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Claire Castaigne est notaire salariée dans une prestigieuse étude de la rue de la Paix à Paris où la pression est constante ; excellente mais atypique dans sa profession, elle est tatouée, fait de la moto et lit Camus et Bourdieu. On suit à la fois les personnes impliquées dans les dossiers dont elle a la charge et ses nombreux collègues à la vie souvent mouvementée. ● J'avais beaucoup aimé le premier volet de ce récit, Les Actes, publié l'année dernière (2019), où l'on découvrait le fonctionnement d'une étude notariale de l'intérieur. Je dois dire que cette suite m'a beaucoup déçu. Alors que dans le premier volume, les personnages secondaires m'avaient paru bien caractérisés, dans celui-ci, les personnages, beaucoup trop nombreux, sont réduits à n'être que de simples apparitions, parfois de simples noms. On s'y perd complètement. Les différents dossiers que les notaires ont à gérer se mélangent, on n'y comprend plus rien. La vivacité du ton est toujours bien présente, mais il n'y a plus d'intrigue, on a affaire à une simple juxtaposition de dossiers (et de scènes de sexe). du coup, on a bien du mal à s'intéresser à ce qui se passe puisqu'il n'y a aucune ligne directrice. Même dans les dialogues on perd souvent le fil et on ne sait plus qui parle. ● On a vraiment l'impression que l'auteure ne fait absolument rien pour aider son lecteur, voire cherche à le perdre. Je me demande comment l'éditeur n'a pas fait retravailler ce texte à l'auteure dont le talent réel est apparu dans le premier tome mais qui ici me semble complètement gâché. le personnage De Claire est certes original et intéressant mais il lui faut une histoire. Il aurait fallu réduire drastiquement le nombre de personnages, en creuser la psychologie, et construire une vraie intrigue dans un roman moins long et moins dilué. ● En tout cas, ne lisez pas ce tome sans avoir lu d'abord Les Actes. Même en l'ayant lu on ne comprend pas tout, alors sans l'avoir lu on ne doit rien comprendre du tout, car certains dossiers du premier tome réapparaissent dans le second.
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Mais qu'est-il donc arrivé à Cécile Guidot entre la publication de Les actes, son précédent roman qui nous emmenait à la découverte d'un cabinet de notaire, et l'écriture des Volontés ? Moi qui me réjouissais de retrouver Claire, la jeune notaire héroïne du premier tome, et les différents associés du cabinet, chacun avec sa personnalité et son caractère bien marqué, j'ai vite déchanté en lisant cette suite.

Passé les cent premières pages où on se dit qu'il est normal que l'auteur nous familiarise à nouveau avec les différents protagonistes en reprenant les éléments du premier roman, je me suis vite rendu compte que ce serait finalement l'ensemble de ce livre qui allait continuer ainsi. Dans Les volontés, l'auteur semble donc ressasser les mêmes affaires et cas découverts au tome 1 et étirés indéfiniment : non seulement c'est sans doute incompréhensible pour le lecteur qui n'aurait pas lu le précédent épisode mais surtout on s'ennuie très vite et on a une tenace impression de remplissage. Comme par ailleurs, l'auteur entremêle ces cas concrets qui faisaient tout le sel du roman avec des pages et des pages d'introspection et réflexions pseudo-philosophique des personnages (tout y passe : l'enfance difficile de Claire, les relations homme-femme, la reproduction des élites et les classes sociales...), le roman se traine et semble n'aller nulle part. Ajoutons à cela des scènes de sexe un peu hot qui parsèment l'intrigue de ci de là et frôlent souvent le ridicule, et le pauvre lecteur se demande vite ce qu'il est venu faire dans cette galère !

