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sur 1129 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Pour écrire un conte, la recette est intemporelle. Un décor, une masure, une forêt dense et inquiétante, et un élément qui va relier ces éléments au reste du monde, le plus souvent porteur de malheur. Ici c'est une ligne de chemin de fer, sur laquelle passe un train, qui transporte des marchandises. Il faut peu de pages pour comprendre de quel type de marchandises il s'agit.

Et puis il faut des personnages, le couple qui loge dans la masure, pauvre, sans enfant, au grand regret de l'épouse.

Il faut des méchants, des êtres maléfiques, traquant l'ennemi désigné. L'Autre, le différent selon des codes réinventés à l'envie, le « sans-coeur » , pointé du doigt par la vindicte populaire, comme responsable de tous les maux du monde.

Le hasard, la chance qui exauce les veux de la femme, n'est jamais sans conséquence, dans un conte. Pour tout cadeau du ciel il y a un prix à payer.

D'autres personnages, des gentils qui se font passer pour méchants, des méchants qu'il faut éviter de croire quand ils prétendent agir pour le bien de tous, entreront sur la scène de l'histoire.


C'est une bien poétique façon de conter une fois de plus l'horreur de cette tranche de notre Histoire, pas la première, et sans doute pas la dernière, tant la nature humaine est prévisible et imparfaite.

Pas de suspens dans le déroulement de la narration, on connait les faits, mais il en est ainsi pour tous les contes, qu'ils parlent d'un royaume lointain, isolé , inaccessible ou d'un conflit qui oppose les grands de ce monde, forts de la main d'oeuvre sans qu'ils envoient en leur nom au casse pipe.

La question primordiale est abordée à la fin : histoire vraie ou pas? C'est par une pirouette que l'auteur répond, en écrivant peut-être le plus beau passage du récit .


C'est vite lu, mais sans doute assez fort pour laisser une trace durable dans une mémoire de lecteur.



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Un petit ouvrage sans prétention d'une centaine de pages, tel se présente le roman de Jean-Claude Grumberg : La plus précieuse des marchandises.
Dans un grand bois, vivent un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne en mal d'enfant. Tout près, une ligne de chemins de fer où des trains passent régulièrement... Tout autour, la guerre.
J'avais rarement lu un livre aussi bref qui soit aussi percutant et aussi intense. En écrivant ce texte sous forme de conte, l'auteur a réussi quelque chose de puissant, et d'inoubliable. Il a su avec un récit simple, concis, restituer l'impensable, l'inimaginable. Il nous livre un condensé de toutes les atrocités, l'inhumanité et la folie dont les hommes ont été capables. Mais il y a aussi et c'est la force de ce conte, cette magnifique histoire d'amour que Jean-Claude Grumberg rend avec tant de beauté et de poésie, poésie concentrée dans ce titre où un enfant devient "La plus précieuse des marchandises".
Il est impossible de rester serein durant cette lecture et d'en sortir indemne, tant les faits nous interpellent. Comment des hommes ont-ils pu se comporter ainsi et ne devons-nous pas lutter de toutes nos forces, pour ne plus jamais vivre cela, à une époque où la résurgence de certaines idées se fait sentir ?
J'ai été émue et bouleversée tout au long de cette lecture qui restera gravée dans ma mémoire. Un conte poétique aussi éblouissant sur une des périodes les plus sombres de l'histoire de l'Europe, devrait être lu par chacun et notamment par les jeunes générations afin que nul n'oublie !
Je remercie les éditions du Seuil pour cette découverte splendide.
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Un conte : en quelques pages, Jean-Claude Grumberg m'a emporté aux limites de l'indicible. J'ai été happé littéralement par cette histoire terrible, vécue au plus près de ce qu'on nommera plus tard la shoah.

Pendant la guerre mondiale, un pauvre bûcheron et une pauvre bûcheronne vivent dans les forêts d'un pays où l'hiver est rude. Justement, cette forêt qui donne tout de même du bois pour se chauffer, a été coupée en deux pour faire passer une ligne de chemin de fer.
Pauvre bûcheronne – toujours ainsi désignée par l'auteur – adore regarder passer ces trains de marchandises comme dit son homme. Elle qui souffre continuellement de la faim, espère ramasser de quoi manger mais elle ne récupère que des papiers avec des messages indéchiffrables car elle est illettrée.
Subitement, l'auteur dont le grand-père, Naphtali Grumberg, et le père, Zacharie Grumberg, ont été emportés par ces trains de la mort et ne sont jamais revenus, l'auteur nous ramène à Drancy où un couple, avec des jumeaux nouveau-nés, est embarqué de force dans le convoi 49, le 2 mars 1943.
Alors que le train traverse la forêt, patine sur la neige, le père tente une geste fou. Il lance un de ses enfants par la lucarne du wagon pour que cette femme qu'il aperçoit le récupère et le sauve.
Voilà, je n'en dis pas plus car il faut lire ce petit livre au ton d'une simplicité qui touche au plus profond du coeur. La plus précieuse des marchandises, comme nomme pauvre bûcheronne cet enfant tombé du train, devrait être au programme de toutes les classes de nos lycées car Jean-Claude Grumberg fait passer, ressentir tellement de choses essentielles et cela vaut mieux que tous les grands discours. Au passage, je regrette que ce bijou de littérature tellement évocateur n'ait pas remporté le Prix Orange du livre 2019 alors qu'il figurait parmi les cinq finalistes.

