Le tribut des Dieux, tome 1 : Octavia

J'ai un avis mitigé sur ce livre. le début est barbant mais par quelle magie si je peux dire, j'ai continué à lire et me voilà partie dans une lecture dévorante ! Je n'arrivais plus à stopper cette lecture qui m'a obsédé. Jusqu'à retomber sur du platonique et ennuyeux vers la fin.

C'est bien entendu mon ressenti, il est écrit de façon fluide mais j'ai ressenti trop de fois ce côté adolescent et gamin qui me prenait la tête. Des réflexions de la part de l'auteur qui étaient placées la… pour quoi?

Je ne sais pas si j'irai m'engager dans le tome 2.
J'ai apprécié tout de même!

Le concept de ce roman avait tout pour me plaire puisqu'il lie mythologie et magie. le personnage principal, Octavia, ainsi que les personnages secondaires, Théodore, Clémence et Aleksei, sont des magiciens qui étudient dans une école de magie. Chaque magie est liée au panthéon de dieux mythologiques : mythologie grecque, nordique, azthèque, etc… Je me suis laissée emportée par cette lecture même si l'univers mythologique n'est pas suffisamment développé à mon goût. J'ai en revanche apprécié l'idée que les dieux ne sont pas immortels et qu'ils doivent se choisir un héritier parmi la population “magique”. L'intrigue de fond est donc intéressante et bien menée, du début à la fin, malgré une violence qui va crescendo.

L'alternance des “voix” rend la lecture agréable et entraînante : chacun des chapitres est centré sur un personnage, ce qui permet de développer l'histoire selon son point de vue. Il faut dire que ces 4 personnages sont totalement différents - et assez caricaturaux. Seul un personnage évolue réellement au cours du roman - évolution qui trouve sa logique à la fin mais qui ne m'a pas réellement plu.
Octavia m'a mise mal à l'aise et je ne me suis pas du tout retrouvée en elle : marquée par le drame qu'elle a vécu, elle est têtue, irréfléchie et ne se préoccupe aucunement des autres et de leur ressenti. J'aurais aimé une évolution sur ce point, des remords plus marqués face au meurtre de quelqu'un. Une capacité de recul et de réflexion face aux demandes du dieu. J'aurais aimé qu'elle apprenne de ses erreurs. [/maquer]
Des personnages plus complexes auraient donc été bienvenus.

Pour conclure, ce roman a été tout de même une lecture prenante et divertissante et je pense me laisser tenter par le 2e tome.

Dans ce premier tome on suit les aventures d'Octavia et son arrivée au sein de l'académie de magie. Elle a vécu un drame : ses mères et son frère sont décédé dans un terrible incendie dont elle seule est rescapée. Son objectif ? Ramener sa famille à la vie. Elle décide alors de s'initier à la dangereuse et très mystérieuse magie du sang, espérant qu'elle lui permettra de ressusciter ses proches.

En parallèle nous suivons la vie d'un des Dieux Khors. Je dit l'un des dieux, car il ne le sera que pour une durée de 100 ans. Une fois le siècle écoulé, il devra choisir un mortel pour lui succéder et reprendra le cours de sa vie de mortel.

Je trouve l'ambiance du livre et le concept très immersif et original. L'atmosphère fantastique et sombre et accrocheuse, et j'ai beaucoup aimé ce concept de succession de mortel dans la peau des divinités, comme si être un dieu était un CDD 😂.
Octavia est plus proche de l'anti-héros que de l'héroïne classique. Elle est très antipathique, secrète et la construction de son personnage est complexe à la psychologie fascinante.
C'est une fille qui a un objectif et qui ne reculera devant rien ni personne pour y parvenir. Et j'ai trouvé déroutant d'avoir ce genre de profil comme perso principal.

Les autres personnages sont, je trouve, beaucoup plus attachants. Même si un peu en retrait dans la première partie, ils prennent plus d'importance dans la seconde. Théodore est adorable et ne mérite pas ce qui lui arrive, Aleksei est indispensable et j'adore son caractère. Quant à Clémence, c'est un personnage qui a une évolution très surprenante !

Cependant j'ai trouvé le temps long en lisant ce livre… je ne saurais pas réellement dire pourquoi, je pense sûrement que c'est une question de rythme que j'ai trouvé lent par moment. En plus de cela, j'ai trouvé l'histoire prévisible en découvrant la quasi-totalité des plot-twist à l'avance.
Je pense aussi que j'ai été dérouté par le fait que je n'ai pas réellement réussi à m'attacher aux personnages.

