Je mourrai pas gibier

Guillaume Guéraud s'est inspiré d'un fait divers pour écrire ce petit roman (très) noir pour adolescents... matures ! L'auteur aborde ici le sujet de ces jeunes tueurs devenus "fous", comme Martial, qui raconte, à la première personne et par flashbacks, comment il en est arrivé là... le jour d'un mariage.

Le contexte social du petit village de campagne où employés de la scierie et ceux travaillant pour le domaine viticole se cherchent constamment noises et querelles, est à l'origine des ressentiments de Martial. le fait que les habitants (et quelqu'uns en particulier) se comportent comme des bourrins conduit finalement l'adolescent à perpétrer un carnage.

Un petit livre poignant et implacable. L'auteur qui va à l'essentiel, assène des courtes phrases comme des coups de poings et le lecteur se prend toute la violence en pleine figure.
L'acte de Martial est certes condamnable, mais Guéraud a su retranscrire les sentiments de cet ado -d'ailleurs parfaitement sain d'esprit- avec une telle force qu'on arrive, sans mal, à comprendre son geste irrépressible.
75 pages de pure intensité.

Bonjour à tous et à toutes, pour cette lecture, mes avis sont mitigés, d'un côté l'histoire est attachante mais de l'autre côté je la trouve "molle", je m'explique,j'ai été déçu par le début de l'histoire où le narrateur interne explique la fin et seulement dans l'histoire raconte comment il en est arrivé là, il détruit le suspense, de plus le début de l'histoire n'a pas d'action, comparé à la fin où l'action est bien présente, pour conclure ce livre, je l'ai bien aimé malgré les petits défauts mais étant assez sombre, je le conseil à des adolescents de plus de 15 ans. Merci d'avoir lu cette critique.

Martial, un jeune adolescent, est voué à travailler à la scierie. Mais il préfère devenir mécanicien pour fuir la haine que les habitants se vouent et leur bêtise. Celle-ci s'exprime par la brutalité des hommes à l'égard de Terrence, un déficient mental. Martial ne supporte pas qu'on se défoule sur lui, il bascule alors dans la folie meurtrière.

Ce livre m'a beaucoup plu. Il n'a pas été très facile à lire et à comprendre, cela dépend du type de livre que chaque personne aime. Ce livre je le conseille plus aux garçons, il parle plus de meurtre que d'autre chose.

C'est l'histoire de la folie meurtrière d'un ado déclenchée par les attaques de ses proches envers son meilleur ami. Un ami on ne peut plus innocent, le simplet et souffre-douleur du village. L'injustice des attaques, la mesquinerie des villageois, l'atmosphère étouffante du village forment un enchainement vers l'inéluctable conclusion dans la folie (cathartique ? exutoire ?) Partant d'emblée sur cette fin dramatique, on suit les pensées du jeune homme, ce qui nous amène à une sorte de justification de son acte.
Une BD qui aborde aussi un certain nombre de thèmes connexes : les petites communautés, la cruauté quotidienne ou le refus de la différence.
Graphiquement le crayonné est très sec, les angles aigus, les couleurs monotones, dans les marron-gris. C'est moderne tout en étant dans la branche esthétique française qui commence à être classique : celle des Larcenet, Jouvray ou Cyril Pedrosa

Un roman court qui nous prend aux tripes.

J'ai été choquée par la violence entre les scieurs et les vignerons, sans qu'il n'y ait d'explications.

J'aurais souhaité davantage d'informations sur Terence qui occupe une place déterminante dans le récit sans que toutefois nous en sachions beaucoup sur lui.

Il y a beaucoup de violence pour un si petit livre.
Dès le début du récit, il y a déjà des morts. Il y a aussi un peu de suspense
C'est un livre assez facile à lire, très bien pour " la jeunesse " , pas très long.
On montre bien dans ce récit que les différences de chacun peuvent pousser à faire des choses horribles.
Il montre aussi la violence qu'il peut y avoir dans notre société, la bêtise humaine.

Bonjour,
Je vais vous parler du livre "je mourrai pas gibier". Je ne suis pas férue de lecture et le résumé apéritif ne m'a point donné l'envie de lire ce livre. L'auteur a décidé de commencer par la fin, ce qui va casser l'intrigue. Tout les actes que le héros va faire sont déductibles vu que l'on connaît la fin de l'histoire.
Cependant, l'oeuvre est courte et brève, avec un langage facile à comprendre. On s'y retrouve sans encombre car il n'y a que très peut d'éléments superflus à l'histoire.
Merci d'avoir lu ma critique et n'hésitez pas à venir en débattre dans l'espace commentaire.

Un livre coup de poing où on voit un adolescent sombrer brutalement dans la folie meurtrière....style sobre, phrases concises, incisives. On sort de ce court roman, assommé...