Critiques filtrées sur 3 étoiles
Une lecture sympa mais... Car il y a un mais (ou plusieurs)...
J'ai mis un peu de temps à terminer cette lecture. J'ai trouvé - au bout d'un moment - que cela traînait en longueur et que c'était répétitif. Je me lassais dangereusement. J'avais malgré tout très envie de connaître la fin. Et même si elle ne m'a pas plu dans son intégralité, je dois avouer que celle-ci ainsi que les deux premiers chapitres du tome 2, ont vivement suscités mon intérêt.
Octavia, qui a perdu sa famille dans un terrible incendie, est certes détestable et ment comme elle respire, prête à tout pour ressusciter ses mères et son frère. Prête à suivre la mission que lui a confié Buluc Chabtan, dieu des morts violentes, prête à mettre la vie de ses ''amis'' en danger. Prête à choisir la magie du sang - attention âmes sensibles (même si nous n'avons pas grand détails, il y a du sang et des entailles régulières, il vaut mieux le savoir). J'ai malgré tout apprécier suivre Octavia dans sa quête sanguinaire.
MAIS j'ai mis une semaine à terminer ce roman. Comme je le disais précédemment, au bout d'un moment j'ai trouvé le récit long et ennuyeux. Et puis, nous avons peu de détails sur l'univers magique et des dieux. D'ailleurs, j'avais cette impression que la magie était comme ''lissée'' et peu exploitée. J'en aurais aimé davantage. Effectivement, nous sommes surtout tourné vers nos personnages, à savoir Octavia, Théodore son ami d'enfance, et deux personnes de l'académie de magie : Clémence et Alekseï.
En parlant d'académie de magie, j'ai été légèrement déçue que nous en sachions pas plus, ce n'était qu'un prétexte pour le début du récit. Donc si vous souhaitez une lecture avec une académie de magiciens en toile de fond : oubliez. Ici, notre histoire nous emmènera ailleurs :
[SPOIL]
dans une secte.
[FIN DU SPOIL].
Sinon, j'ai, pour ma part, plutôt bien apprécié la plume de l'auteure. Ça se lit bien. Il y a une alternance de chapitres avec différents points de vues, si vous aimez cela vous serez servi :).
Pour conclure, ce n'était pas une mauvaise lecture. Ce n'est pas un coup de coeur pour autant. Je suis contente d'avoir lu ce roman, car je suis tombée en amour pour la couverture. Et le thème du deuil m'intéresse fortement, de par mon vécu. Je lirais, pourquoi pas, le deuxième tome, qui je l'espère sera plus dynamique et nous apportera plus de détails sur l'univers magique et des dieux. Je finirais avec ceci : faites attention à vos sensibilités. Personnellement, en sensible que je suis, une scène en particulier m'a été difficile à lire.
[SPOIL]
celle à la fin du récit.
[/FIN DU SPOIL]
J'ai mis un peu de temps à terminer cette lecture. J'ai trouvé - au bout d'un moment - que cela traînait en longueur et que c'était répétitif. Je me lassais dangereusement. J'avais malgré tout très envie de connaître la fin. Et même si elle ne m'a pas plu dans son intégralité, je dois avouer que celle-ci ainsi que les deux premiers chapitres du tome 2, ont vivement suscités mon intérêt.
Octavia, qui a perdu sa famille dans un terrible incendie, est certes détestable et ment comme elle respire, prête à tout pour ressusciter ses mères et son frère. Prête à suivre la mission que lui a confié Buluc Chabtan, dieu des morts violentes, prête à mettre la vie de ses ''amis'' en danger. Prête à choisir la magie du sang - attention âmes sensibles (même si nous n'avons pas grand détails, il y a du sang et des entailles régulières, il vaut mieux le savoir). J'ai malgré tout apprécier suivre Octavia dans sa quête sanguinaire.
MAIS j'ai mis une semaine à terminer ce roman. Comme je le disais précédemment, au bout d'un moment j'ai trouvé le récit long et ennuyeux. Et puis, nous avons peu de détails sur l'univers magique et des dieux. D'ailleurs, j'avais cette impression que la magie était comme ''lissée'' et peu exploitée. J'en aurais aimé davantage. Effectivement, nous sommes surtout tourné vers nos personnages, à savoir Octavia, Théodore son ami d'enfance, et deux personnes de l'académie de magie : Clémence et Alekseï.
En parlant d'académie de magie, j'ai été légèrement déçue que nous en sachions pas plus, ce n'était qu'un prétexte pour le début du récit. Donc si vous souhaitez une lecture avec une académie de magiciens en toile de fond : oubliez. Ici, notre histoire nous emmènera ailleurs :
[SPOIL]
dans une secte.
[FIN DU SPOIL].
Sinon, j'ai, pour ma part, plutôt bien apprécié la plume de l'auteure. Ça se lit bien. Il y a une alternance de chapitres avec différents points de vues, si vous aimez cela vous serez servi :).
Pour conclure, ce n'était pas une mauvaise lecture. Ce n'est pas un coup de coeur pour autant. Je suis contente d'avoir lu ce roman, car je suis tombée en amour pour la couverture. Et le thème du deuil m'intéresse fortement, de par mon vécu. Je lirais, pourquoi pas, le deuxième tome, qui je l'espère sera plus dynamique et nous apportera plus de détails sur l'univers magique et des dieux. Je finirais avec ceci : faites attention à vos sensibilités. Personnellement, en sensible que je suis, une scène en particulier m'a été difficile à lire.
[SPOIL]
celle à la fin du récit.
[/FIN DU SPOIL]
Était-ce bien ? Oui, MAIS...
Tout ou presque est dit avec ces 5 mots.
Déjà, quand on commence par se demander si l'on a aimé une lecture c'est que la réponse va au mieux être compliquée au pire négative.
Une bonne idée, un personnage tranché, des intrigues, une quête et un amour absolu.
Tout est là pour créer une histoire incroyable pourtant.
En plus on y rajoute de la magie ! Génial sur le principe.
Oui, mais...
Colère, désordre et autres ruminations ont eu raison de l'histoire et de mon envie de découvrir cette héroïne aussi atypique qu'étrange.
En en faisant une boule de colère pure, l'autrice a pris un pari risqué puisque soit on comprend et suis Octavia, soit on n'adhère pas du tout.
Je l'ai trouvé trop extrême pour être crédible.
Ok, perdre sa famille c'est Hiroshima fois 100.
Ok elle n'a pas fait son deuil et reste bien coincée dans les phases de dénis et de colère.
Mais autant de violence et si peu de réflexion, vraiment ?
Ce personnage ne m'a pas embarqué.
Les autres personnages m'ont semblé insipides Alekseï mis à part.
Je ne doute pas que ce livre puisse avoir du succès mais me concernant se fut un peu laborieux
En tous cas merci à Babelio et Hachette Roman pour cette découverte et l'opportunité offerte de découvrir un nouveau monde.
Tout ou presque est dit avec ces 5 mots.
Déjà, quand on commence par se demander si l'on a aimé une lecture c'est que la réponse va au mieux être compliquée au pire négative.
Une bonne idée, un personnage tranché, des intrigues, une quête et un amour absolu.
Tout est là pour créer une histoire incroyable pourtant.
En plus on y rajoute de la magie ! Génial sur le principe.
Oui, mais...
Colère, désordre et autres ruminations ont eu raison de l'histoire et de mon envie de découvrir cette héroïne aussi atypique qu'étrange.