Je suis donc très mitigée sur ce tome 1 mais j'ai quand même hâte de retrouver ces personnage et de connaître la suite de l'aventure des dieux.

J'ai lu ce roman après l'avoir vu passer plusieurs fois sur bookstagram, bourré de commentaires élogieux sur l'utilisation des panthéons mythologiques. Après lecture, je dirais qu'il est vrai que la manière dont sont présentés les Dieux est assez originale. Cependant, j'ai trouvé de nombreux défauts à l'histoire qui m'ont déplu. Sur la structure, l'autrice introduit une ellipse au début du roman qui zappe tellement de choses que l'on se demande si on n'a pas oublié de lire un chapitre : les personnages réalisent une cérémonie pour choisir leur magie... puis atterrissent sur une île quelques pages plus tard afin de sauver des enfants d'une secte en essayant de l'intégrer (?). Je n'ai pas compris à quel moment l'héroïne avait convaincu ses camarades de l'accompagner pour cette mission qui ne semblait engager qu'elle. Par ailleurs, au niveau du récit, j'ai eu l'impression de lire deux intrigues de deux romans qui s'entremêlent, mais avec des tons différents. Si le récit concernant Octavia penche vers le Young adult avec des aventures liées à un groupe de jeunes, celui concernant les dieux semble plus mature avec des intrigues politiques intéressantes. J'ai pour ma part préféré les intrigues des dieux, car le personnage d'Octavia m'a très vite agacée. Certes, elle traduit les sentiments d'une jeune fille en travail de deuil suite à la perte de sa famille avec tout ce que cela implique (colère, tristesse, impossibilité de tourner la page), mais ses décisions sont toujours irréfléchies et entraînent de graves conséquences pour le groupe. Elle va même jusqu'à tromper et mentir pour parvenir à ses fins. C'est une approche assez originale pour une héroïne, mais ses actions m'ont très vite lassée. J'ai beaucoup apprécié les rebondissements en fin de roman sur les deux intrigues, qui apportent une nouvelle vision de l'univers. Je n'ai pas tout compris aux Panthéons, qui semblent mélanger beaucoup de mythologies différentes, ni au fonctionnement des dieux qui semblent redevenir humains après 100 ans (?). Bref, une lecture qui ne m'a convaincue qu'à moitié, en espérant que le tome 2 soit plus explicite et moins centré sur un personnage agaçant.

Ce livre me laisse assez dubitative. Je l'ai bien aimé. Sans plus.
L'histoire est plutôt originale et l'univers est intéressant. C'est une lecture très sympathique, le style est fluide. On suit plusieurs personnages, ce qui donne des points de vue différents sur l'histoire. Cependant, plusieurs choses m'ont tout de même dérangée.
Ce sont surtout les personnages eux-mêmes qui me gênent. Certains sont trop linéaires, d'autres trop irrationnels. Il leur manque, à mon sens, la complexité de l'être humain qui donne réellement vie aux personnages. du coup, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Certains personnages secondaires auraient pu être intéressants mais ils manquaient trop de profondeur.
Le déroulé de l'histoire est pas mal, malgré quelques raccourcis et clichés. Après un début qui accumule les longueurs, l'histoire commence à se mettre en place avec des actions qui s'enchaînent jusqu'à un final haut en couleurs.
Il y a pas mal d'idées intéressantes, mais non suffisamment exploitées à mon sens. Ce fut malgré tout une lecture bien agréable.
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Dans l'univers de Bleuenn Guillou, toutes les mythologies se sont donné rendez-vous au panthéon des dieux – qu'elles soient grecque, nordique, amérindienne,… – et leurs magies se sont vues déclinées en neuf branches. Tous les cent ans, les dieux choisissent un élu parmi les mortels pour prendre le relais tandis qu'eux-mêmes repartent vivre sur Terre l'existence humaine qu'ils avaient ainsi laissée en suspens un siècle auparavant. Leurs principaux devoirs ? Préserver le libre arbitre selon le principe de non-ingérence dans les affaires des mortels, et garder farouchement le plus grand des secrets : les dieux ne sont pas immortels.

