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Cécilia Guerreiro (Autre)
EAN : 978B0B2N5DL8F
398 pages
(28/05/2022)
4.67/5   3 notes
Résumé :
Marjorie, fraîchement séparée, emménage avec ses deux filles dans une maison située dans un village perdu.
Octavie habite la maison voisine, depuis bien longtemps. Elle voit d'un très mauvais œil cet emménagement.
Tout oppose ces deux femmes...dans ce thriller, où passé et présent se confondent, tous les coups bas sont permis...
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Sabrina signe avec ce roman son 1er thriller et j'espère que ce ne sera pas le dernier. J'ai été happé dès les 1eres pages dans cette histoire à 2 voix : Celle de Marjorie et de ses deux filles, Michelle et Estelle, qui ont quitté amis, maison et région pour emménager dans une petite maison à la campagne et feront connaissance avec leur nouvelle voisine, Octavie, froide et austère et qui voit d'un mauvais oeil l'arrivée de cette nouvelle famille.
Au fils des pages, l'auteure voit dévoile petit à petit ses personnages, leurs personnalités et surtout on cherche, et ce fut mon cas, quel est leur secret. Elle vous donne des petits indices sans trop en dévoiler mais surtout pour attiser votre curiosité, en alternant des passages sur leur vie présente et sur leur vie passée.
Tous les personnages ont leur rôle à jouer dans cette histoire et l'auteure a mis le paquet sur la psychologie de ses personnages : Gaël, le père d'Estelle et Michelle, un manipulateur narcissique, Marjorie, une mère avant tout qui devra faire face aux ressentis de ses deux enfants et se défaire d'une emprise qui l'a enfermé dans un cercle vicieux. Et le personnage d'Octavie qui n'hésitera pas à manipuler une jeune enfant, un père de famille pour arriver à ses fins.
On ne s'ennuie pas une seule seconde. J'avais beaucoup de mal à lâcher ce roman. Je disais toujours ; encore quelques pages et j'arrête. Qui n'a jamais eu ce sentiment de ne pas pouvoir lâcher une histoire parce qu'il faut absolument connaitre la suite ?
Vous avez tous les ingrédients pour passer un bon moment de lecture : manipulations, haine, horreur, disparitions, naïveté mais aussi courage pour affronter ce que l'auteure a réservé à ses personnages.
Un grand merci à Sabrina pour ce 1er thriller.
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Je suis désolée de le dire ainsi, mais j'ai littéralement détesté Octavie. Pas le livre, non, mais bien le personnage ! J'ai eu la chance de rencontrer Sabrina sur un salon, après avoir réalisé une interview après la sortie de son livre, et j'ai eu très envie de le lire. C'est désormais chose faite. En quelques heures seulement ! J'ai complètement été séduite par Marjorie et ses deux filles, j'ai ressentie pour elles trois une énorme empathie. Mais alors j'ai détesté Gaël et surtout Octavie. J'ai passé mon temps entre désolation et colère, mais quelle colère. Des sentiments contradictoires n'ont fait que se bousculer au fur et à mesure de ma lecture, en fonction des personnages. J'ai adoré la construction du roman, entre passé et présent, qui laissait planer de plus en plus de suspense et ça, j'ai adoré ! C'est d'ailleurs tout ce que j'attends de ce type de roman. Et même si je m'étais un peu douté de la fin, ça n'a en rien gâché mon plaisir. C'est vraiment un livre que j'ai pris plaisir à lire, mon seul regret est de l'avoir lu trop vite et d'avoir cette impression de ne pas en avoir assez profité !
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
avait compris qu’ils avaient atteint le point de non-retour tous les deux et qu’il ne franchirait plus jamais le seuil de sa porte. Un matin, il n’était plus dans la maison et ce constat n’avait pas soulevé une avalanche d’émotions en elle. Elle n’avait pas regretté leur vie commune. Mais elle était seule, et, même si elle s’en accommodait la plupart de temps, il y avait certains moments où le silence de la maison était bien pesant. — Je sais très bien ce que tu me dirais, Gui. Que nous ne sommes pas venus nous installer dans ce paisible pavillon pour supporter un voisinage des plus détestables. Que nous payons nos impôts et sommes d’honnêtes citoyens, propres sur nous. Parvenue au bas de l’escalier, elle s’était assurée, d’un simple coup d’œil, que la porte était bien fermée. Elle se devait d’être vigilante. Tout le monde savait qu’elle était seule. Elle pourrait être la proie de personnes malintentionnées.
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Elle n’était pas le genre de femme à se maquiller de façon trop criarde. Mais elle aimait prendre soin d’elle. Elle mettait un léger fond de teint pour unifier sa peau, un trait de khôl sur les yeux et du mascara sur ses cils. Souvent elle mettait aussi un rouge à lèvres léger et brillant, du gloss, sur ses lèvres. Gaël commença à lui faire remarquer, le soir, quand elle se couchait qu’elle était une femme magnifique, et ceci, sans aucun artifice.
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Pour la bagatelle, il lui suffisait de fermer les yeux et de penser à autre chose pendant que monsieur ahanait au-dessus d’elle. Mais dès qu’il l’effleurait ou se montrait d’humeur romantique, elle avait envie de l’étriper. Elle tut cette aversion le plus longtemps possible tout en sachant que ça ne pourrait pas toujours être le cas. Il allait devoir comprendre à qui il avait affaire.
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Elle avait dix-neuf ans et était toujours vierge. Elle avait échangé quelques baisers avec des flirts, mais ça n’était jamais allé plus loin. Environ une semaine après le passage de Gaël (elle était en train de regretter de ne pas avoir eu le courage de lui téléphoner) alors qu’elle fermait le salon et allait jusqu’à sa voiture, elle l’avait aperçu sur le trottoir d’en face. Il était si beau ! Il avait de l’assurance et un charme fou. Il portait un simple jean et une chemise noire dont les deux premiers boutons étaient ouverts, dévoilant un torse large et puissant.
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La jeune femme avait levé les yeux vers lui. Il fut surpris de la couleur qu’ils avaient. Ils n’étaient ni bleus ni verts…ils tiraient sur le gris et le fixaient de façon méfiante. Puis, la jeune femme se désintéressa de lui et continua de chercher. Guillaume n’allait pas insister. Mais quelque chose dans ce regard le déstabilisait…il avait envie d’aider cette jeune femme, mais il sentait, confusément, qu’elle allait se braquer et l’envoyer paître s’il se montrait trop insistant.
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