Livre que j'ai lu il y a quelques années et que j'avais apprécié.
Louis un enfant âgé de 10 ans, doit aller pendant une semaine durant les vacances de Toussaint chez sa grand-mère surnommée par le village "mémé kalachnikov".
Il la compare à la grand-mère du petit chaperon rouge car elle vit seule dans une maison au milieu des bois et qu'elle reste souvent couchée.
Ses parent et lui, la retrouvent au cimetière devant la tombe de son grand-père.
Tout au long de l'histoire, Louis va comprendre pourquoi mémé kalachnikov n'a pas de télé et est très proche de la nature surtout quand des gens essayeront de construire une route en travers de la forêt.
Histoire passionnante pour les enfants avec de jolis dessins.
Je l'avais trouvé très drôle et attachante.
J'ai aimé la relation des deux personnages principaux.
Ce roman met en valeur l'importance des liens familiaux mais aussi de la nature.
Le fait qu'il est possible et important de décrocher de la technologie pour se reconnecter à la Terre.
Mais ce n'est pas toujours évident.
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Louis, âgé de dix ans, doit se rendre chez sa grand-mère paternelle, septante-neuf ans, pendant les vacances de Toussaint mais il n'aime pas aller chez elle. Sa grand-mère, surnommée mémé Kalachnikov à cause de ses origines russes mais surtout à cause de la terreur qu'elle crée auprès des habitants, habite au milieu d'une forêt, tout près d'un ruisseau mais sans télévision, sans internet,… Louis s'ennuie chez elle. Cette fois-ci, mémé Kalachnikov, lui a préparé le vélo de son grand-père qu'il n'a jamais connu. Il est content sauf quand il s'aperçoit de l'état du vélo : rouille, pneus dégonflés, guidon plié et pas de vitesses ni de freins. Il le répare et part à travers bois sauf, qu'après la côte, il faut dévaler une énorme descente sans freins. le vélo cogne une énorme racine, le vélo s'envole et Louis est projeté dans les airs et atterrit dans les ronces puis, glisse dans une mare. Pleurnichant, il rentre à pied mais c'est là qu'il entend un bruit de moteur et se cache. Louis a sa fierté et ne veut pas qu'on le voit dans cet état. Il se cache et voit des hommes descendre d'un véhicule tout-terrain. Ils commencent à mettre des croix sur les arbres et disent qu'il faut abattre suffisamment d'arbres pour bâtir la route. Louis rentre à toute vitesse chez sa grand-mère et lui raconte l'incident. Mémé n'est pas contente et file chez le maire avec sa vieille voiture. Il lui apprend qu'on va construire une route plus directe pour faciliter l'accès des touristes aux sites préhistoriques. L'abattage va débuter dès le lendemain. Mais aucun arbre n'est coupé. le nouveau garde-champêtre vient prévenir Mémé que les croix des huit milles arbres ont disparu. Louis sait qu'il s'agit de l'oeuvre de sa grand-mère. La nuit suivante, il fait un cauchemar, il se réveille vers trois heures du matin et aperçoit sa grand-mère exerçant ne sorte de cérémonie avec des cendres, elle parle russe… Ça lui fait peur et il ne se rendort plus. le lendemain, c'est un déluge. Il pleut et aucun arbre n'est tronçonné. Par contre, suite à une fuite dans le toit du hangar, Louis découvre une petite valise dans laquelle sont entassées la boîte à outils et les archives de mémé. Il découvre ainsi un marteau et une faucille ainsi que des journaux du 16 mai 1967 qui titre : « Une espionne communiste démasquée à Paris » avec une photo et une légende « La sorcière rouge Elena Kaleshkov ».
J'ai passé un vrai bon moment de (re-)lecture avec ce roman. Je le trouve riche par ses thèmes, par son vocabulaire, par sa fantaisie, par sa poésie et par ses personnages très attachants. Certes, mémé Kalachnikov est une ourse mal léchée avec son entourage à l'exception de son petit-fils mais, elle a aussi un coeur tendre. Est-ce un hasard si elle appelle Louis, Loulou ? Non, je crois qu'elle fait partie de ces personnes qui aiment mais ne le disent pas forcément avec des mots mais avec des gestes d'affection. La beigne sur le crâne est plus un geste affectif qu'une marque de réprobation. Louis ne s'en plaint pas et d'ailleurs, l'auteur en joue comme une sorte de gimmick.
L'écologie traitée dans le livre est vraiment un sujet d'actualité et qui touche les jeunes. le tout agrémenté d'une dose de fantastique, d'humour, d'amour,… ne peut qu'enchanter les enfants.
Certaines références ne vont pas parler aux enfants comme le marteau et la faucille, symboles du communisme, la guerre du Vietnam, Ben Hur, l'art rupestre,… C'est pourquoi, je préconiserais une première lecture par l'enfant seul suivi d'un accompagnement par un adulte pour un complément d'explications. Ce livre est instructif tant pour les enfants que les parents car qui connaît les Magdaléniens ou le pélobate brun ?
Ce livre, même si son vocabulaire est assez développé, se lit facilement et l'histoire se comprend aisément. Pour moi, il est accessible à tous les enfants. Les nombreux dialogues, les chapitres courts, les illustrations rendent la lecture agréable et aisée.
Le fait d'utiliser des gros mots même s'ils ne sont pas toujours compris (cancrelats, gougnafier,…), la liberté de langage de la grand-mère qui choque les parents de Louis sont jouissifs et peuvent avoir un effet cathartique pour certains enfants.
