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Fille d'Egyptiens immigrés en France, Mariam mène une existence confortable et sans histoire à Paris, entre son époux, ses deux filles, et sa carrière d'avocate. Mais, dix ans après la révolution égyptienne, elle a de plus en plus de mal à refouler les souvenirs et la sensation d'être passée à côté de l'essentiel. du jour au lendemain, elle quitte tout sans prévenir. Parti à sa recherche au Caire, son mari Antoine est amené à rencontrer un petit groupe d'hommes et de femmes qui, malgré la terrible répression du régime en place, tentent dangereusement de maintenir en vie leur idéal de liberté.


Dix ans après, que reste-t-il de la révolution égyptienne de 2011 ? Au pouvoir depuis son coup d'état militaire en 2013 contre le gouvernement des Frères Musulmans, le maréchal al-Sissi a mis le pays en coupes réglées et mène une répression sans précédent. Opposants, militants, journalistes y sont traités en terroristes, prétexte commode à leur enlèvement et à leur torture. Des centaines de personnes ont ainsi fait l'objet de disparitions forcées, et tous les symboles de la révolution, en particulier ceux de la place Tahrir, restent soigneusement sous contrôle.


Ancienne journaliste spécialiste du Moyen-Orient, Marion Guénard a passé sept ans en Egypte, de 2007 à 2014. Elle coordonne aujourd'hui la communication au Moyen-Orient et en Afrique du Nord de la fondation Terres des hommes. Ce premier roman reflète sa parfaite connaissance de la situation égyptienne et ses préoccupations humanitaires. Son récit nous emporte dans une restitution fidèle de la vie de tous les jours au Caire, et, tandis que l'on parcourt ses rues et que l'on pénètre chez ses habitants comme si l'on y était, l'on est vite convaincu d'y rencontrer des personnages en tout point conformes à la réalité. Depuis l'anéantissement du rêve démocratique, pris en sandwich dans l'affrontement entre l'armée et les Frères, la vie en Egypte est devenue un cauchemar pour ses habitants maintenus sous la pression d'une terreur qui n'épargne personne : un état de fait qui ne fait guère de vagues en Occident, les droits de l'homme pesant diplomatiquement moins que la stabilité d'un pouvoir qui semble un rempart contre le terrorisme.


Aussi passionnant sur le plan documentaire que nécessaire sur la question humanitaire, ce livre m'a paru néanmoins un peu moins abouti côté romanesque. La narration n'abordant qu'assez allusivement les déchirements biculturels de Mariam, ce personnage reste difficile à saisir et suscite dans l'ensemble assez peu d'empathie. Sa disparition finit par sembler avant tout un prétexte à l'instauration d'un certain suspense, en réalité superflu puisque la force et l'intérêt du récit sont ailleurs. Et comme le style de son écriture s'apprécie essentiellement pour son efficacité journalistique, l'on en vient à se dire que ce roman aurait peut-être gagné en impact à rester centré sur sa partie purement égyptienne.


Construit sur la base d'une connaissance fine de la situation en Egypte, ce livre a le grand mérite de mettre en lumière un drame humanitaire méconnu de l'opinion publique internationale. C'est aussi un fervent hommage à toutes celles et ceux, qui, malgré la répression qui ensanglante le pays, continuent à s'y accrocher à ce qu'il reste de leur rêve de liberté.


Un grand merci à Babelio et aux Editions de L'aube pour cette masse critique privilégiée.

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A Paris, Mariam est heureuse et comblée. Une brillante carrière, deux beaux enfants. La fatigue vient à peine troubler le quotidien dense mais semble-t-il serein. Ce sont des carnets d'adolescence, découvert par son mari, qui viendront rompre l'équilibre et casser la surface lisse de cette apparente félicité. L'écriture de la jeune fille exprime sa révolte, ses ambitions de revendications politiques, et les souvenirs enfouis d'une vie différente sur la terre de ses ancêtres.


