Je mourrai pas gibier

Je vous le cache pas, à la lecture du résumé apéritifs, je n'avais guère l'intention de continuer la lecture mais ma curiosité à prit le dessus.
Dès le début nous sommes plongés dans une scène considérée comme violente, fusillade lors d'un mariage.
Cela permet aux lecteurs d'imaginer la suite des événements, tel un thriller, nous découvrons des indices sur les actes commis et comprendre la motivation du meurtrier .
Nous comprenons très vite le conflit entre deux clans (les personnes travaillant le bois et les autres travaillant les vignes) il ne peuvent pas s'entendrent
Mais pourquoi cette folie soudaine ?
Quelle est la motivation du meurtrier ?
Au final, j'ai apprécié cette lecture qui pour ne m'avais pas plus à la lecture du résumé apéritifs.

J'aime offrir des livres, particulièrement à mes neveux et nièces (bien grands aujourd'hui puisque le plus jeune a déjà 16 ans). C'est d'ailleurs pour ce dernier que je me suis précipitée, l'avant-veille de Noël, chez un libraire de ma ville pour avoir un conseil de livre à offrir. le libraire m'a immédiatement parlé de Je mourrai pas gibier, roman dont j'avais étrangement entendu parler - et ce pour la première fois - dans la même semaine. Je lui fais confiance, et décide de le lire avant de l'emballer.

Il se lit très vite, une demi-heure environ. Et quel coup de poing! C'est d'une violence inouie mais n'est pas, selon moi, le plus violent celui qu'on croie. On y parle de la France d'en-bas, de ces jeunes qui n'ont pas le choix et pas d'autre horizon que la ligne bien basse de leur village.

A lire et à faire lire

C'est l'histoire de Martial, un jeune garçon vivant à Mortagne. C'est un patelin divisé en 2 communautés, les personnes qui travaillent le bois et les vignerons. Martial sera confronté à sa famille lorsqu'il va décider d'aller en mécanique chez les vignerons au lieu d'aller à la scierie comme le voulait son père.

L'histoire est intrigante, elle commence par la fin, la tuerie de Martial, ce qui nous donne envie de savoir comment tout à commencé. L'histoire possède un vocabulaire riche et varié. L'histoire comprend malgré tout des scènes de violences qui pourrait ne pas convenir à un public trop jeunes. Je conseil donc ce récit à des adolescents.

Le résumé ne vous attire peut être pas , au contraire si vous lisez le premier chapitre par curiosité, vous serez surpris . Laisser cours à votre imagination sur une intrigue comme celle là ,comment ne pas avoir l'envie de continuer ? Pour cela , allez donc le découvrir, il vous réservera bien des surprises mais attention il ne convient pas aux enfants .. L'horreur y règne... Après lecture de ce livre , vous serez comblé si vous aimez le genre tragique.
Marie verger

À Mortagne, scieurs et vignerons se vouent une haine sans merci. La violence est monnaie courante. Et peut frapper n'importe quand. Martial quitte le village pour apprendre la mécanique. Pour éviter les incidents, les règlements de comptes. Et surtout, échapper au crédo que scieurs et vignerons se plaisent à répéter : « Je suis né chasseur ! Je mourrai pas gibier ! » Car là-bas, tout le monde pratique la chasse. Excepté Terence, jeune simplet au visage de travers, qui ne sait ni travailler ni chasser. Martial l'aime bien. Et déteste qu'on se défoule sur lui.

Ce roman m'a littéralement pris aux tripes. Avec des mots simples, justes et acérés, Guillaume Guéraud va droit au but, et tape dans le mile. C'est noir, violent, et tristement réaliste. Ça résonne, ça cogne, ça fait mal. L'atmosphère est oppressante, semblable à celle du film Elephant, réalisé par Gus van Sant (2003).

Le lecteur voit basculer cet ado de 16 ans dans une folie meurtrière, malgré lui. On pressent le drame. Tant de hargne refoulée, qui soudain explose. Martial est pourtant un jeune homme bienveillant… On a du mal à imaginer qu'il soit capable d'une telle boucherie, lorsqu'il fait preuve d'autant de tendresse à l'égard de Terence, que tout le monde considère comme un moins que rien. Pas même comme un humain. En fin de compte, qui est le véritable responsable ?

Premier titre de la collection doAdo Noir, Je mourrai pas gibier a remporté le prix Sorcières en 2007 et a été adapté en BD par Alfred chez Delcourt.

Une claque, dont je ne suis pas prête de me remettre.
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Un court roman froid et sombre pour grands adolescents et jeunes adultes. Ecrit à la première personne, le lecteur se retrouve dans la tête de Martial, un adolescent qui va commettre une tuerie. En moins de 80 pages, l'auteur expose la situation sociale (petite ville de campagne où chacun a son avenir prédestiné), présente le personnage principal (désir d'émancipation face à ce destin imposé) et propose un contexte au passage à l'acte sanglant. Une lecture saisissante et implacable.

Je viens de refermer le livre. À chaud, je dois dire qu'il m'a remué. Quelle écriture! L'auteur a une plume incisive qui percute le lecteur. Oui, ce livre m'a remué, et pourtant il fait à peine 76 pages... D'habitude, quand les romans sont trop courts, on regrette de ne pas avoir un cadre spatio-temporel plus développé ou bien des caractéristiques de personnages plus fournies. Mais là, ça a suffi. C'était tout ce qu'il fallait. Pas une phrase, pas un mot de plus n'étaient nécessaires pour montrer l'injustice dans son image la plus bestiale...

Personnellement, c'etait la première fois que j'ai lu un livre que dès le début la fin de l'histoire nous est dévoilée. Je trouve que le langague familier nous projette dans l'histoire. C'est un livre avec beaucoup de violance qui peut choquer voir affecté des lecteurs sensibles et qui peut également les influencés négativement. Mais la gentillesse de Martial en vers Terence est vraiment très admirable.

Ce livre est très intéressent et très facile à lire grâce à ses pages peu nombreuses et à son vocabulaire compréhensible et familier.

Cette histoire ne conviendrait pas à un public trop jeune mais plutôt à des adolescents car il y a des scènes de violences détaillés.

Le résumé apéritif ne m'a pas forcément donner envie de lire donc le fait que le début du livre nous raconte la fin de l'histoire m'a permis d'avoir envie de connaître les raisons des meurtres commis et donc de continuer à lire.

Au final, j'ai beaucoup aimé ce récit et l'intrigue tout au long de l'histoire.

Pour moi ,ce livre est très intéressant, mais répétitif et un peu difficile à suivre à cause de certain retour dans le passé du narrateur.

Par contre, ce qui est captivant dans ce livre ,c'est le langage utilisé ;celui-ci est familier ce qui donne envie de le lire, et donc plus passionnant que si il avait été écrit au passé simple.Il ressort aussi beaucoup d'action tout au long de cette histoire.

En revanche,je suis un peu déçue par les répétitions de certains passages dans ce livre et même perdue par moments, vu les nombreuses répétitions dans certains chapitres.

Pour conclure, je pense honnêtement que ce livre vaut la peine d'être lu car il intéresserait plusieurs catégories de lecteurs.