Suivant l'exemple de sa famille, Octavia fréquente une Académie de Magie pour apprendre à maîtriser et développer ses dons. Pourtant, cette rentrée scolaire n'a rien à voir avec les précédentes. Il y a peu, ses deux mamans et son frère aîné ont péri dans l'incendie de leur maison, qui l'a elle-même laissée estropiée. Traumatisée par un deuil ingérable, elle perd pied et décide de suivre l'appel d'un autre panthéon, celui de Buluc Chabtan, le dieu maya de la guerre et du sacrifice humain. Autant dire que cela n'augure rien de bon… Faute de pouvoir obtenir sa revanche sur la vie, Octavia joue le tout pour le tout. Elle invoque son nouveau protecteur pour l'implorer de ressusciter les siens. Mais comme souvent, toute magie a un prix, dont Octavia n'a pas forcément conscience. Elle va dès lors entraîner ses camarades de classe Théodore, Alekseï et Clémence dans une quête impossible, afin de remplir sa part du marché conclu avec Buluc Chabtan pour retrouver sa famille.

L'autrice nous offre un récit bien rythmé, entre les tribulations d'Octavia et le parcours du dieu Khors qui nous permet de mieux appréhender la notion de divinité dans ce monde tel qu'il nous est dépeint. Elle nous parle de la difficulté à faire son deuil en de pareilles circonstances. Octavia a tout perdu, elle n'a plus de socle sous ses pieds, elle s'enlise. Malheureusement, je suis restée en partie extérieure à son parcours parce qu'elle met tant de hargne à vaincre et affiche tant d'indifférence envers ses compagnons qu'il est compliqué de l'apprécier. Elle apparaît blessée au-delà de l'imaginable, bien évidemment, mais aussi égoïste, froide et calculatrice. Elle cumule les mensonges, sans honte, même lorsqu'elle se fait prendre la main dans le sac. Rien ne compte en dehors de ses propres attentes et tant pis si d'autres doivent en faire les frais en cherchant à l'épauler dans sa quête de résilience. Clémence et Théodore sont plus nuancés, et donc plus attachants, mais on peine à entendre leurs voix au coeur de la démesure déployée par leur amie commune.

De la même façon, j'ai trouvé difficile à croire que tant de gens soient prêts à abandonner leur vie, leurs proches, tout ce qui fait qu'ils sont eux et pas autres – et ce, pendant cent ans (tout ce qu'ils ont connu sera mort et enterré d'ici là) – pour au final n'obtenir aucun pouvoir réel. Les dieux s'interdisant d'interférer avec l'Histoire des mortels, même en pleine Guerre Mondiale, ils en sont réduits à traîner dans leur royaume, oisifs, entre fiestas improvisées et séances de lecture. Comme un potentiel inexploité. Buluc Chabtan est toutefois parvenu à me divertir avec ses manigances. Bien qu'absent de l'intrigue la plupart du temps, la toile qu'il a tissée autour des Dieux et des Hommes est méticuleusement diabolique et j'ai adoré cumuler les hypothèses avant d'en connaître le dénouement ! Bleuenn Guillou nous prouve que même en Young Adult, les choses peuvent vite déraper. le monde n'est pas uniquement fait d'amour, de paillettes et de guimauve, et il est facile de se perdre en chemin. Elle nous offre de belles réflexions autour des gourous et des sectes, de leurs dérives, des intérêts personnels qu'elles servent aux dépens de la collectivité. On sent également une volonté de diversité à travers les deux mamans d'Octavia et le vécu de Khors, les origines de Clémence et les obstacles affrontés par sa mère, et encore aujourd'hui, un appel à la tolérance et à l'ouverture d'esprit ne peut pas faire de mal !

Une lecture en demi-teinte, donc. de par son héroïne antipathique et le rôle très réducteur accordé aux dieux. Je m'attendais à être bouleversée par ce qui est arrivé à Octavia et à sa famille, par les conséquences du périple qu'elle a entrepris, mais cela n'a pas été le cas. J'ai suivi le récit avec intérêt sans pour autant me sentir impliquée. Restent quelques jolis rebondissements et une plume qui n'hésite pas à appuyer là où ça fait mal… au grand désarroi de ses personnages !
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Le tribut des dieux est un livre qui fait parler de lui en ce moment. L'univers semblait prometteur alors je n'ai pas hésité à le demander aux éditions Hachette Romans, que je remercie. Octavia vient de perdre toute sa famille dans un incendie. Elle ne désire qu'une chose, les ramener à la vie. Pour cela, elle va intégrer l'Académie, une école de magie. Là bas, elle va faire un pacte avec Buluc Chabtan, dieu maya des morts violentes. Si Octavia accomplit une mission pour lui, il l'aidera à ramener sa famille à la vie. Les pactes avec les dieux ne sont pas sans conséquences.

