinaire. Sa mère est en prison, tout comme sa tante et sa grand-mère. Celles-ci sont connues de tous pour avoir braqué plusieurs bijouteries. Comme si elle voulait se montrer à la hauteur d'une telle hérédité, l'adolescente va essayer à son tour de voler. Mais entre un père et un papy qui la surveillent, ainsi que la frousse, Zoé a du mal à passer à l'acte.
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