Ce roman m'a donc laissé l'impression d'un énorme ratage, dommage car l'auteur a un vrai talent pour brosser le portrait de personnages très réalistes et surtout nous intéresser aux mille turpitudes que peuvent cacher les affaires ordinatrices d'un cabinet de notaire. de ci de là émergent quelques scènes réussies qui nous font encore plus regretter que l'auteur n'ait pas été plus inspirée pour ce deuxième opus : dommage, il manque une vraie trame et une vraie intrigue pour que Les volontés ne donne pas juste l'impression de faire du remplissage et d'enchaîner des scènettes sans lien les unes avec les autres. C'est d'autant plus râlant que le premier tome se terminait sur plusieurs intrigues non résolues qui auraient pu donner largement matière à une suite : c'est raté !
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Les volontés,

D'une part de traiter honnêtement les affaires dans le respect des intérêts du client ; d'autre part de réussir sa vie affectueuse et d'avoir une vie sociale même quand on est interpellé par des parcours de vie complexes.
Cependant, une reforme du notariat est en cours et, ce monde qui fonctionne en "vase clos" pressent ses normes prochainement chamboulées.

Voici un ouvrage qui propose une immersion dans le milieu des notaires avec en filigrane une analyse des interactions humaines au détour de chaque dossier à l'étude. Néanmoins, les propos s'enchaînent sans trame précise. Aussi, la profane en droit que je suis a eu du mal à s'accrocher.
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Je reste interdite après cette lecture. Malheureusement dans le mauvais sens du terme. C'est vraiment rare et je peux les compter sur les doigts d'une main : j'ai arrêté ma lecture en cours de route.
J'imagine toujours qu'il se cache quelque chose, qu'un auteur veut nous transmettre une histoire, et par respect pour ce travail de longue haleine qu'est l'écriture, je ne peux me résoudre à quitter une lecture mais là... C'était trop pour moi !

J'ai été noyée par le nombre de personnages, après le premier tiers du livre j'étais encore perdue : on passe de l'un à l'autre, la psychologie intime de chacun n'est pas recherchée et je n'ai pu m'attacher à aucune histoire personnelle.
Car ce sont bien des histoires intimes, celles de notaires appartenant à une étude prisée de la rue de la Paix à Paris, qui ont des états d'âmes, qui vivent en cercle (très) fermé voir en huit clos et dont les sujets de conversation tournent principalement autour du sexe.
Je n'en dirai pas plus car je n'ai trouvé aucun intérêt à la lecture, on passe d'affaires en affaires, de dossiers superficiels en familles déchirées, qui règlent leur compte. J'aurais préféré que l'auteure s'attarde sur l'un de ses personnages, pour nous permettre d'explorer plus avant sa personnalité et se plonger dans une affaire plutôt que d'être confronté à une myriade d'histoires plus invraisemblables les unes que les autres finalement traitées qu'à la manière de simples dossiers sans existence propre.
J'imagine que c'est certainement le quotidien de nombreux notaires. Accueillir et aider des gens qui étalent leur linge en public, mais j'ai trouvé trop de brusquerie dans ce texte. Même si l'on suit une chronologie, je me suis sentie déboussolée par la masse d'information dépenaillée. Et si cela fonctionne dans un travail de la vie quotidienne, dans un roman la magie n'opère clairement pas.

Une lecture certainement pas faite pour moi, dans un milieu qui ne m'attire absolument pas et que je n'ai pris aucun plaisir à découvrir, passons les détails.
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Arrêt de lecture à la page 250 , trop de personnages insipides , trop de sexe et de successions caricaturales mais hélas parfois bien vrai ! Mon mari a été notaire à la campagne, il a aimé défendre sa profession pour la faire évoluer. Quand il allait à Paris, il s'insurgeait de voir beaucoup de notaires parisiens richissimes , nul en notariat , esclavagiste avec leurs clercs , prétentieux sans humanité un vrai milieu sans intérêt. Heureusement d'autres sont à l'écoute de leurs clients et deviennent parfois amis avec eux , inventent des solutions possibles pour les aider pour leur patrimoine et ne sont pas si riche que ça, car ils gagnent que un pour-cent pour leur étude et employés , tout le reste sont des taxes d'état !
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Après Les actes, Cécile Guidot nous offre une nouvelle immersion dans le monde feutré du notariat. On y retrouve Claire, la jeune notaire tatouée, et ses collègues plus guindés mais dans une forme loin d'être olympique…