Cette haine attisée depuis tant d'années, ce racisme basé sur des croyances, des on-dit, des jalousies viscérales, nous connaissons cela à nouveau aujourd'hui et il faut sans cesse lutter pour endiguer ce penchant dévastateur propre à notre espèce dite humaine.
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Il était une fois un bûcheron et une bûcheronne… Nous ne sommes pas dans un conte de Charles Perrault, mais dans une fable imagée sur la seconde guerre mondiale en France, la déportation et les camps de la mort.


Avec la distanciation, et même la poésie, que permet le conte, tout est dit en ces cent vingt et quelques pages : l'antisémitisme, la cruauté et l'innommable, la résistance de quelques héros malgré eux, les étincelles d'humanité dans un océan de désespoir et d'anéantissement, la volonté de croire et de s'accrocher comme à une bouée de sauvetage à ce que l'homme peut avoir de coeur, parfois, malgré tout.


Non sans ironie ni amertume, l'auteur touche ici à la disparition de son grand-père et de son père dans les camps d'extermination nazis et fait référence en appendice à des personnages réels, dont la mention brève et sèche ajoute à l'émotion concentrée dans la morale de l'histoire.


Ce petit bijou de livre est une fleur poussée sur un tas de ruines quelque part dans notre mémoire, un récit singulier qui s'attache à ce qui semble à la fois si incongru et si merveilleux pour les survivants : l'espoir et l'amour. La vie continue, et il convient de la préserver comme l'on protégerait du vent la flamme d'une chandelle. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Sorti en janvier 2019, ce conte a déjà une vocation universelle. Comme un indispensable.

Pourquoi? Parce qu'il touche à l'enfance, aux drames de la seconde guerre mondiale et au dénuement de toutes les populations victimes de la guerre et ici , de la barbarie nazie.

La forme est naïve. Un conte. Il commence comme "Le Petit Poucet" de Charles Perrault avec un bûcheron et sa femme pauvres comme des épouvantails. Ils n'ont rien.
Pourtant un petit train, qui s'en va dans la campagne et traverse la forêt emmenant des gens dans des wagons à bestiaux, va créer les conditions d'une rencontre et bouleverser leurs vies.

Cette rencontre improbable va réveiller ce monde devenu inhumain. Je n'en révèlerai pas davantage car il mérite votre curiosité.

Même si l'aspect du conte peut rebuter certains, Jean-Claude Grumberg s'est prémuni d'un premier degré trop enfantin par un ton ironique.

Ce conte a même du mordant. Il se saisit des dires antisémites pour mieux les tordre.

Pour moi, un indispensable pas seulement à cause des titres de l'actualité qui passeront sans doute dans deux jours car ce que nous révèle Jean-Claude Grumberg porte un message qui ne s'oublie pas: un devoir de mémoire pour ne plus laisser se reproduire l'impensable. Dans la lignée de "Si c'est un homme" de Primo Levi.
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Un conte. On s'accorde generalement a penser que les contes ecrits ont generalement derriere eux une longue tradition orale, qui elle-meme a sa genese dans une experience vecue, ou redoutee, une vieille peur qui ne peut etre vaincue que par l'usage repete de la parole. C'est pour cela que les contes anciens les plus horrifiants ont une fin providentiellement heureuse, permettant a l'auditoire – ou aux lecteurs – une catharsis liberatrice, le retour a une tranquillite mentale et physique.

Ce conte est un conte pour adultes, qui revient sur une des pires catastrophes qui se soient abattues sur l'humanite: la perte, justement, de cette humanite. Et ses lecteurs savent que ce n'est pas un mythe, que ce n'est pas un evenement si ancien qu'on ne sait plus y distinguer le reel du reve. Alors, bien que le conteur se soit applique a finir sur une note d'espoir, je reste atterre par ma lecture. Justement parce que c'est un conte, et que par sa forme, son langage de conte, il a eveille en moi de la peur, une grande peur, des sueurs froides. D'autres livres qui traitaient du meme cataclysme, des oeuvres d'histoire ou de memoire, ont eveille en moi de l'incomprehension, de l'indignation. Ce conte, justement parce qu'il n'essaye de rien expliquer mais simplement raconte le vecu ou le reve par quelques personnes promues a la dignite de protagonistes sinon de heros, a eveille en moi la peur, asphyxiante, atavique deja, de me voir, de voir mon voisin, de voir mon semblable, devenir, du jour au lendemain, sans vraiment d'explications, sans essayer d'elaborer des excuses, des betes, des betes humaines.