Hors, là-bas en Egypte, après la révolution avortée, les espoirs bafoués d'une jeunesse qui attendait le changement, les quelques résistants luttent clandestinement contre une dictature qui frappe aveuglément pour un geste, pour un soupçon ou sur le coup d'une délation.

Mariam ne réfléchira pas longtemps pour prendre une décision…

C'est un roman nécessaire, qui vient rappeler que les titres principaux des journaux ne reflètent pas la réalité d'un monde où sévissent des régimes qui foulent au pied jour après jour les droits les plus élémentaires.

Porté par des personnages forts de leurs convictions et qui n'ayant plus rien perdre, sont prêts à tout donner.

Malgré une fin un peu courte et abrupte, (mais comment terminer une histoire qui n'est pas finie ?), l'écriture vive et passionnée de l'autrice mène le récit tambour battant et avec une belle fougue.

304 pages Editions de l'Aube 6 janvier 2022

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Le 25 janvier 1952, premier 25 janvier important dans le récit national égyptien, se déroule la bataille d'Ismailia, élément déclencheur des émeutes du Caire, contre la tutelle britannique. le 25 janvier 2011 marque le début de la révolution, dont la place Tahrir restera un symbole, pour réclamer le départ du président, Hosni Moubarak, à la tête du pays depuis 1981. le 25 janvier 2021, le temps a passé, Hosni Moubarak a quitté le pouvoir en 2011, au profit des frères musulmans, du président Mohamed Morsi, puis, à partir de 2013, d'Abdel Fattah al-Sissi, « le Maréchal », avec une liberté d'expression toujours limitée.

Marion Guénard, journaliste, qui a vécu plusieurs années au Caire, place l'action de son premier roman en 2021, dans les jours qui précèdent l'anniversaire du 25 janvier, avec les destins croisés de Mariam, avocate française, d'origine égyptienne et de Kaouthar, sage-femme au Caire. Mariam fuit brutalement sa vie parisienne bien réglée en laissant son mari, ses deux filles, ses parents. Pour Kaouthar, ce sera une autre disparition qui sera un élément déclencheur, pour changer de vie.

La force de ce roman est de retranscrire la vie cairote et l'histoire récente d'Égypte. L'immersion est réelle et débute dès l'image de couverture d'Ammar Abo Bakr, artiste égyptien qui a peint de nombreuses fresques sur la révolution. Au printemps on coupe les ailes des oiseaux est une oeuvre fictionnelle, mais bien documentée, qui fait réfléchir sur les printemps arabes et peut-être même plus globalement sur les dictatures et les révolutions.

Kaouthar fait référence à 1984 de George Orwell. Halim, un ami, lui explique la « logique d'effacement à l'oeuvre […]. D'abord, on monte une bonne partie du peuple contre un ennemi commun […]. En même temps, on emprisonne tous ceux qui ne sont pas d'accord […]. Ceux qui le peuvent partent […]. Voilà : en un an ou deux, tu n'as plus personne. Tu as décimé une génération d'opposants, de parasites, de terroristes, nomme-les comme tu veux. »

Ce roman a le rythme effréné des récits qui se déroulent sur un très court laps de temps. Cependant, Marion Guénard a fait le choix de faire débuter le premier chapitre dans la prison où Kaouthar rend visite à son frère et le deuxième, dans l'appartement de Mariam à Paris. Il y a ici quelque chose de déconcertant, car les événements vont prendre le pas sur les personnages et on ne connaîtra pas tous les tenants et aboutissants pour chaque protagoniste.

Ainsi, c'est un premier roman qui, à mon sens, plaira pour ce qu'il retrace de la grande histoire et peut-être un peu moins pour l'intrigue et les personnages de la petite histoire.

C'est malgré tout une belle découverte pour revisiter ce pays qui m'avait marqué, au-delà de la beauté de ses monuments et de ses paysages, il y a presque vingt, par le nombre de militaires et de portraits de Moubarak à chaque coin de rue.