Que s'est-il donc passé entre Les actes et Les volontés pour que ce second tome des aventures d'une notaire trentenaire plutôt rock'n roll soit à ce point loupé ? La déception est à la hauteur de l'attente que j'avais en découvrant la sortie de ce nouveau titre de Cécile Guidot. Je me faisais une telle joie de retrouver cette étude notariale avec son lot de notaires associés cyniques et de stagiaires prêts à tout pour gravir les échelons. Je pensais savoir à quoi m'attendre : des saynètes qui m'en apprendraient beaucoup sur la nature humaine tout autant que sur le droit de la famille. Hélas, les petites histoires croustillantes sont noyées dans un déluge de descriptions et de dialogues sans intérêt. Aucune histoire ne se dessine vraiment dans ce roman, c'est un fatras assez indigeste avec une foultitude de personnages qu'on a bien du mal à resituer et des dialogues qui s'enchaînent sans que l'on ne comprenne qui parle. J'ai tenu un tiers du livre mais je n'ai pas réussi à poursuivre au-delà car plus j'avançais moins je voyais où l'auteure voulait nous emmener.

Non vraiment, je ne peux pas vous conseiller cette lecture. En revanche, je vous invite avec plaisir à lire son premier tome, Les actes. Si vous avez toujours rêvé d'être une petite souris pour observer la vie de vos contemporains, vous devriez y trouver votre compte.


Lien : https://www.lettres-et-carac..
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📌 Claire est une notaire assistante peu conventionnelle dans un office notarial. Dans cet univers particulier, les relations professionnelles se résument plus ou moins à de la rivalité et à une course à la promotion pour devenir associé. Dans un contexte politique hostile, lié au projet de réforme du gouvernement Hollande, l'auteur nous raconte au fil des pages les dossiers peu ordinaires que le personnel de l'office est amené à traiter, tout en dévoilant parallèlement des pans de leur vie personnelle. On découvre aussi l'histoire dramatique ou originale des clients.

📌 Désolée de l'avouer, mais je me suis perdue dans le nombre important de personnages qui défilent dans l'histoire. L'auteure nous propose des phrases longues qui nécessitent parfois une relecture à des fins de compréhension. Dans le quotidien de cette fourmilière, on passe d'un personnage à un autre ou d'un dossier à un autre sans avoir pu identifier forcément de qui ou quoi on parle. Tout s'emmêle par manque de paragraphe marqué ou d'une nécessaire liaison. Côté informations, on en recueille un nombre conséquent sur les règles de donation ou de succession car il ne s'agit pas de dossiers courants. Et du côté des personnages, on découvre des pans de leur vie autant personnelle qu'intime (avec des scènes de sexe). le personnage de Claire est complexe. Si elle fait preuve de droiture dans son métier, c'est une solitaire dont la vie est faite d'ombre et de lumière.

📌 510 pages de lecture (et parfois de relecture) laborieuse et sans saveur particulière pour moi. Je reconnais à l'auteure une belle plume, un vocabulaire riche, et une connaissance incontestable de l'univers particulier des notaires. Mais j'ai ressenti une lenteur continue dans une histoire dont on ignore vers quelle fin elle se dirige.
Je n'ai terminé ce roman que parce qu'il fait partie de la sélection au #prixdeslecteursu2021 et que je dois en faire un retour.
Personnellement je suis passée complètement à côté de ce roman et ne me suis attachée à aucun personnage. J'espère que d'autres lecteurs y auront trouvé un intérêt certain.


