En premier lieu, merci à Hachette et Babelio de nous avoir adressé ce roman.
Ceci étant dit.
Euuuuuh
bof bof bof
et même eeeerk
alors,
Les personnages: l'héroïne principale (?), Octavia ,est désagréable au possible; malgré son deuil et le tragique de sa situation, on n'arrive pas à la plaindre tellement elle est odieuse. Aucune émotion ne se dégage à la lecture de ses déboires. Son comparse quasi inutile, Théodore, ne mérite pas le quart des tuiles qui lui tombent dessus car il a l'air bien gentil (voire un peu niais) le pauvre. La douce (??) Clémence dont on devine très rapidement qu'elle est bien plus forte qu'elle n'en a l'air, serait la seule un peu intéressante car sa niaiserie apparente pourrait cacher une forte personnalité qui se révèle peu à peu mais uniquement dans les toutes dernières pages, bien trop tard, on en a déjà bien marre et hâte d'en terminer, ce d'autant qu'on baigne dans le sang et le dégueulasse (mais n'anticipons pas ). Aleksei (mais pas que) est "cramé" dixit ma fille adolescente, au bout de 3 chapitres (voire 2) tellement c'est mal dissimulé et évident qu'il est bien plus qu'il n'apparait initialement (il suffit de faire attention à la manière dont il s'exprime...oups !).
L'atmosphère "magique" est un pâle décalque de l'univers d'Harry Potter, mâtiné de Percy Jackson et de vagues références à la mythologie, avec en plus une lourdingue orientation lgbt non genré non binaire très à la mode qui dénature le propos et loupe complètement sa cible en voulant passer pour tolérant par la banalisation du fait homosexuel (rien à voir avec le si délicat "Chant d'Achille" de
Madeline Miller par exemple qui a autrement plus de classe).
L'intrigue en elle même est confuse, le propos est abscons, cette histoire de mortalité divine ou date limite de divinité pourrait être intéressante si elle était traitée intelligemment avec une vraie réflexion philosophique sur le sens de la vie et de l'immortalité (voir à ce sujet le très bon "Tous les hommes sont mortels" de S. de Beauvoir). Mais là, on tourne rapidement au gore. On pourrait croire à une parodie mais non ! En plus, rien de très original (coeur à manger (coucou Daenarys !), scarification, secte, sortilèges bateaux...bref, du déjà vu, déjà lu, ailleurs mais en mieux.)
Bon bref.
2 étoiles pour:
-la tentative d'originalité du système des dieux périssables à renouveler tous les 100 ans
-le style et l'écriture ne sont pas déplaisants, ça aurait pu être plus mal écrit, l'autrice sait à peu près écrire une histoire (à défaut de savoir la construire), rendons lui justice.
Ceci dit, si on parle de style, c'est la couverture qui en a le plus, l'objet peut apparaitre joli.
Mais c'est tout !