Un grand merci à Babelio et aux éditions de l'aube pour ce roman reçu dans le cadre d'une masse critique privilégiée !
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Je viens de terminer ce roman qui ne laisse pas insensible. Un grand merci à la Masse Critique privilégiée Babelio et les éditions « L'aube » qui m'ont envoyé, en avant-première, ce livre qui doit paraître début janvier.
L'histoire se partage entre Paris où vit Mariam, mariée avec Antoine et mère de deux filles et le Caire où vit Kaouthar, mariée à Ashraf, mère d'un petit garçon. Elles n'ont qu'un point commun elles sont égyptiennes.
C'est un récit peu ordinaire qu'a écrit Marion Guénard, j'avoue avoir été perdue au fil de l'histoire car elle reprend les révolutions qui ont eu lieu en Egypte en 2011 et 2019, événements que j'avais vaguement suivis et vite oubliés. Pour mieux m'intégrer au récit, je suis allée sur internet et me suis documentée sur ces deux événements qui ont bouleversé l'Egypte.
Kaouthar a vécu et participé activement à ces révolutions. Quant à Mariam, fille de parents égyptiens immigrés, elle est à Paris où elle a bien réussi, elle est avocate et très bien intégrée. Malgré tout, un beau jour elle disparaît, laissant sa famille désemparée.
J'ai beaucoup apprécié la très belle plume de Marion Guénard, elle est journaliste et a vécu au Caire plusieurs années. Son roman est bien écrit, bien documenté, elle fait référence avec précision à ces événements, elle nous fait vivre le drame qu'ont connu les cairotes dont certains y ont laissé la vie. Les deux héroïnes et plus particulièrement Kaouthar nous apportent beaucoup d'émotions, je suis encore « secouée » par tout ce qu'elle a vécu et surtout par sa détermination et sa forte personnalité.
Je me suis sentie transportée dans cette ville du Caire que j'ai visitée, j'ai ressenti les odeurs (très particulières), la saleté de la ville, l'insécurité qui règne et rend mal à l'aise.
C'est un très bon roman.
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La révolution égyptienne a eu lieu il y a dix ans. Tout a changé et pourtant rien n'a changé. Kaouthar, cairote, 20 ans à l'époque, s'est affranchie de ses parents, a rencontré celui qui deviendra son mari, a goûté au parfum de l'indépendance et de la liberté. Aujourd'hui, coincée avec un mari qui a depuis perdu ses idéaux, elle a perdu ses espoirs et la colère a fait place à la résignation. Jusqu'à ce que son fils brise le miroir aux alouettes.
A Paris, Mariam ne garde de l'Egypte que des souvenirs ensoleillés et poussiéreux de vacances chez sa grand-mère. Pourtant, il y a dix ans, devant son téléviseur, ses racines égyptiennes se sont fait entendre. Depuis, elle a remis le couvercle sur ses fantasmes de révolution jusqu'à ce que son mari déterre des carnets intimes qu'elle avait écrits avec la fougue de l'adolescence.

Marion Guénard plonge son lecteur dans le maëlstrom de la révolution du 25 janvier et de ses conséquences, pour ceux qui restent et ceux qui n'étaient pas là. Parce qu'aujourd'hui, la révolution couve toujours dans les ruelles cairotes, à l'ombre de la place Tahrir, point névralgique de l'action.
Partir du point de vue de deux femmes, l'une qui était sur place et l'autre, européanisée, qui n'y était pas, est un parti pris très intéressant. En effet, le procédé permet de mieux rendre la complexité de la situation pour les personnes directement ou émotionnellement engagées dans les événements.

