Mort, tu m'as mis pour que je mue
Dans cette étuve où mon corps sue
Tous les excès de mon jeune âge.
Tu lèves sur tous ta massue,
Mais personne pourtant ne mue
Et en changeant ne devient sage.
Mort, le sage craint ton passage.
Maintenant, c'est à son naufrage
Que chacun va ou qu'il se rue:
Aussi moi j'ai tourné la page,
J'ai quitté plaisirs et orages:
Qui ne s'essuie, à tort il sue.