Je ne vais pas vous mentir, cette lecture n'a pas été une grande réussite pour moi. Il y a des choses qui m'ont vraiment dérangées et d'autres sympas pas assez exploitées. Pour moi, le gros point noir de ce roman, c'est Octavia l'héroïne. Je n'ai pas réussi à la supporter. Cette fille ne parle que pour dire des mensonges à ses amis qui se plient à la moindre de ses exigences. Elle est aussi méchante et égoïste. L'autrice justifie le comportement d'Octavia à cause de son chagrin. Je suis désolée, mais cela n'excuse pas tout. En plus de cela, Octavia vient d'arriver à l'école de magie, elle ne maîtrise pas ses dons et une dizaine de jours plus tard, elle fait des trucs invraisemblables en battant des magiciens plus expérimentés qu'elle. Je veux bien qu'elle ait reçu de l'aide, mais là, c'est too much (oui j'en ai gros contre elle 😅). Vous l'aurez compris, Octavia aura gâché en partie ma lecture.

Les personnages secondaires ne sont pas incroyables non plus. Leur problème, c'est qu'ils ne sont pas creusés. Ils n'ont qu'une façade et sonnent bien vide. J'ai trouvé que c'était le cas pour Théodore et Clémence. Ils n'ont pas vraiment de personnalité. En revanche, j'ai bien aimé Alekseï, qui relève un peu plus le niveau. Ce qui est bien, c'est qu'il y a différents points de vue (ce qui n'est pas plus mal quand on veut faire une pause avec Octavia). J'ai préféré les passages du point de vue du dieu parce qu'ils sont bien plus intéressants.

Ce qu'il y a également d'intéressant, ce sont les différentes mythologies qui sont mises en avant. Nos héros ont des liens avec le panthéon maya, slave, celte ou encore grec. A travers cela, nous découvrons donc différents types de magie. J'ai trouvé dommage que ce côté là ne soit pas plus exploité. J'ai également bien aimé l'idée des dieux mortels qui doivent désigner un héritier et toutes les intrigues que cela engendre. le dieu est alors une entité, un concept. La personne qui le représente est alors titulaire d'un poste et doit rentrée dans l'image préconçue du dieu qu'elle représente. J'aurais bien aimé en savoir plus sur la vie des dieux et leur rôle. L'idée de la secte est également pas trop mal et sûrement celle qui est la plus aboutie.

Pour conclure, vous l'aurez compris, le tribut des dieux est une lecture en demie teinte pour moi. J'ai bien aimé certaines idées comme le concept des dieux. En revanche, il y a de gros points noirs. Octavia l'héroïne est tout simplement insupportable, les personnages secondaires sont creux et les idées manquent de développement. Les âmes sensibles doivent faire attention car ce livre est assez sanglant et morbide. Toutefois, la se termine sur les chapeaux de roue. Je pense malgré tout lire la suite car j'ai été intriguée par l'extrait du tome 2.
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Octavia, traumatisée par la perte dans un accident de toute sa famille se voit choisie par le dieu Buluc Chantan, lorsqu'elle intègre l'Académie de magie. En effet, les dieux ne sont dieux que pour 100 ans et choisissent leur successeur parmi les académiciens. Octavia, animée par sa volonté de ressusciter sa famille signe un pacte avec Buluc qui lui demande de tuer un quelqu'un pour lui. Pour cela, elle aura besoin de ses amis qu'elle entraîne avec elle en leur mentant. Octavia est prête à tout pour revoir ses mères et son frère.
Sa mission va la conduire, elle et ses amis, à la recherche d'un magicien qui vit sur une île et se fait appeler le Clairvoyant par ses disciples, et qui est en fait le chef d' une secte de magiciens.

Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Hachette pour la lecture de ce roman.
Au delà de sa mission, une querelle entre Dieux se joue aussi...

Ce tome 1 met en place un monde où les Dieux changent tous les 100 ans, ce qui constitue une parenthèse dans la vie du mortel qu'ils sont à la base et ensuite ils reprennent le cours de leur vie.
J'ai beaucoup aimé l'univers proposé par l'autrice et les personnages secondaires et la querelle entre les dieux.
J'ai beaucoup moins aimé le personnage d'Octavia, trop autocentrée, et qui semble avoir pour doctrine: la fin justifie les moyens...même si cela doit tout détruire jusqu'à sa plus vieille amitié. Son manque de considération des autres et de discernement m'ont parfois dérangée.
Enfin, une scène particulièrement violente est à noter .... je n'en ai pas vu l'utilité et cela m'a gâché ma lecture.