En en faisant une boule de colère pure, l'autrice a pris un pari risqué puisque soit on comprend et suis Octavia, soit on n'adhère pas du tout.
Je l'ai trouvé trop extrême pour être crédible.
Ok, perdre sa famille c'est Hiroshima fois 100.
Ok elle n'a pas fait son deuil et reste bien coincée dans les phases de dénis et de colère.
Mais autant de violence et si peu de réflexion, vraiment ?
Ce personnage ne m'a pas embarqué.
Les autres personnages m'ont semblé insipides Alekseï mis à part.
Je ne doute pas que ce livre puisse avoir du succès mais me concernant se fut un peu laborieux
En tous cas merci à Babelio et Hachette Roman pour cette découverte et l'opportunité offerte de découvrir un nouveau monde.
Tout d'abord, merci à Netgalley et aux éditions Hachette pour m'avoir permis de lire ce premier tome du Tribut des Dieux de Bleuenn Guillou ! La couverture de ce roman a tout de suite attiré mon oeil de passionnée de fantasy et le résumé de l'histoire était particulièrement alléchant : trahison, mensonge, complot et guerres divines, de quoi me convaincre de tenter l'aventure !
Eeeet c'est raté pour moi et ma critique va être, malheureusement, un petit peu sévère. Je ne saurais que trop le répéter : ce n'est que mon avis, qui reflète donc mon ressenti, avec toute sa part de subjectivité. le but n'est pas de détruire le travail de l'auteur mais bien d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé.
Octavia a tout perdu dans un incendie qui a ravagé sa maison et détruit sa famille. Seule rescapée, elle ne parvient pas à se remettre de cette terrible perte. Alors, quand elle rejoint l'Académie pour apprendre la magie du sang, Octavia se met en quête d'un moyen de les ramener. Mais toute magie a un prix et le dieu qui lui répondra pourrait bien une contrepartie bien plus coûteuse. Les dieux, obsédés par leur guerre intestine, se déchirent. D'un côté ceux désireux de préserver le système actuel : choisir celui ou celle qui leur succèdera au bout d'un cycle de cent ans et de l'autre, ceux qui aspirent à l'immortalité. Octavia pourrait se retrouver sans le vouloir l'instrument des dieux. Mais quoiqu'il arrive, Octavia n'en a cure. Tout ce qui lui importe, c'est de ramener sa famille et ce, quel qu'en soit le prix. Alors quand un dieu lui demande de tuer un inconnu, sans s'attarder sur ses motivations, elle accepte. Pour parvenir à ses fins, elle convaincra son meilleur ami Théodore ainsi que Clémence, la fille de la directrice de l'Académie, et Aleksei, l'élève le plus doué de l'école, de l'aider dans sa quête. Faisant fi des principes moraux, elle leur donnera une raison faramineuse pour les persuader.
Mais voilà, là où il y aurait pu y avoir un antihéros que j'aurais adorer détester, j'ai juste détesté Octavia. La jeune fille est absolument antipathique. Quitte à mettre en scène un anti-héros, autant aller jusqu'au bout, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Octavia cumule les défauts : égoïste, antipathique, mythomane, elle est obnibulée par sa peine, sans tenir compte des autres.
J'ai eu l'impression que l'auteur a souhaité conférer une certaine ambiguïté à Octavia mais sans y parvenir. Si la quête d'Octavia est motivée par la peine, cela ne la légitime pas dans ses actes. Alors certes, Octavia n'essaie pas de se donner bonne conscience. En tout cas si peu. Octavia semble savoir ce qu'elle veut et semble prête à tout pour arriver à son objectif. Tout est dans le "semble" parce qu'au final, la jeune femme ne réfléchit pas vraiment à ses actes ni à leurs conséquences, se contentant de foncer tête baissée dans le tas. Tant que ça la mène là où elle veut. Je ne peux m'empêcher de penser à d'autres antihéros d'autres romans plus cohérents dans leur développement. Ces antihéros qu'on déteste mais surtout : qu'on adore détester. Or là, ce n'est pas le cas d'Octavia, qu'il est difficile d'apprécier. Et facile d'être agacé.
Forcément, quand ça n'accroche pas avec le personnage principal, il faut, pour compenser des protagonistes en mesure de compenser. Sauf que Clémence est presque aussi insupportable qu'Octavia. En mal de reconnaissance, elle a une fâcheuse tendance à voler les affaires des autres et a développé une obsession envers Octavia. Sans réelle personnalité, elle se cache la face derrière son hypocrisie. Théodore quant à lui est complètement insipide, bien que gentil et altruiste. le seul qui était un peu plus intéressant que les autres était Aleksei. Mais là où il y aurait pu avoir une réelle ambiguïté, l'auteur s'est contentée de survoler le personnage.
Bleuenn Guillou est ainsi allée à l'excès dans les défauts d'Octavia, Clémence et Théodore et n'a fait que survoler le personnage d'Aleksei. Or c'est dommage, j'aurais préféré l'inverse, Aleksei ayant un potentiel tellement plus important comparé aux autres. Qui plus est, il était très aisé de deviner dès les premières lignes son rôle. J'ai été même très déçue d'avoir bien deviné.
Mais, au-delà des personnages, ce que je regrette le plus c'est l'intrigue. Il manque un fil conducteur. Si la quête d'Octavia est liée à la querelle des dieux, on peine à en mesurer les réelles enjeux et par conséquent à les lier complètement. L'intrigue est trop légère, trop superficielle et les enjeux ne sont pas assez posés. En quoi la quête d'immortalité de certains dieux impacte-t-elle la quête d'Octavia ? En quoi le pacte conclut peut-il avoir une influence sur l'issue de la querelle ? Lorsque je suis arrivée à la fin, découvrant la réponse apportée, j'ai été vraiment déçue : tout ça pour ça...
Il se dégage de tout ça une impression brouillonne, d'histoire pas finalisée. J'aurais aimé plus de profondeur, plus de développement. Ainsi, le panthéon des dieux est un gigantesque fouillis regroupant tous les dieux de toutes les civilisations. Or si quantité et qualité riment, elles ne sont pas synonymes. J'aurais préféré une présentation et une exploitation d'un nombre moins important de dieux pour un développement plus qualitatif, quitte à ce que d'autres dieux soient introduits plus tard. L'aspect civilisationnel et culturel est complètement absent, au profit d'une pseudo-guerre de pouvoir. Les défauts des dieux mais également des mortels auraient dû être leurs forces. Là, ils ne sont même pas leur faiblesse.
L'auteur avait pourtant tout ce qu'il fallait pour faire un excellent roman. Mais il y en avait peut-être trop et c'est comme si le choix avait été fait de tout mettre dans le même pot. Cela donne une jolie couverture au résumé alléchant mais ne laisse guère place à l'exposition d'un travail de fond, dont je ne doute absolument pas de l'existence.
Conclusion
Le Tribut des Dieux a été une lecture sans guère de surprise. S'annonçant comme un roman sombre et violent, ce roman ne fait que survoler un univers qui avait pourtant du potentiel. Mais porté par une intrigue insuffisamment ambitieuse et par des personnages guère sympathiques, je n'ai pas réussi à accrocher.
Lien : https://flowerpanda04.wixsit..
Eeeet c'est raté pour moi et ma critique va être, malheureusement, un petit peu sévère. Je ne saurais que trop le répéter : ce n'est que mon avis, qui reflète donc mon ressenti, avec toute sa part de subjectivité. le but n'est pas de détruire le travail de l'auteur mais bien d'expliquer pourquoi je n'ai pas aimé.