Le premier roman de l'autrice propose donc un contenu très intéressant, surtout pour la néophyte que je suis par rapport à cette tranche de l'histoire. J'ai par contre regretté un manque d'émotion à travers tout l'ouvrage. Je suppose que c'est la plume de la journaliste qui a inconsciemment pris le pas sur la plume de la romancière. Ce qui nous donne un roman paradoxalement assez froid alors qu'on y parle révolution, émeutes, prise de pouvoir, oppression des masses,... Pourtant lors des premières pages, pour la visite en prison, c'était bien parti de ce côté-là mais très vite l'intrigue se focalise sur les faits et même quand on tente une immersion dans la psyché de Kaouthar et Mariam, cela se déroule de manière tellement objective que l'émotion n'est pas au rendez-vous. Ce qui m'a empêchée de m'attacher aux personnages et m'a laissée simple spectatrice.

Ceci n'enlève rien à la qualité de ce premier roman, proposé par un éditeur engagé dont je vais de ce pas explorer le catalogue.
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre.
Le partage entre deux histoires et deux femmes, entre Paris et le Caire, mais sans changement ni de style ni de point de vue laisse le lecteur observateur externe de leur vie ordinaire ; le style manque de souffle, est parfois un peu insistant, les lieux et des personnages manquent d'épaisseur, même les mots ont du mal à sonner juste.
Puis on revient à la révolution du printemps arabe, l'auteure est dans son élément, on sent le vécu et on commence à se prendre à l'histoire. C'est presque un nouveau livre qui commence, le style s'anime, le mystère de la disparition s'installe, et on se laisse emporter par l'intrigue. On est, à l'approche de l'anniversaire de la révolution, avec les cairotes, dans la peur des arrestations et dans l'envie d'agir, de combattre la dictature. On ne lache plus le livre.
L'ambiance hivernale est bien rendue, l'auteure nous fait partager sa fascination pour cette ville.
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Déjà 11 ans déjà que s'est déroulé le Printemps arabe, le récit de Marion Guénard fait ressurgir quelque souvenirs : surtout les graffiti que nous avons aperçu dans le monde symbolisant, dénonçant les tyrannies.
Malheureusement peu de chose ont changé de nos jours (c'est même pire), c'est ce que nous remarquons avec ce récit qui se déroule 10 ans après la Révolution.
Torture, enlèvement..Mais résistance place Tahrir un endroit clef en Egypte.
C'est un roman non un récit historique, il y a 2 histoires qui vont finir par s'imbriquer.
Mariam (une égyptienne vivant en France) une des héroïnes sera à la recherche de ce passé, recherchant à vivre, revire cet épisode historique 10 ans après, qu'elle n'a pas pu suivre physiquement en Egypte. Son mari le facteur déclencheur de cette réminiscence..

Remercie Babelio et les éditions "de l'Aube" pour cette découverte.
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Dans Au printemps on coupe les ailes des oiseaux, Marion Guénard aborde les révolutions qui ont eu lieu en Egypte dans les années 2010 à travers le destin de deux femmes : Mariam, fille d'immigrés égyptiens qui s'est installée à Paris, et Kaouthar, Égyptienne qui vit au Caire.

Marion Guénard nous fait rentrer très rapidement dans le vif du sujet, peut-être un peu trop. Ayant suivi d'assez loin ces révolutions, il m'a manqué quelques notes explicatives en préambule pour mieux appréhender le contexte. Les éléments de compréhension sont distillés dans le récit, mais de manière très doctorale, dans des passages quasi journalistiques qui coupent le rythme. Par ailleurs, l'ensemble est très factuel, les personnages restent à distance. Je pense que le récit aurait plus de force s'il n'était centré que sur l'histoire de Kaouthar, l'histoire de Mariam n'apportant au final pas grand chose au propos.

Malgré ces quelques aspects négatifs, le thème est passionnant et l'ensemble est bien écrit. On sent la grande connaissance de l'auteure sur ce pays et ces évènements.

Même si je n'ai pas été totalement embarquée par l'histoire, c'est un premier roman qui présente des qualités littéraires prometteuses.