Une lecture sympa mais... Car il y a un mais (ou plusieurs)...

J'ai mis un peu de temps à terminer cette lecture. J'ai trouvé - au bout d'un moment - que cela traînait en longueur et que c'était répétitif. Je me lassais dangereusement. J'avais malgré tout très envie de connaître la fin. Et même si elle ne m'a pas plu dans son intégralité, je dois avouer que celle-ci ainsi que les deux premiers chapitres du tome 2, ont vivement suscités mon intérêt.

Octavia, qui a perdu sa famille dans un terrible incendie, est certes détestable et ment comme elle respire, prête à tout pour ressusciter ses mères et son frère. Prête à suivre la mission que lui a confié Buluc Chabtan, dieu des morts violentes, prête à mettre la vie de ses ''amis'' en danger. Prête à choisir la magie du sang - attention âmes sensibles (même si nous n'avons pas grand détails, il y a du sang et des entailles régulières, il vaut mieux le savoir). J'ai malgré tout apprécier suivre Octavia dans sa quête sanguinaire.

MAIS j'ai mis une semaine à terminer ce roman. Comme je le disais précédemment, au bout d'un moment j'ai trouvé le récit long et ennuyeux. Et puis, nous avons peu de détails sur l'univers magique et des dieux. D'ailleurs, j'avais cette impression que la magie était comme ''lissée'' et peu exploitée. J'en aurais aimé davantage. Effectivement, nous sommes surtout tourné vers nos personnages, à savoir Octavia, Théodore son ami d'enfance, et deux personnes de l'académie de magie : Clémence et Alekseï.

En parlant d'académie de magie, j'ai été légèrement déçue que nous en sachions pas plus, ce n'était qu'un prétexte pour le début du récit. Donc si vous souhaitez une lecture avec une académie de magiciens en toile de fond : oubliez. Ici, notre histoire nous emmènera ailleurs :
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dans une secte.
[FIN DU SPOIL].

Sinon, j'ai, pour ma part, plutôt bien apprécié la plume de l'auteure. Ça se lit bien. Il y a une alternance de chapitres avec différents points de vues, si vous aimez cela vous serez servi :).

Pour conclure, ce n'était pas une mauvaise lecture. Ce n'est pas un coup de coeur pour autant. Je suis contente d'avoir lu ce roman, car je suis tombée en amour pour la couverture. Et le thème du deuil m'intéresse fortement, de par mon vécu. Je lirais, pourquoi pas, le deuxième tome, qui je l'espère sera plus dynamique et nous apportera plus de détails sur l'univers magique et des dieux. Je finirais avec ceci : faites attention à vos sensibilités. Personnellement, en sensible que je suis, une scène en particulier m'a été difficile à lire.
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celle à la fin du récit.
[/FIN DU SPOIL]

Bien que ce premier tome de la saga le Tribut des dieux soit le premier roman publié de Bleuenn Guillou, cette dernière n'est pourtant pas une inconnue du monde de l'édition. En effet, elle a travaillé pour les éditions Lynks, qui a été repris depuis par les éditions LEHA dont elle est aujourd'hui la directrice du pôle jeunesse. Avec ce roman, elle passe ainsi de l'autre côté de la barrière en proposant à ses lecteurs un univers sombre à l'ambiance pesante et parfois violente. Pour autant, il s'agit bien d'un livre destiné à un public Young-adult. Cependant, je le conseillerai aux plus âgés d'entre eux ou du moins à un public averti. On ne tire pas du tout vers le gore, je te rassure, mais avec les thématiques qu'il aborde, l'état d'esprit de ses personnages et ses quelques scènes sanglantes, la lecture de ce roman n'est pas non plus une promenade de santé! Je l'ai bien aimé mais je n'ai malheureusement pas autant accroché que je le voulais. Je crois que j'avais besoin d'une lecture plus légère quand je l'ai commencé. Je te conseille donc de t'assurer que tu seras en phase avec son atmosphère lorsque tu te lanceras dans ce titre.