Octavia a tout perdu dans un incendie qui a ravagé sa maison et détruit sa famille. Seule rescapée, elle ne parvient pas à se remettre de cette terrible perte. Alors, quand elle rejoint l'Académie pour apprendre la magie du sang, Octavia se met en quête d'un moyen de les ramener. Mais toute magie a un prix et le dieu qui lui répondra pourrait bien une contrepartie bien plus coûteuse. Les dieux, obsédés par leur guerre intestine, se déchirent. D'un côté ceux désireux de préserver le système actuel : choisir celui ou celle qui leur succèdera au bout d'un cycle de cent ans et de l'autre, ceux qui aspirent à l'immortalité. Octavia pourrait se retrouver sans le vouloir l'instrument des dieux. Mais quoiqu'il arrive, Octavia n'en a cure. Tout ce qui lui importe, c'est de ramener sa famille et ce, quel qu'en soit le prix. Alors quand un dieu lui demande de tuer un inconnu, sans s'attarder sur ses motivations, elle accepte. Pour parvenir à ses fins, elle convaincra son meilleur ami Théodore ainsi que Clémence, la fille de la directrice de l'Académie, et Aleksei, l'élève le plus doué de l'école, de l'aider dans sa quête. Faisant fi des principes moraux, elle leur donnera une raison faramineuse pour les persuader.
Mais voilà, là où il y aurait pu y avoir un antihéros que j'aurais adorer détester, j'ai juste détesté Octavia. La jeune fille est absolument antipathique. Quitte à mettre en scène un anti-héros, autant aller jusqu'au bout, ce qui n'est malheureusement pas le cas. Octavia cumule les défauts : égoïste, antipathique, mythomane, elle est obnibulée par sa peine, sans tenir compte des autres.
J'ai eu l'impression que l'auteur a souhaité conférer une certaine ambiguïté à Octavia mais sans y parvenir. Si la quête d'Octavia est motivée par la peine, cela ne la légitime pas dans ses actes. Alors certes, Octavia n'essaie pas de se donner bonne conscience. En tout cas si peu. Octavia semble savoir ce qu'elle veut et semble prête à tout pour arriver à son objectif. Tout est dans le "semble" parce qu'au final, la jeune femme ne réfléchit pas vraiment à ses actes ni à leurs conséquences, se contentant de foncer tête baissée dans le tas. Tant que ça la mène là où elle veut. Je ne peux m'empêcher de penser à d'autres antihéros d'autres romans plus cohérents dans leur développement. Ces antihéros qu'on déteste mais surtout : qu'on adore détester. Or là, ce n'est pas le cas d'Octavia, qu'il est difficile d'apprécier. Et facile d'être agacé.
Forcément, quand ça n'accroche pas avec le personnage principal, il faut, pour compenser des protagonistes en mesure de compenser. Sauf que Clémence est presque aussi insupportable qu'Octavia. En mal de reconnaissance, elle a une fâcheuse tendance à voler les affaires des autres et a développé une obsession envers Octavia. Sans réelle personnalité, elle se cache la face derrière son hypocrisie. Théodore quant à lui est complètement insipide, bien que gentil et altruiste. le seul qui était un peu plus intéressant que les autres était Aleksei. Mais là où il y aurait pu avoir une réelle ambiguïté, l'auteur s'est contentée de survoler le personnage.
Bleuenn Guillou est ainsi allée à l'excès dans les défauts d'Octavia, Clémence et Théodore et n'a fait que survoler le personnage d'Aleksei. Or c'est dommage, j'aurais préféré l'inverse, Aleksei ayant un potentiel tellement plus important comparé aux autres. Qui plus est, il était très aisé de deviner dès les premières lignes son rôle. J'ai été même très déçue d'avoir bien deviné.
Mais, au-delà des personnages, ce que je regrette le plus c'est l'intrigue. Il manque un fil conducteur. Si la quête d'Octavia est liée à la querelle des dieux, on peine à en mesurer les réelles enjeux et par conséquent à les lier complètement. L'intrigue est trop légère, trop superficielle et les enjeux ne sont pas assez posés. En quoi la quête d'immortalité de certains dieux impacte-t-elle la quête d'Octavia ? En quoi le pacte conclut peut-il avoir une influence sur l'issue de la querelle ? Lorsque je suis arrivée à la fin, découvrant la réponse apportée, j'ai été vraiment déçue : tout ça pour ça...
Il se dégage de tout ça une impression brouillonne, d'histoire pas finalisée. J'aurais aimé plus de profondeur, plus de développement. Ainsi, le panthéon des dieux est un gigantesque fouillis regroupant tous les dieux de toutes les civilisations. Or si quantité et qualité riment, elles ne sont pas synonymes. J'aurais préféré une présentation et une exploitation d'un nombre moins important de dieux pour un développement plus qualitatif, quitte à ce que d'autres dieux soient introduits plus tard. L'aspect civilisationnel et culturel est complètement absent, au profit d'une pseudo-guerre de pouvoir. Les défauts des dieux mais également des mortels auraient dû être leurs forces. Là, ils ne sont même pas leur faiblesse.
L'auteur avait pourtant tout ce qu'il fallait pour faire un excellent roman. Mais il y en avait peut-être trop et c'est comme si le choix avait été fait de tout mettre dans le même pot. Cela donne une jolie couverture au résumé alléchant mais ne laisse guère place à l'exposition d'un travail de fond, dont je ne doute absolument pas de l'existence.
Conclusion
Le Tribut des Dieux a été une lecture sans guère de surprise. S'annonçant comme un roman sombre et violent, ce roman ne fait que survoler un univers qui avait pourtant du potentiel. Mais porté par une intrigue insuffisamment ambitieuse et par des personnages guère sympathiques, je n'ai pas réussi à accrocher.
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Le Tribut des Dieux, Octavia – Bleuenn Guillou
« Octavia haïssait aussi fort qu'elle aimait. »
En participant au Challenge NetGalley, je savais que j'allais avoir des défis à surmonter. Celui de mercredi dernier (25 mai 2022) était particulièrement intéressant et demandait davantage de temps. J'ai choisi de passer une petite annonce afin de me trouver un compagnon de lecture. Après quelques heures, une fabuleuse âme a bien voulu relever le défi avec moi afin de partager une expérience de lecture en commun. Alors, nous lisons donc ensemble le Tribut des Dieux, un Young Adult avec un mélange de Science-Fiction et de Fantasy.
Il ne me reste que quelques jours (5 mai au 5 juin 2022) pour terminer le Challenge NetGalley « Élargir ses horizons » avec la découverte de nouveaux genres et de nouveaux formats. 15 livres. Vous découvrirez sur La Passionnée de nouvelles chroniques en tout genre, en toute forme. Laissez-vous séduire!