Je remercie les éditions de l'aube et Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de l'opération Masse critique.
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Ce livre c'est l'histoire d'un pays, l'histoire d'hommes et de femmes prêts à se sacrifier pour leurs convictions, pour leur liberté.
La révolution égyptienne de 2011, je l'ai suivie aux actualités, de loin… Aussi je dois bien dire que j'avais les lignes directrices en tête mais cela s'arrêtait là. Il était donc important que cette lecture ne soit pas trop destinée à des personnes très au fait des évènements et ce fut heureusement le cas. Mieux, je dirais même que Marion Guénard a réussi le pari d'expliquer tout ceci de manière à ce que ça se fonde parfaitement dans l'histoire des personnages, l'air de rien et j'ai fortement apprécié cela.
J'ai aimé découvrir les différents sentiments qui animent les personnages autour de ces évènements. Il y a tout d'abord Mariam, fille d'immigrés égyptiens, vivant à Paris avec son mari Antoine et leurs 2 enfants, c'est une brillante avocate. La vie rêvée ? Pour beaucoup oui, mais Mariam souffre d'avoir étouffé dans l'oeuf ses aspirations de jeunesse…alors, un jour, sans prévenir personne, elle va prendre une décision qui remettra tout en cause. Antoine son mari, n'a lui, aucun lien avec l'Egypte et pourtant un enchaînement d'évènements va l'emmener dans ce pays dans lequel il va faire des rencontres capitales. Kaouthar, elle, est née et a grandi en Égypte, dans une famille de Frères musulmans. Elle n'hésitera pas à s'affranchir de celle-ci pour rejoindre le mouvement révolutionnaire. 3 vies différentes et pourtant un chemin qui les mènera toutes 3 au coeur de l'action.

J'ai vraiment beaucoup aimé la trame de l'histoire mais j'ai cependant 2 petits bémols… J'ai trouvé que le personnage de Mariam n'était pas assez développé, notamment sur ce qu'il se passe pour elle après sa grande décision et j'ai été très frustrée de la fin. Pour tout vous dire j'ai même cru qu'il y avait un problème avec mon livre et qu'il me manquait des pages…

C'est un livre que j'ai donc apprécié car j'y ai appris beaucoup de choses et parce que j'ai vraiment aimé le style de l'auteure mais qui me laisse sur ma faim.
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Troisième roman de la collection Regards croisés des Editions de l'Aube que je lis et ce fut à nouveau un grand plaisir!
J'avais suivi, sans vraiment comprendre l'ensemble des tenants et fes aboutissements, du printemps arabe, et j'ai donc été ravie d'approfondir cet événement avec la Révolution égyptienne.

J'ai aimé l'alternance des chapitres entre ceux concernant Khaoutar, jeune femme qui était présente sur la place Tarhir et ceux évoquant Mariam, qui a imigré depuis l'enfance en France et à qui tout semble avoir réussi selon la vision de la société. Par ces prismes, nous découvrons plusieurs personnages, certains qui combattent toujours, d'autres qui ont perdu espoir ou se sont adaptés à la société revenue à une forme proche de celle sous Moubarakle. C'est ainsi un retour d'une certaine terreur de la population et la fuite ou la disparition des élite qui y est aussi décrite.

Richement documenté, mais très accessible, j'ai beaucoup apprécié le style de l'auteur, qui facilite la lecture de ce roman.
Les dernières pages ne donnent pas de réponse et c'est peut être un peu dommage. J'aurai pu poursuivre encore 200 pages supplémentaires pour découvrir la suite. Mais une solution serait sans doute de suivre davantage les informations égyptiennes des prochains mois.

Merci en tous les cas à Babelio et aux Editions de l'Aube de m'avoir sélectionnée pour cette Masse critique privilégiée et permis d'en apprendre davantage sur la situation de l'Egypte actuelle.
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