C'est un conte. Un conte est fait en general pour attiser nos peurs et finir par les apaiser. Celui-ci ne les apaise pas.
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Il était une fois une histoire universelle, poignante, bouleversante...

Il était une fois la guerre, l'ignorance, la cruauté. Comme dans les contes, les méchants écrasent les faibles, les poursuivent de leur haine.Seront-ils punis?

Il était une fois la forêt mystérieuse, terrifiante et bienfaitrice à la fois. La neige, le froid et la faim, le train qui passe, source d'espoir et de renouveau pour une pauvre bûcheronne, enfer pour une famille en route vers la mort...

Le destin sera impitoyable mais au bout de l'ombre, du tunnel de la souffrance, des voies ferrées funèbres, il y a toujours une petite lumière, la clarté de l'amour qui illumine les visages...

Un petit livre, certes, mais grand d'humanité, d'émotion, d'intensité . A offrir et se faire offrir, pour semer la tendresse et l'espérance , en dépit de tout, dans ce monde cruel.



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Quand j'étais enfant, j'adorais les contes, ne serait-ce que pour cette première phrase magique qui ouvrait la page comme un mot de passe, une sorte de « Sésame, ouvre-toi ! »...
Et puis, il y avait toujours cette conclusion dont notre candeur ne soupçonnait pas encore toute la dimension conventionnelle et presque ridicule qu'elle pouvait revêtir, mais qui nous réconciliait cependant avec la sérénité que nous attendions après moultes péripéties vécues au travers de l'histoire que Maman venait de me lire au bord du lit : « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ».
Les contes ont-ils cette force plus forte que la réalité ? Une sorte de magie, une mise en abyme dans nos vies ordinaires, un chemin pour peut-être passer plus facilement des messages ?
Il était une fois, il était plusieurs fois, il était malheureusement plusieurs fois, il était ici six millions de fois, six millions de vies détruites, une seule vie détruite aurait été une fois de trop... Il était six millions de fois de trop...
C'est un conte, une façon de dire et répéter inlassablement : « plus jamais ça ! ». Le dire aux jeunes, aux moins jeunes, à nos enfants, à nos voisins, à nos amis, à nos collègues de travail, aux autres... Cette foule immense...
Ici, donc il s'agit bien d'un conte, La plus précieuse des marchandises, un récit que nous conte Jean-Claude Grumberg.
La plus précieuse des marchandises raconte l'histoire d'un couple de juifs français arrêtés et parqués à Drancy, puis envoyés ensuite en train à bestiaux vers l'extermination.
C'est ce train de marchandises qui traverse une forêt, traverse la nuit, traverse la guerre, continuera de traverser des vies et des vies inexorablement. Le couple a des jumeaux, Henri et Rose, juste nés, accrochés encore au sein vide de leur mère. Le père se rendant compte de leur martyre prochain, jette du train, à travers la grille, sa petite fille Rose emmaillotée dans un châle de prière.
Le train repart vers là-bas. Une femme, bûcheronne, ramasse cette « marchandise » dans la neige au bord du chemin de fer où file ce train vers la mort, cette chose emmitouflée d'où émerge brusquement le visage d'un nourrisson... C'est le début du conte, le début d'une histoire qui va bouleverser la vie de cette bûcheronne et de son mari bûcheron...
C'est un conte façonné de nuits et de brouillards, de larmes et de cendres. De soleil aussi...
Oui c'est un conte. Il y a des gentils, il y a des méchants. La douleur et ĺa mort sont là en pagaille, il y en a qui survivent, se relèvent, reviennent parfois... Il y a une intrigue. Une façon de revenir à la vie, vers l'univers des vivants.
J'ai été ému par ce récit. Il est magnifique. Il est intemporel. Hélas, intemporel... Oui, nous voudrions que ce conte évoque des temps anciens... Qu'en est-il alors des guerres d'aujourd'hui, des femmes, des enfants maltraités ici ou ailleurs par les guerres et les autres maux ?
Les contes ont cette vertu : celle de se transmettre aux générations futures... À commencer par nos enfants. C'est, selon moi, un conte à lire aussi dans les écoles, à diffuser à grandes doses, sans retenue...
Ici, le texte, avec pudeur, s'abstient de toute morale. Aucune leçon, si ce n'est un message d'amour. L'amour à nos enfants, l'amour à ceux qu'on aime. L'amour pour les protéger du malheur possible. L'amour pour tenir à distance la barbarie...