Octavia Keegan arrive à l'Académie, droite, fière. Elle semble invincible, mais, en fait, elle s'est construite une carapace autour d'elle. Depuis l'incendie qui a coûté la vie à toute sa famille, elle a éloigné tout le monde d'elle, même son meilleur ami : Théodore. Cette nuit tragique, un Dieu a parlé à Octavie, Buluc Chabtan, dieu de la guerre, de la mort violente et des sacrifices humains. Un être sombre, avec un dessein particulier pour elle. Alors, lorsqu'elle doit faire son choix à l'Académie pour sa magie, elle est orientée vers celle du sang en raison par le décès de sa famille et de son nouveau Dieu…
« Les dieux étaient arrogants, et de nombreuses familles érigeaient des autels en leur honneur. En récompense, les dieux insufflaient la magie à leurs enfants. »
Lorsque son meilleur ami, optimiste et toujours de bonne humeur, lui demande pourquoi elle a choisi une telle magie pour sa première année d'études, elle ne se gêne pas pour rétorquer : « Parce que c'est la seule magie assez puissante pour changer l'ordre des choses. » Toutefois, plus les jours passent, plus Octavia se renferment. Elle passe ses jours à la bibliothèque, à faire des recherches et sombre davantage chaque jour qui passe. Jusqu'au moment où Théodore soit à bout et qu'il prenne les choses en mains… Cependant, rien ne se passe comme prévu lorsque le dieu Buluc lui-même intervient.
« Théodore avait peut-être raison. Elle avait besoin d'un sévère électrochoc pour la sortir de son obsession. »
Le secret de la mortalité des dieux est en danger et Aleksei Volkonski fera tout pour aider Octavia, les dieux et la Terre… Cependant, il ne s'attendait pas à ce que cette dernière préfère faire cavalier seul au moindre souci.
Mon ressenti : sincèrement, je suis ambigüe sur le sujet, très. Ce roman est DÉROUTANT. Dans le bon sens? À vous de le découvrir! Un conseil : Ne vous fiez pas aux apparences!
D'abord, j'ai eu un petit problème avec le prénom du personnage principal : Octavia. Pourquoi me demanderez-vous? Car c'est un prénom assez rare, et que j'ai affilié ce prénom à un personnage dans une série télévisée américaine, Les 100. Dans cette série, Octavia est un personnage puissant, fort et déterminé. Une vraie leader. Et j'ai eu beaucoup de difficulté à dissocier les deux jeunes femmes, puisque j'ai adoré le personnage dans la série et que j'ai dû apprivoiser le personnage d'Octavia dans ce roman, dans sa noirceur et ses mensonges.
Ensuite, et malheureusement, je n'ai pas aimé le personnage principal dans cette histoire. Je ne m'attendais pas à autant de froideur de la part d'Octavia. Comment peut-elle être aussi froide, sèche?… Comment peut-elle parler ainsi à ses amis et dire autant de mensonges pour parvenir à ses fins? Elle est presque insensible, sévère, se croit intouchable. Elle est prise dans une spirale de douleur qui la rend « limite », très méchante. Je comprends parfaitement sa douleur d'avoir perdu des êtres chers… Toutefois, la vengeance, le meurtre et les mensonges; c'était beaucoup trop.
CEPENDANT, je me suis drôlement attachée aux personnages secondaires masculins, surtout à Théodore ainsi qu'Aleksei. Ce premier était déterminé, prêt à tout pour soutenir sa meilleure amie. Il était drôle, touchant et attachant. Aleksei, quant à lui, était posé, sérieux, prêt à tout pour mener à bien sa tâche que nous avons découvrir que plus tard.
Par ailleurs, j'ai eu de la difficulté à voir le lien entre les chapitres de nos personnages sur Terre et ceux des cieux, les Dieux. 1922… 2021… Plus la lecture avançait, plus j'avais envie de savoir où l'auteure allait nous emmener ainsi. Elle a une écrire fluide, entraînante… ET un rien trop addictif. Je VOULAIS savoir où elle voulait nous amener. Il y a un suspense INTENSE, totalement insolite. Je ne m'attendais pas à de tels rebondissements, ouf! Je peux vous dire qu'elle sait vous tenir en haleine.
« -Le feu et la glace. C'est intéressant. Elle est aussi flamboyante et intrépide que tu es mesuré et patient. »
J'ai aimé avoir plusieurs points de vue afin d'en apprendre plus sur l'histoire, sur ses personnages, mais surtout sur cet univers. Un univers TOTALEMENT original, perturbant et unique en son genre. L'écriture de l'auteure était fluide, entraînante et légèrement troublante par moments. Malgré quelques passages qui me semblaient un peu longs, je DEVAIS finir cette histoire afin de connaître la finale… savoir ce qui se passait réellement, connaître la conclusion. Connaître le suspense final.
**J'ajoute ce petit passage en lien avec le défi du mercredi : J'ai adoré d'avoir une compagne de lecture. le fait de partager une lecture, malgré un 6h de décalage horaire, était fascinant. Échanger sur notre opinion, sur les personnages, sur l'univers, surtout que nous lisions le même roman en (presque) même temps était extraordinaire. Je fais partie de plusieurs cercles-groupes de lecture, et nous partageons beaucoup, mais jamais nous ne lisons le livre simultanément. Donc c'était une première pour moi. ET j'ai adoré mon expérience! J'espère que ma compagne a aimé également :P
Une intrigue fascinante dans un monde dystopique. Un roman intriguant avec une plume originale. Toutefois, je crois qu'il manquait un énorme préambule afin de nous expliquer l'univers dans lequel l'auteure nous plongeait. ET j'ajoute également que je ne conseille pas vraiment cette histoire à de jeunes ados; il y a un peu trop de violence (sang, meurtres…) Cela reste malgré tout un roman de Science-Fiction entraînant et hors norme pour un public averti. 7/10
Merci pour ce service presse entraînant!
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Résumé:
Qu'ils renaissent de mes mensonges…
Dans ce monde où les magiciens sont élus par les dieux, on croit ces derniers immortels. Il n'en est rien : tous les cent ans, chaque dieu choisit l'héritier qui prendra sa place. Une lutte intestine oppose ceux qui ambitionnent l'immortalité et ceux qui la proscrivent… Loin de ce combat, Octavia fait sa rentrée à l'Académie de magie. Avec une seule idée en tête : trouver un moyen de ressusciter sa famille, morte dans l'incendie qui a détruit leur maison. Et pour cela, elle est prête à tout. Y compris à passer un pacte avec le dieu maya du sacrifice humain et de la guerre. Enfermée dans sa souffrance et obsédée par sa quête, multipliant les mensonges, Octavia ignore les véritables intentions du dieu et les enjeux qui la dépassent…
Lien : https://www.facebook.com/LaP..
Le Tribut des Dieux, Octavia – Bleuenn Guillou
« Octavia haïssait aussi fort qu'elle aimait. »
En participant au Challenge NetGalley, je savais que j'allais avoir des défis à surmonter. Celui de mercredi dernier (25 mai 2022) était particulièrement intéressant et demandait davantage de temps. J'ai choisi de passer une petite annonce afin de me trouver un compagnon de lecture. Après quelques heures, une fabuleuse âme a bien voulu relever le défi avec moi afin de partager une expérience de lecture en commun. Alors, nous lisons donc ensemble le Tribut des Dieux, un Young Adult avec un mélange de Science-Fiction et de Fantasy.
Il ne me reste que quelques jours (5 mai au 5 juin 2022) pour terminer le Challenge NetGalley « Élargir ses horizons » avec la découverte de nouveaux genres et de nouveaux formats. 15 livres. Vous découvrirez sur La Passionnée de nouvelles chroniques en tout genre, en toute forme. Laissez-vous séduire!