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Il y a un peu moins de deux ans, j'avais bien apprécié 'Les actes', le 1er roman de Cécile Guidot qui décrivait la vie d'une étude notariale, avec les problèmes classiques des trentenaires qui y suaient corps et âmes, et les affaires de famille, secrets et dissimulations en tous genres apportés par les clients.

Quand j'ai vu qu'il y avait non pas une mais deux suites, je n'ai pas hésité une seconde et bien mal m'en a pris ! 

Après une année sabbatique à vadrouiller autour du monde et à faire tatouer sur ses avant-bras des figures qui représentent son moi intime, Claire vient d'intégrer une étude notariae prestigieuse, rue de la Paix à Paris, régie d'une main très ferme et très machiste par un notaire à l'ancienne qui cache bien des secrets ! 

De (trop nombreux) clients, des collaborateurs aux problèmes personnels qui affectent leurs discernement, une exploitation du personnel, des notaires assistants surbookés qui rivalisent entre eux pour accéder au graal : devenir associés, Trop de monde, trop d'histoires qui se croisent et s'entrecroisent avec des personnages parfois si mal définis que j'ai eu du mal à les discerner dans certains dialogues ! 

Bref, si le coup d'essai était réussi, cette suite aurait mérité une bonne relecture pour en éliminer tout le surplus qui n'apporte rien au propos, que ce soient les considérations religieuses ou politiques qui en effacent l'essentiel : la vie d'une étude et de ses clients !

Bref, une déception ... mais j'ai enchaîné aussitôt sur le troisième volet de cette trilogie !  
Lien : http://les-lectures-de-bill-..
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J'ai été attirée par ce bouquin, car la promesse semblait tentante, parler des humains que l'on gère à travers d'un boulot aussi complexe que le notariat.
Alors ce qui est dommage, c'est que je n'ai pas lu le tome un, et un index des personnages aurait été le bienvenu, parce qu'ils sont nombreux. Il y a les employés de l'étude, et les clients...
On a deux bouquins en un, l'histoire de Claire, et les dossiers de son étude notariale.
Ce que j'ai aimé, le parcours de cette notaire atypique, le personnage et ses réflexions sur la vie.
J'ai aimé aussi, les dossiers complexes qu'elle doit gérer avec toujours l'humain au centre.
Ce que j'ai moins aimé, les dialogues, où on est complètement perdu ! On ne sait pas toujours qui parle à qui, c'est le boxon ! J'ai du souvent faire des retours en arrière pour m'y retrouver, mais même comme ça, ce n'était pas forcément clair !
Bref, je devrais peut-être lire le tome un? qui semble selon les critiques des autres babéliotes, plus clair dans son ensemble, mais sinon j'ai passé un bon moment de lecture, si j'oublie le fouillis de construction de ce livre.
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Très très décevant... J'avais dévoré "Les actes" que j'avais trouvé passionnant, révélateur du quotidien et surtout des dessous de la vie d'une Etude. Je m'attendais donc à ce que ce deuxième volume poursuive dans ce sens. L'auteure - et l'éditeur - se sont visiblement égarés. le titre est usurpé : il aurait mieux valu choisir "Les obsessions" tant Cécile Guidot se lâche sur les délires sexuels de ses personnages. Plus on avance dans la lecture, plus on a l'impression que la sexualité de ses personnages constitue l'essentiel de ce qu'elle voulait dévoiler, mais ce n'est pas du tout prévisible pour le lecteur qui achète son livre ! Il y a là selon moi une forme de tromperie car rien ne le laisse présager.
Par ailleurs, les personnages sont bien trop nombreux et on perd très vite le fil. On lit et on finit par savoir que la page suivante sera dédiée aux ébats et fantasmes sexuels des personnages. Lassant.
Je ne lirai pas la suite puisqu'il semble qu'il y en ait une. Cécile Guidot a définitivement perdu une lectrice.
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