J'ai d'abord été très surprise de constater que l'histoire se déroulait dans notre monde, le résumé m'ayant fait pensé qu'il s'agissait plutôt d'un univers fantasy totalement inventé. L'évocation du dieu maya aurait pourtant dû me mettre la puce à l'oreille mais je n'ai pas tilté. de fait, j'ai un peu buggé quand l'un des héros a commencé à parler de brassards lors de la narration d'un souvenir de baignade à la plage. Ça ne collait pas du tout avec le monde rustique, un peu médiéval et peuplé de magiciens que j'avais commencé à m'imaginer! Quelques pages plus loin et après plusieurs indices, j'ai fini par comprendre que c'était bel et bien une réinvention de notre Terre qui nous était proposée avec un monde magique caché, un peu comme dans Harry Potter en somme. La comparaison s'arrête-là, ces deux séries n'ont strictement rien à voir. C'est juste pour t'aider à comprendre ce que je veux dire. Bref, mon imaginaire a dû tout reprendre de zéro et mon cerveau a eu un peu de mal à s'habituer. Je ne sais pas pourquoi j'étais partie vers ça mais le fait est que cela a légèrement perturbé le début de ma lecture.

Une fois accoutumée, j'ai pu profité de ma lecture. J'ai trouvé que la plume était belle et assez entraînante. Par ailleurs, l'intrigue est relativement bien menée et assez surprenante dans le premier tiers car je ne m'attendais à ce que la quête d'Octavia nous mène à ce type d'endroit. Mais ce que j'ai le plus apprécié c'est l'alternance entre le présent et le récit du dieu Khors. J'avoue que le point de vue de ce dernier me permettait de souffler un peu, et ce même si ses chapitres étaient courts, car le quotidien d'Octavia et de ses amis n'est pas des plus joyeux. Tu n'y trouveras pas d'humour ni de franche camaraderie. Je n'ai pas été surprise par la véritable identité de Khors bien que je ne sois pas convaincue que l'autrice ait réellement voulu la cacher tant cela me semblait évident dès le départ.

Je n'ai ni aimé ni détesté Octavia. Elle m'a plus fait de la peine. Aveuglée par la douleur de la perte de ses proches, elle est incapable de penser de manière rationnelle et de réfléchir aux conséquences de ses actes ou aux desseins du dieu maya. Elle n'a qu'un seul but : ressusciter ses proches à tout prix. Pour cela, elle se servira des autres, qu'ils soient proches ou non, mentira et manipulera. Pas question de se remettre en cause, elle doit réussir coute que coute, quitte à mettre tout le monde en danger. Elle n'est pas là pour plaire ce qui la rend assez singulière dans la littérature Young-adult. Si son point de vue est celui qu'on retrouve le plus souvent, nous avons aussi celui de Théodore, Clémence et Aleksei, trois personnes qui aident Octavia. Je ne me suis pas non plus attachée à Théodore, son meilleur ami, ou à Clémence. Cette dernière a d'ailleurs eu plutôt tendance à m'énerver ou m'affliger. En revanche, j'ai beaucoup apprécié Aleksei qui tente d'être la voix de la raison.

En ce qui concerne l'histoire, je l'ai trouvé bien ficelée et j'ai adoré faire le lien entre le récit du dieu Khors et la fin de ce premier tome. Cependant, j'ai eu la sensation que l'intrigue s'essoufflait un peu dans la deuxième moitié et qu'elle peinait à avancer. Heureusement, le final est haletant et riche en révélations. J'ai donc dévoré les derniers chapitres d'une traite.

Ce premier opus pourrait presque se suffire à lui-même, la suite étant portée par de nouveaux personnages, mais je suis curieuse de découvrir les conséquences des actes d'Octavia et ses amis sur le monde magique et les dieux. J'espère cependant que l'univers sera davantage développé car je me pose beaucoup de questions sur l'interaction entre le monde des humains sans pouvoir et celui des magiciens. On sait seulement comment ces derniers acquièrent la magie et qu'ils doivent aller à l'Académie pour apprendre à maîtriser celle du panthéon auxquels ils appartiennent. En revanche, on ne sait rien sur leur structure ni sur ce qu'ils font après avoir quitté l'Académie. C'est bien d'apprendre à utiliser la magie, mais qu'en font-ils ensuite? Par ailleurs, la magie et l'existence des dieux étant cachée aux yeux des autres humains, j'ai trouvé certains faits étranges notamment quand un héros trouve des informations sur un magicien en faisant des recherches dans une bibliothèque normale. Ou alors je n'ai pas compris qu'elle faisait partie du monde magique. J'espère donc qu'on en apprendra plus sur son fonctionnement dans la suite. Réponse en novembre prochain avec le tome 2 Tahira, qu'ils meurent de leurs mensonges!

Et je vais à présent m'arrêter-là, cet avis étant bien trop long! Je ne pensais pas avoir autant de choses à dire
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