Octavia Keegan arrive à l'Académie, droite, fière. Elle semble invincible, mais, en fait, elle s'est construite une carapace autour d'elle. Depuis l'incendie qui a coûté la vie à toute sa famille, elle a éloigné tout le monde d'elle, même son meilleur ami : Théodore. Cette nuit tragique, un Dieu a parlé à Octavie, Buluc Chabtan, dieu de la guerre, de la mort violente et des sacrifices humains. Un être sombre, avec un dessein particulier pour elle. Alors, lorsqu'elle doit faire son choix à l'Académie pour sa magie, elle est orientée vers celle du sang en raison par le décès de sa famille et de son nouveau Dieu…
« Les dieux étaient arrogants, et de nombreuses familles érigeaient des autels en leur honneur. En récompense, les dieux insufflaient la magie à leurs enfants. »
Lorsque son meilleur ami, optimiste et toujours de bonne humeur, lui demande pourquoi elle a choisi une telle magie pour sa première année d'études, elle ne se gêne pas pour rétorquer : « Parce que c'est la seule magie assez puissante pour changer l'ordre des choses. » Toutefois, plus les jours passent, plus Octavia se renferment. Elle passe ses jours à la bibliothèque, à faire des recherches et sombre davantage chaque jour qui passe. Jusqu'au moment où Théodore soit à bout et qu'il prenne les choses en mains… Cependant, rien ne se passe comme prévu lorsque le dieu Buluc lui-même intervient.
« Théodore avait peut-être raison. Elle avait besoin d'un sévère électrochoc pour la sortir de son obsession. »
Le secret de la mortalité des dieux est en danger et Aleksei Volkonski fera tout pour aider Octavia, les dieux et la Terre… Cependant, il ne s'attendait pas à ce que cette dernière préfère faire cavalier seul au moindre souci.
Mon ressenti : sincèrement, je suis ambigüe sur le sujet, très. Ce roman est DÉROUTANT. Dans le bon sens? À vous de le découvrir! Un conseil : Ne vous fiez pas aux apparences!
D'abord, j'ai eu un petit problème avec le prénom du personnage principal : Octavia. Pourquoi me demanderez-vous? Car c'est un prénom assez rare, et que j'ai affilié ce prénom à un personnage dans une série télévisée américaine, Les 100. Dans cette série, Octavia est un personnage puissant, fort et déterminé. Une vraie leader. Et j'ai eu beaucoup de difficulté à dissocier les deux jeunes femmes, puisque j'ai adoré le personnage dans la série et que j'ai dû apprivoiser le personnage d'Octavia dans ce roman, dans sa noirceur et ses mensonges.
Ensuite, et malheureusement, je n'ai pas aimé le personnage principal dans cette histoire. Je ne m'attendais pas à autant de froideur de la part d'Octavia. Comment peut-elle être aussi froide, sèche?… Comment peut-elle parler ainsi à ses amis et dire autant de mensonges pour parvenir à ses fins? Elle est presque insensible, sévère, se croit intouchable. Elle est prise dans une spirale de douleur qui la rend « limite », très méchante. Je comprends parfaitement sa douleur d'avoir perdu des êtres chers… Toutefois, la vengeance, le meurtre et les mensonges; c'était beaucoup trop.
CEPENDANT, je me suis drôlement attachée aux personnages secondaires masculins, surtout à Théodore ainsi qu'Aleksei. Ce premier était déterminé, prêt à tout pour soutenir sa meilleure amie. Il était drôle, touchant et attachant. Aleksei, quant à lui, était posé, sérieux, prêt à tout pour mener à bien sa tâche que nous avons découvrir que plus tard.
Par ailleurs, j'ai eu de la difficulté à voir le lien entre les chapitres de nos personnages sur Terre et ceux des cieux, les Dieux. 1922… 2021… Plus la lecture avançait, plus j'avais envie de savoir où l'auteure allait nous emmener ainsi. Elle a une écrire fluide, entraînante… ET un rien trop addictif. Je VOULAIS savoir où elle voulait nous amener. Il y a un suspense INTENSE, totalement insolite. Je ne m'attendais pas à de tels rebondissements, ouf! Je peux vous dire qu'elle sait vous tenir en haleine.
« -Le feu et la glace. C'est intéressant. Elle est aussi flamboyante et intrépide que tu es mesuré et patient. »
J'ai aimé avoir plusieurs points de vue afin d'en apprendre plus sur l'histoire, sur ses personnages, mais surtout sur cet univers. Un univers TOTALEMENT original, perturbant et unique en son genre. L'écriture de l'auteure était fluide, entraînante et légèrement troublante par moments. Malgré quelques passages qui me semblaient un peu longs, je DEVAIS finir cette histoire afin de connaître la finale… savoir ce qui se passait réellement, connaître la conclusion. Connaître le suspense final.
**J'ajoute ce petit passage en lien avec le défi du mercredi : J'ai adoré d'avoir une compagne de lecture. le fait de partager une lecture, malgré un 6h de décalage horaire, était fascinant. Échanger sur notre opinion, sur les personnages, sur l'univers, surtout que nous lisions le même roman en (presque) même temps était extraordinaire. Je fais partie de plusieurs cercles-groupes de lecture, et nous partageons beaucoup, mais jamais nous ne lisons le livre simultanément. Donc c'était une première pour moi. ET j'ai adoré mon expérience! J'espère que ma compagne a aimé également :P
Une intrigue fascinante dans un monde dystopique. Un roman intriguant avec une plume originale. Toutefois, je crois qu'il manquait un énorme préambule afin de nous expliquer l'univers dans lequel l'auteure nous plongeait. ET j'ajoute également que je ne conseille pas vraiment cette histoire à de jeunes ados; il y a un peu trop de violence (sang, meurtres…) Cela reste malgré tout un roman de Science-Fiction entraînant et hors norme pour un public averti. 7/10
Merci pour ce service presse entraînant!
#LeTributdesdieux #NetGalleyFrance #Adolescent #YA #YoungAdult #Jeunesse #ScienceFiction #Fantasy #mensonges #magie #Dieux #centans #héritier #combat #ressusciter #mort #incendie #sacrifice #guerre #souffrance #obsession #AcadémiedeMagie #magiciens #pacte #suggestiondelecture #lecturedumoment #lecturedusoir
#ChallengeNetGalleyFR #NouveauxHorizons #Défis #Challenge #servicespresses #exclusivité #nouveauté #lecture #mercredi #compagnedelecture
Résumé:
Qu'ils renaissent de mes mensonges…
Dans ce monde où les magiciens sont élus par les dieux, on croit ces derniers immortels. Il n'en est rien : tous les cent ans, chaque dieu choisit l'héritier qui prendra sa place. Une lutte intestine oppose ceux qui ambitionnent l'immortalité et ceux qui la proscrivent… Loin de ce combat, Octavia fait sa rentrée à l'Académie de magie. Avec une seule idée en tête : trouver un moyen de ressusciter sa famille, morte dans l'incendie qui a détruit leur maison. Et pour cela, elle est prête à tout. Y compris à passer un pacte avec le dieu maya du sacrifice humain et de la guerre. Enfermée dans sa souffrance et obsédée par sa quête, multipliant les mensonges, Octavia ignore les véritables intentions du dieu et les enjeux qui la dépassent…
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Ce livre me laisse assez dubitative. Je l'ai bien aimé. Sans plus.
L'histoire est plutôt originale et l'univers est intéressant. C'est une lecture très sympathique, le style est fluide. On suit plusieurs personnages, ce qui donne des points de vue différents sur l'histoire. Cependant, plusieurs choses m'ont tout de même dérangée.