J'ai particulièrement apprécié la façon de raconter cette histoire, je me suis complètement identifiée à ce petit garçon qui ne manque pas d'humour dans sa manière de penser ni de poésie (scie rose). La réflexion de l'enfant est bien distincte de celle de sa grand-mère. Il n'y a pas d'amalgame possible car il ne parle pas de la même manière.
Même si l'histoire peut paraître couler de source, je n'ai pas trouvé cela dérangeant. Car ce roman de jeunesse peut être perçu comme un « conte à la noix » comme dit l'auteur car le final, ils s'embrassent, des larmes coulent et ils veulent se revoir au plus vite ne serait-ce pas la version moderne, revue et corrigée de « ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants » ?
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Un petit livre sympathique qui parle d'une grand-mère pas comme les autres. le titre déjà nous donne des indices.
Si c'était un avis en tant qu'adulte, ma note ne serait pas la même. Mais ce serait injuste vis à vis des enfants, car je l'ai lu dans une animation.
Ce que les enfants cherchent dans leurs lectures, ce sont l'aventure et l'humour. Je peux vous dire qu'ils ont adoré.
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Comme beaucoup d'enfants de 10 ans, Louis n'aime pas aller passer une semaine chez mémé. Elle pue, elle a mauvais caractère, elle cuisine mal des trucs zarbis, et elle vit dans une forêt où Internet ne retrouve pas son chemin.
Mais mémé kalachnikov (c'est son surnom), elle a un passé assez lourd. Louis le découvre peu à peu. Espionne russe chargée de fomenter une révolution en France ou sorcière capable de raviver les ombres de la terre et de ramener les animaux disparus... mémé kalachnikov a plus d'un tour dans son sac. Et quand cela ne suffit pas, elle va au turbin elle-même, armée d'un marteau et d'une faucille.
Voilà une chouette fable environnementale débridée et échevelée, capillo-tractée, surréaliste et drôlatique. Mais, mais, mais... manquant souvent de cohérence et d'homgénéité quand même. Mon aîné a aimé l'idée qu'une mémé ce n'est pas juste un vieux corps qui attend la mort. Sensible à l'environnement, il s'est (je pense) identifié à Louis alors que je restais dubitatif. On mettra cela sur le compte du fossé des générations...
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Du haut de ses 79 ans, la grand-mère de Louis « est forte et elle fout la trouille, elle passe pas son temps à traîner au lit comme celle du petit Chaperon rouge ». Et bim ! pour la Mère-Grand qui se fait dorloter à coup de galettes, petits bots de beurre et visites chelous de loups.
On l'aura compris, madame Kaleshkov n'est pas une 'fragile', d'ailleurs elle a grandi en Sibérie... De fait, personne ne s'y frotte, et Louis n'est pas enchanté de devoir passer une semaine de vacances d'automne avec elle, au milieu des bois, sans télé ni internet.
Tiens, tiens : vieille dame effrayante + forêt + période d'Halloween. Et si cette histoire faisait peur, avec une sorcière et des sortilèges ?
Oui, hélas, c'est la tournure que prend l'intrigue, après avoir démarré sur les chapeaux de roue avec beaucoup d'humour, des formules 'choc', et une mamie rebelle bien sympathique, digne de figurer dans la galerie des 'Vieux Fourneaux'.
Petite histoire écolo-politique, hommage aux zadistes de NDDL ou d'ailleurs. Très bien mais... ce genre de roman jeunesse me laisse toujours dubitative : quel enfant sait à quoi se réfèrent la faucille et le marteau, par exemple ? Les clins d'oeil politiques ne peuvent être perçus que par les adultes, et l'intrigue est quand même ultra-simpliste donc finalement sans grand intérêt pour eux...
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Une lecture entre humour et amour.
Au début, on nous présente Mémé Kalachnikov, qui n'a chez elle ni TV, ni PS et autres consoles, ou les activités se font en plein air.
Alors lorsqu'on dit à Louis qu'il va passer une semaine chez elle, il essaye un maximum d'écourter ses "vacances".
On va découvrir ce personnage tout au long de l'histoire, où son attachement pour ses terres et pour la Terre et surtout la forêt, est plus fort que tout.
Son petit fils va apprendre peu à peu à s'attacher à elle et à l'aider à éviter une autoroute de gâcher le paysage.
Evidemment, Louis aura beaucoup de mal à repartir chez lui.
Une histoire pour les 8 ans et plus.
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Excellent : du début à la fin.
De l'humour (et pas de la vulgarité ni du vocabulaire ras les pâquerettes pour faire "D'jeunes"), un brin de magie, un brin d'écologie, rythmé et drôle... est-ce que je l'ai déjà dit ? :)
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Louis n'est pas enchanté (c'est le moins qu'on puisse dire) à l'idée d'aller passer ses vacances chez sa grand-mère, surnommée « Mémé Kalachnikov ». Il faut préciser qu'elle vit seule au milieu de la forêt, sans télé ni jeux vidéos et qu'elle possède un caractère assez particulier, voire complètement terrifiant.
Mais il faut bien une telle personnalité pour affronter les dangers qui menacent la forêt !
Un roman facile d'accès qui se lit avec plaisir. le personnage de la mémé est truculent, le récit mêle action, fantastique et humour pour parler de relation inter-générationnelle, découverte de l'autre et protection de la nature avec habileté. Un bon moment de lecture à proposer aux lecteurs de 8-11 ans.
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