Alors, les contes sont-ils des histoires vraies ou pas ? Vaste question soulevée avec une subtile ironie à la fin du texte et qui peut décontenancer le lecteur. J'ai adoré cette étonnante pirouette.
J'ai aimé cette histoire d'amour universelle et puissante. Un cri du cœur qui nous aide à répéter inlassablement ce devoir de mémoire : plus jamais ça !
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Comment dire l'indicible, comment raconter l'inhumanité, comment expliquer l'inexplicable? On sait qu'au retour des camps, nombre de victimes de la Shoah ont été confrontées à ce problème, préférant fort souvent le silence au témoignage leur faisant revivre le drame dont ils venaient d'être extirpés. Jean-Claude Grumberg a choisi la forme du conte pour nous rappeler au devoir de mémoire. Un conte très réussi, un conte qui devrait figurer au programme de tous les établissements scolaires.
Tout commence comme dans un grand bois où vivent une bûcheronne et son mari. Alors que lui est réquisitionné pour couper le bois, elle essaie de trouver de quoi manger. L'hiver est rude et il n'est pas rare que le faim s'invite à leur table tant son maigres les provisions qu'elle peut trouver. La grande saignée dans la forêt pour faire passer une voie ferrée apporte un peu de distraction, surtout pour la pauvre bûcheronne qui prend pour habitude de regarder passer le train. Son mari lui a expliqué qu'il s'agissait de convoi de marchandises, aussi espère-t-elle qu'un jour peut-être une partie du chargement tombera du convoi.
Pour l'heure, elle ne récolte que des petits bouts de papier sur lesquels on a griffonné un message qu'elle ne peut déchiffrer, ne sachant ni lire, ni écrire. Et puis un beau jour le miracle a lieu. Dans un tissu brodé d'or un petit paquet est jeté vers elle. Cette «marchandise» est un bébé!
Le lecteur aura compris qu'il s'agit d'un geste désespéré de prisonniers partant vers les camps de la mort et qui confient ainsi l'un de leurs enfants à une inconnue pour le sauver d'une issue mortelle plus que probable. Il va suivre en parallèle la famille arrivant dans ce sinistre endroit où les chambres à gaz fonctionnent déjà à plein régime et la famille de bûcherons essayant de sauver le bébé. Avec dans chaque couple ces mêmes questions et ce même sentiment de culpabilité. « le père des ex-jumeaux souhaitait mourir, mais tout au fond de lui poussait une petite graine insensée, sauvage, résistant à toutes les horreurs vues et subies, une petite graine qui poussait et qui poussait, lui ordonnant de vivre, ou tout au moins de survivre. Survivre. Cette petite graine d'espoir, indestructible, il s'en moquait, la méprisait, la noyait sous des flots d'amertume, et pourtant elle ne cessait de croître, malgré le présent, malgré le passé, malgré le souvenir de l'acte insensé qui lui avait valu que sa chère et tendre ne lui jette plus un regard, ne lui adresse plus une seule parole avant qu'il ne se quittent sur ce quai de gare sans gare à la descente de ce train des horreurs. » le bûcheron, après avoir résisté aux suppliques de son épouse, va laisser son épouse tenter de sauver cet enfant, de le nourrir, de le cacher aux yeux des occupants. Mais la nasse se referme sur eux avant qu'ils ne parviennent à fuir.
L'épilogue de ce conte aussi terrible que précieux va vous secouer.
Si, comme le rappelle Raphaëlle Leyris dans le Monde, Jean-Claude Grumberg est «est l'un des auteurs les plus étudiés dans les écoles, pour ses pièces et livres jeunesse», elle nous rappelle aussi «l'arrestation, sous ses yeux, de son père, Zacharie, emmené à Drancy puis déporté par le convoi 49, parti pour Auschwitz le 2 mars 1943». D'où sans doute la force de ce livre d'orphelin et la transcendance qui s'en dégage. Précipitez-vous toutes affaires cessantes chez votre libraire!
Lien : https://collectiondelivres.w..
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Hivers 42, la pauvre bûcheronne regarde passer les trains de 'marchandises', espérant recevoir, pour apaiser le froid et la faim, autre chose que des bouts de papier griffonnés et dans le convoi vers Auschwitz, un père prêt à lui jeter le bébé qu'il espère ainsi sauver...et puis dans la forêt, une chèvre...

Face à la méchanceté humaine, ce joli petit conte est un touchant message d'espoir de la part de JC Grumberg dont la famille fut déportée.

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