Ce sont surtout les personnages eux-mêmes qui me gênent. Certains sont trop linéaires, d'autres trop irrationnels. Il leur manque, à mon sens, la complexité de l'être humain qui donne réellement vie aux personnages. du coup, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Certains personnages secondaires auraient pu être intéressants mais ils manquaient trop de profondeur.
Le déroulé de l'histoire est pas mal, malgré quelques raccourcis et clichés. Après un début qui accumule les longueurs, l'histoire commence à se mettre en place avec des actions qui s'enchaînent jusqu'à un final haut en couleurs.
Il y a pas mal d'idées intéressantes, mais non suffisamment exploitées à mon sens. Ce fut malgré tout une lecture bien agréable.
Lien : https://labibliothequedallys..
L'histoire est plutôt originale et l'univers est intéressant. C'est une lecture très sympathique, le style est fluide. On suit plusieurs personnages, ce qui donne des points de vue différents sur l'histoire. Cependant, plusieurs choses m'ont tout de même dérangée.
Ce sont surtout les personnages eux-mêmes qui me gênent. Certains sont trop linéaires, d'autres trop irrationnels. Il leur manque, à mon sens, la complexité de l'être humain qui donne réellement vie aux personnages. du coup, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Certains personnages secondaires auraient pu être intéressants mais ils manquaient trop de profondeur.
Le déroulé de l'histoire est pas mal, malgré quelques raccourcis et clichés. Après un début qui accumule les longueurs, l'histoire commence à se mettre en place avec des actions qui s'enchaînent jusqu'à un final haut en couleurs.
Il y a pas mal d'idées intéressantes, mais non suffisamment exploitées à mon sens. Ce fut malgré tout une lecture bien agréable.
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Les points forts :
Un univers original qui mêle magie et dieux
Une anti-héroïne qui détonne
Beaucoup d'action
Mais :
L'univers est à peine expliqué
Je n'ai ressenti aucune émotion ni empathie pour les personnages
Voilà un roman qui m'intriguait depuis la révélation de son résumé. Des types de magies basées sur les dieux, une vengeance, des mensonges… Ça s'annonçait très alléchant !
En fait, il y a bien tout ça, mais c'est tellement confus, que je ne sais pas vraiment par où commencer.
En fait, le problème principal vient du fait que rien n'est vraiment expliqué. le world building est quasi inexistant, ce qui fait qu'on est directement plongé dans le grand bain, sans avoir appris à nager dans cet univers. Pourtant, la compréhension des enjeux est essentielle pour percevoir la vérité derrière les apparences.
Et on a à peine le temps de saisir comment fonctionne un endroit, qu'on nous parachute sur un autre, avec des chapitres qui s'intercalent d'un point de vue extérieur…
Bref, j'ai été très confuse, quasiment de bout en bout.
Et ce qui n'aide pas, c'est le manque d'émotions dans le récit. Les personnages en vivent pourtant entre le deuil, les mensonges, les trahisons, la peur, le doute, etc. Mais elles ne sont pas parvenues jusqu'à moi, si bien que je ne me suis pas attachée aux personnages. Et donc le temps m'a souvent paru long..
Finalement, les chapitres les plus intéressants sont les extraits du tome 2 qu'on trouve à la fin. Je me demande s'il n'aurait pas fallu commencer par celui-ci et publier le tome 1 en tant que prequel sous forme de novella.
Un univers original qui mêle magie et dieux
Une anti-héroïne qui détonne
Beaucoup d'action
Mais :
L'univers est à peine expliqué
Je n'ai ressenti aucune émotion ni empathie pour les personnages
Voilà un roman qui m'intriguait depuis la révélation de son résumé. Des types de magies basées sur les dieux, une vengeance, des mensonges… Ça s'annonçait très alléchant !
En fait, il y a bien tout ça, mais c'est tellement confus, que je ne sais pas vraiment par où commencer.
En fait, le problème principal vient du fait que rien n'est vraiment expliqué. le world building est quasi inexistant, ce qui fait qu'on est directement plongé dans le grand bain, sans avoir appris à nager dans cet univers. Pourtant, la compréhension des enjeux est essentielle pour percevoir la vérité derrière les apparences.
Et on a à peine le temps de saisir comment fonctionne un endroit, qu'on nous parachute sur un autre, avec des chapitres qui s'intercalent d'un point de vue extérieur…
Bref, j'ai été très confuse, quasiment de bout en bout.
Et ce qui n'aide pas, c'est le manque d'émotions dans le récit. Les personnages en vivent pourtant entre le deuil, les mensonges, les trahisons, la peur, le doute, etc. Mais elles ne sont pas parvenues jusqu'à moi, si bien que je ne me suis pas attachée aux personnages. Et donc le temps m'a souvent paru long..
Finalement, les chapitres les plus intéressants sont les extraits du tome 2 qu'on trouve à la fin. Je me demande s'il n'aurait pas fallu commencer par celui-ci et publier le tome 1 en tant que prequel sous forme de novella.
Tout d'abord merci à Babelio pour l'envoi du livre et l'organisation de la rencontre avec l'autrice, une première pour moi.
Il faut à mon sens prévenir: il y a des chances que ce livre soit clivant. Pourquoi? Paradoxalement à cause de son point fort, qui est aussi selon moi son point faible (d'où les réactions potentiellement tranchées): les personnages.
L'autrice a expliqué pendant la rencontre qu'elle n'aimait pas les descriptions et les longs world building. Son truc c'est le personnages et dans son oeuvre ils sont les vecteurs de tout.
Personnellement, je suis partisan d'un équilibre (trop c'est long, pas assez c'est frustrant puisqu'on ne comprend pas toujours pourquoi on invoque ceci ou cela). MAIS c'est une pure question de goût! Ca peut fonctionner.
Là où j'émets des doutes (le côté point fort mais aussi point faibles) c'est quand les personnages sont aussi clivants pour ne pas dire extrêmes.
L'idée principale est de voir comment une ado réagi au deuil dans un univers où les dieux et la magie existent. Or c'est bien connu, les uns comme l'autre sont capables de tout. Cqfd Octavia passe un pacte radical pour obtenir une magie puissante et faire revenir sa famille disparue tragiquement. On assiste donc à une course ....en arrière. Elle met toute son énergie à revenir en arrière alors qu'on attend de quelqu'un en deuil mette son énergie pour aller de l'avant. On obtient donc un perso principal obnubilé, en rage avec le monde, aveuglé....bref imbuvable!! Littéralement, son apparition à la deuxième page du livre, elle envoie chier son meilleur ami et pas vraiment sur un coup de colère. C'est petit, brutal et volontairement très blessant.
On pourrait espérer une forma de tempérance de la part des autres persos mais ils sont tous extrêmes dans leurs rôles ou caractères.
Son meilleur ami est justement l'archétype ennuyeux du bon copain sacrifiable qui veut bien faire mais ne fait que les mauvais choix.
Le génie de l'Académie est un génie: clinique, froid mais malgré tout un peu plus logique dans son profil.
Constance est....affreuse. J'ai un mal fou avec ce personnage qui n'a aucune réaction humainement logique. Mais ça peut plaire. Et c'est le sel de ce récit. Voir s'ils iront au bout de leurs projets aussi extrêmes soient-ils.
Pour vous dire à quel point cela m'a gêné: j'ai préféré le gourou de la secte!!! Incroyable!! Mais c'est le seul avec ses sectateurs, qui ont des réactions logiques et lisibles. du moins dans le cadre de l'histoire. Un comble!
Voyons pour le reste.
On nous propose une Académie de magie pour magiciens choisis par les dieux. Mais en fait ce n'est pas le coeur du sujet, l'action ne s'y déroule presque pas et on en voit rien. Elle n'est qu'un prétexte pour faire se rencontrer les persos.
On a un groupe d'amis. Ah non pas vraiment en fait. L'autrice l'a dit lors de la rencontre, elle voulait casser le schéma narratif classique du groupe d'amis qui soutient ou compense les faiblesses du héros. Là dessus, rien à dire c'est efficace.
L'aspect secte est très bien rendu. L'autrice dit avoir un intérêt fort pour ces sociétés et leurs fonctionnements et on sait que cela s'adapte très bien aux récits d'aventure.
Enfin les dieux!
J'apprécie particulièrement l'utilisation des panthéons les moins connus. Je n'avais pas croisé les dieux mayas depuis Everworld c'est pour dire que ça date!! Idem pour les Slaves, à part chez Gaiman...Et l'idée d'associer un type de magie à chaque panthéon n'est pas désagréable mais pas utilisé outre mesure ni expliquée (là pour moi ça manque de world building!).
Enfin les dieux ici ne sont pas immortels! Enfin si leurs rôles et leurs places dans le panthéon mais pas leurs incarnations qui changent tous les cents ans. On retrouve ici l'idée de la mythologie greco romaine qui dit que malgré leur immortalité les dieux craignent le destin. Or le destin, c'est la source de toutes les tragédies!! C'est une bonne idée à mon sens. Et les passages du journal du dieu inconnu sont intéressants et apportent des pauses bienvenues et une tension sur le secret de son identité intéressante.
Malheureusement, Bémol logique à tout ça, bah c'est des dieux un peu mou du genoux. On les voit comme attentistes et pas actifs donc difficile de les apprécier dans leurs fonctions attitrées. On aurait apprécier voir Khors être Khors par exemple quitte à faire intervenir un dieu méconnu.
Bref, vous l'aurez compris ce n'est pas exactement un coup de coeur. Je pensais même mettre une mauvaise note à ce livre mais la rencontre avec Bleuenn Guillou a été très éclairante. J'ai donc mieux apprécié certains éléments du livre. Je recommande donc de rencontrer les auteurs au maximum. Je ne suis pas la cible de ce livre, clairement mais entre la lecture et la rencontre je peux en apprécier l'entièreté. Ici, le fait de savoir qu'il s'agit à l'origine d'un one-shot explique pas mal de choses. Et le fait que le deuxième tome ne sera pas la suite directe aussi.
Du coup, je suis quand même curieux de lire le deuxième tome! Si, si malgré tout ce que j'ai dit, il y a assez de matière pour piquer mon intérêt!
Il faut à mon sens prévenir: il y a des chances que ce livre soit clivant. Pourquoi? Paradoxalement à cause de son point fort, qui est aussi selon moi son point faible (d'où les réactions potentiellement tranchées): les personnages.
L'autrice a expliqué pendant la rencontre qu'elle n'aimait pas les descriptions et les longs world building. Son truc c'est le personnages et dans son oeuvre ils sont les vecteurs de tout.
Personnellement, je suis partisan d'un équilibre (trop c'est long, pas assez c'est frustrant puisqu'on ne comprend pas toujours pourquoi on invoque ceci ou cela). MAIS c'est une pure question de goût! Ca peut fonctionner.
Là où j'émets des doutes (le côté point fort mais aussi point faibles) c'est quand les personnages sont aussi clivants pour ne pas dire extrêmes.
L'idée principale est de voir comment une ado réagi au deuil dans un univers où les dieux et la magie existent. Or c'est bien connu, les uns comme l'autre sont capables de tout. Cqfd Octavia passe un pacte radical pour obtenir une magie puissante et faire revenir sa famille disparue tragiquement. On assiste donc à une course ....en arrière. Elle met toute son énergie à revenir en arrière alors qu'on attend de quelqu'un en deuil mette son énergie pour aller de l'avant. On obtient donc un perso principal obnubilé, en rage avec le monde, aveuglé....bref imbuvable!! Littéralement, son apparition à la deuxième page du livre, elle envoie chier son meilleur ami et pas vraiment sur un coup de colère. C'est petit, brutal et volontairement très blessant.
On pourrait espérer une forma de tempérance de la part des autres persos mais ils sont tous extrêmes dans leurs rôles ou caractères.
Son meilleur ami est justement l'archétype ennuyeux du bon copain sacrifiable qui veut bien faire mais ne fait que les mauvais choix.
Le génie de l'Académie est un génie: clinique, froid mais malgré tout un peu plus logique dans son profil.
Constance est....affreuse. J'ai un mal fou avec ce personnage qui n'a aucune réaction humainement logique. Mais ça peut plaire. Et c'est le sel de ce récit. Voir s'ils iront au bout de leurs projets aussi extrêmes soient-ils.
Pour vous dire à quel point cela m'a gêné: j'ai préféré le gourou de la secte!!! Incroyable!! Mais c'est le seul avec ses sectateurs, qui ont des réactions logiques et lisibles. du moins dans le cadre de l'histoire. Un comble!
Voyons pour le reste.
On nous propose une Académie de magie pour magiciens choisis par les dieux. Mais en fait ce n'est pas le coeur du sujet, l'action ne s'y déroule presque pas et on en voit rien. Elle n'est qu'un prétexte pour faire se rencontrer les persos.
On a un groupe d'amis. Ah non pas vraiment en fait. L'autrice l'a dit lors de la rencontre, elle voulait casser le schéma narratif classique du groupe d'amis qui soutient ou compense les faiblesses du héros. Là dessus, rien à dire c'est efficace.
L'aspect secte est très bien rendu. L'autrice dit avoir un intérêt fort pour ces sociétés et leurs fonctionnements et on sait que cela s'adapte très bien aux récits d'aventure.
Enfin les dieux!
J'apprécie particulièrement l'utilisation des panthéons les moins connus. Je n'avais pas croisé les dieux mayas depuis Everworld c'est pour dire que ça date!! Idem pour les Slaves, à part chez Gaiman...Et l'idée d'associer un type de magie à chaque panthéon n'est pas désagréable mais pas utilisé outre mesure ni expliquée (là pour moi ça manque de world building!).
Enfin les dieux ici ne sont pas immortels! Enfin si leurs rôles et leurs places dans le panthéon mais pas leurs incarnations qui changent tous les cents ans. On retrouve ici l'idée de la mythologie greco romaine qui dit que malgré leur immortalité les dieux craignent le destin. Or le destin, c'est la source de toutes les tragédies!! C'est une bonne idée à mon sens. Et les passages du journal du dieu inconnu sont intéressants et apportent des pauses bienvenues et une tension sur le secret de son identité intéressante.
Malheureusement, Bémol logique à tout ça, bah c'est des dieux un peu mou du genoux. On les voit comme attentistes et pas actifs donc difficile de les apprécier dans leurs fonctions attitrées. On aurait apprécier voir Khors être Khors par exemple quitte à faire intervenir un dieu méconnu.
Bref, vous l'aurez compris ce n'est pas exactement un coup de coeur. Je pensais même mettre une mauvaise note à ce livre mais la rencontre avec Bleuenn Guillou a été très éclairante. J'ai donc mieux apprécié certains éléments du livre. Je recommande donc de rencontrer les auteurs au maximum. Je ne suis pas la cible de ce livre, clairement mais entre la lecture et la rencontre je peux en apprécier l'entièreté. Ici, le fait de savoir qu'il s'agit à l'origine d'un one-shot explique pas mal de choses. Et le fait que le deuxième tome ne sera pas la suite directe aussi.
Du coup, je suis quand même curieux de lire le deuxième tome! Si, si malgré tout ce que j'ai dit, il y a assez de matière pour piquer mon intérêt!
Octavia a tout perdu. Seule rescapée d'un incendie qui a décimé sa famille, elle est obnubilée par l'idée de faire revenir ses proches… et pour cela elle est prête à faire un pacte avec l'une des divinités les plus sanguinaires du panthéon maya. Mais les dieux ne s'engagent pas dans un accord sans contrepartie. Et cette dernière a sans doute des enjeux bien plus grands encore…
Âmes sensibles s'abstenir, l'héroïne du jour n'est pas un coeur tendre ! Octavia est dévorée par l'ambition et hantée par la perte, ce qui fait qu'on s'y attache difficilement. D'autant que son désespoir la pousse sans hésitation vers des extrêmes qui ne sont pas jolis à voir…
Si j'ai bien apprécié son coté détestable, je n'ai pas accroché aux personnages secondaires, hormis Aleksei. Ce dernier est plus approfondi et son rôle dans l'intrigue est intéressant à suivre.
L'univers qui nous est présenté est très vaste, puisqu'il regroupe plusieurs panthéons de divinités, plus ou moins connues. Néanmoins, ce premier volume ne nous les présente qu'en surface et partage plus le lien entre les dieux et leurs héritiers. J'espère que ce point sera plus développé dans la suite car c'est ce qui m'avait le plus attiré vers ce titre et j'ai trouvé qu'on ne nous en présentait finalement peu.
Bref, un récit intriguant et sombre qui met en avant les travers de la croyance et du pouvoir au sens large. Je garde cependant quelques réserves car l'aperçu du tome 2 à la fin de l'ouvrage annonce une tournure déjà vue et un peu épuisée ces dernières années selon moi…
Âmes sensibles s'abstenir, l'héroïne du jour n'est pas un coeur tendre ! Octavia est dévorée par l'ambition et hantée par la perte, ce qui fait qu'on s'y attache difficilement. D'autant que son désespoir la pousse sans hésitation vers des extrêmes qui ne sont pas jolis à voir…
Si j'ai bien apprécié son coté détestable, je n'ai pas accroché aux personnages secondaires, hormis Aleksei. Ce dernier est plus approfondi et son rôle dans l'intrigue est intéressant à suivre.
L'univers qui nous est présenté est très vaste, puisqu'il regroupe plusieurs panthéons de divinités, plus ou moins connues. Néanmoins, ce premier volume ne nous les présente qu'en surface et partage plus le lien entre les dieux et leurs héritiers. J'espère que ce point sera plus développé dans la suite car c'est ce qui m'avait le plus attiré vers ce titre et j'ai trouvé qu'on ne nous en présentait finalement peu.
Bref, un récit intriguant et sombre qui met en avant les travers de la croyance et du pouvoir au sens large. Je garde cependant quelques réserves car l'aperçu du tome 2 à la fin de l'ouvrage annonce une tournure déjà vue et un peu épuisée ces dernières années selon moi…
Des jeunes magiciens en compétition, des dieux fourbes, une héroïne déterminée, ce roman s'engage sur un worldbuilding intéressant et une narration potentiellement riche.
Et en effet il y a des réussites : l'association déité/type de magie, la mention de dieux éloignés de nos références gréco-latines, plusieurs quêtes en miroir... L'action est soutenue et des révélations donnent du relief à une intrigue construite qui va s'étoffer sur plusieurs volumes.
Mais Octavia, dont on comprend bien la motivation avance un peu au lance-flamme, sacrifiant tout à son objectif, ce qui rend le soutien de ses amis de moins en moins crédible.
Ce personnage est un peu outré, et en même temps il il faut lui reconnaître une vraie originalité par comparaison avec les héroïnes féminines actuelle. On n'est guère habitué à une telle envergure, une telle détermination, et cette souffrance qui consume le personnage est très justement évoquée.
La surprise de cette histoire est venue, de mon point de vue, de la dernière partie, dans laquelle on peut découvrir et comprendre, sous couvert de magie, le fonctionnement d'une secte. La violence verbale, psychologique et physique y est puissante. Les mécanismes d'emprise collective s'insèrent parfaitement dans une machination dont on comprend qu'elle va se déployer dans les volumes suivants.
Je remercie NetGalleyFrance et les éditions Hachette pour cette découverte marquante.
Un titre définitivement young adult, qui manque un peu de douceur, à mon goût, mais qui trouvera son lectorat car la violence évoquée n'y est pas gratuite, ni magnifiée par la magie, elle fait écho aux grandes douleurs de la vie.
Et en effet il y a des réussites : l'association déité/type de magie, la mention de dieux éloignés de nos références gréco-latines, plusieurs quêtes en miroir... L'action est soutenue et des révélations donnent du relief à une intrigue construite qui va s'étoffer sur plusieurs volumes.
Mais Octavia, dont on comprend bien la motivation avance un peu au lance-flamme, sacrifiant tout à son objectif, ce qui rend le soutien de ses amis de moins en moins crédible.
Ce personnage est un peu outré, et en même temps il il faut lui reconnaître une vraie originalité par comparaison avec les héroïnes féminines actuelle. On n'est guère habitué à une telle envergure, une telle détermination, et cette souffrance qui consume le personnage est très justement évoquée.
La surprise de cette histoire est venue, de mon point de vue, de la dernière partie, dans laquelle on peut découvrir et comprendre, sous couvert de magie, le fonctionnement d'une secte. La violence verbale, psychologique et physique y est puissante. Les mécanismes d'emprise collective s'insèrent parfaitement dans une machination dont on comprend qu'elle va se déployer dans les volumes suivants.
Je remercie NetGalleyFrance et les éditions Hachette pour cette découverte marquante.
Un titre définitivement young adult, qui manque un peu de douceur, à mon goût, mais qui trouvera son lectorat car la violence évoquée n'y est pas gratuite, ni magnifiée par la magie, elle fait écho aux grandes douleurs de la vie.
Le concept de ce roman avait tout pour me plaire puisqu'il lie mythologie et magie. le personnage principal, Octavia, ainsi que les personnages secondaires, Théodore, Clémence et Aleksei, sont des magiciens qui étudient dans une école de magie. Chaque magie est liée au panthéon de dieux mythologiques : mythologie grecque, nordique, azthèque, etc… Je me suis laissée emportée par cette lecture même si l'univers mythologique n'est pas suffisamment développé à mon goût. J'ai en revanche apprécié l'idée que les dieux ne sont pas immortels et qu'ils doivent se choisir un héritier parmi la population “magique”. L'intrigue de fond est donc intéressante et bien menée, du début à la fin, malgré une violence qui va crescendo.
L'alternance des “voix” rend la lecture agréable et entraînante : chacun des chapitres est centré sur un personnage, ce qui permet de développer l'histoire selon son point de vue. Il faut dire que ces 4 personnages sont totalement différents - et assez caricaturaux. Seul un personnage évolue réellement au cours du roman - évolution qui trouve sa logique à la fin mais qui ne m'a pas réellement plu.
Octavia m'a mise mal à l'aise et je ne me suis pas du tout retrouvée en elle : marquée par le drame qu'elle a vécu, elle est têtue, irréfléchie et ne se préoccupe aucunement des autres et de leur ressenti.
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