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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Lorsque je furète en bouquinerie, je ne fais pas que chercher les romans se trouvant sur ma wish, je suis attentive aux autres et lorsque je tombe sur des auteurs dont le nom semble être hispanique, je lis le 4ᵉ afin de voir s'il pourrait participer au Mois Espagnol et Sud-Américain. Bingo avec celui-ci !

Un roman culte, qu'ils disaient… L'un des plus grands livres qu'on ait jamais écrits. Diantre, fallait plus en jeter, j'étais déjà conquise à l'avance !

Mon édition 10/18 fait 630 pages et le style de l'auteur m'a déconcerté dès le départ : pas de chapitrage, des dialogues peu nombreux et inclus dans le texte. Heureusement qu'il y avait des paragraphes, sinon, j'aurais sauté des lignes sans même m'en rendre compte.

Je ne peux pas dire que j'ai détesté ce roman, ni que l'écriture était merdique. Que du contraire, le style est riche, très riche, trop riche, peut-être, car on passe d'une langue vulgaire à une poétique (ou l'inverse), c'est bourré de néologismes, ardu, obscur et on a, de temps en temps, l'impression que notre narrateur ne parle pas bien le Brésil.

Anybref, le narrateur est un grand bavard et qu'il a tendance à raconter trop, dans un récit monolithique, ce qui m'a lassé, avant que je n'arrive à la moitié du récit.

De quoi ça cause, ce roman ? C'est l'histoire de Riobaldo et de sa bande armée, des jagunços, qui sont des brigands à la solde des grands propriétaires terriens (les fazendeiros), des gardes du corps, généralement embauchés par les propriétaires de plantations et les « colonels » dans les arrière-pays du Brésil.

Dans cette partie de l'arrière-pays (le sertão), une région semi-aride, on pratique l'élevage et ce sont des zones de non-droit où tous les sales coups sont permis.

Ces brigands, sont souvent associés à des politiciens véreux (pléonasme), ou libres de toutes attaches. Ils pratiquent le racket, bref, ils sont un peu des mafiosi qui vous demandent de les payer pour assurer votre protection.

Notre Riobaldo, ce guérillero au service de riches propriétaires terriens, bossant aussi parfois pour des politiciens, des hommes de guerre, vivant comme un hors-la-loi, nous raconte donc tout et son histoire est un mélange d'histoire de guerre, d'aventures, d'amour, de western. C'est aussi un récit halluciné, comme sous emprise de drogues.

Ce roman n'est pas facile à lire, il est touffu, part dans tous les sens, est inclassable, si ce n'est avec les romans qui divisent les lecteurs : ceux qui ont réussi à le lire et ceux qui se sont paumés dedans. Je me suis paumée, même si je me suis accrochée et finalement, j'ai sauté des paragraphes après avoir peiné dans la première moitié.

Bon, ce texte n'était pas pour moi, trop ardu, trop dense, trop lyrique… Les aventures de Riobaldo et de ses guérilleros étaient semées d'embûches, comme le fut ma lecture, chaotique, de ce pavé qui est devenu indigeste.

Si vous êtes tenté de vous attaquer à ce monument de la littérature, allez-y lentement, picorer un peu tous les jours, faites durer le plaisir, sinon, la nausée arrivera vite et vous serez incapable de terminer ce roman (pourtant, la fin est belle et recèle une belle surprise).

Bon, j'ai tenté le coup, j'ai raté… Pas grave !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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J'ai commencé ce livre avec de (trop) grandes attentes, ayant lu qu'il faisait partie des chefs d'oeuvre de la littérature mondiale. le narrateur déroule son récit de sa vie de "jagunço", sorte de mercenaire dans la campagne hostile du Brésil. C'est une sorte d'Ulysse (au sens de Joyce) qui vit une vie d'aventurier. Il faut probablement avoir une veine d'amateur de poésie pour pénétrer ce récit et son style. A titre personnel, je n'ai pas réussi à adhérer à cette oeuvre. Les critiques dithyrambiques laissées par d'autres Babéliens me font dire que, effectivement, je ne devais pas être dans le bon état d'esprit quand j'ai lu ce livre.
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Voici un des livres les plus surestimés de l'histoire de la littérature à mon sens. Et pourtant je suis plutôt du genre bon public en règle générale. Plutôt le genre à laisser sa chance au produit, même quand il me tombe des mains toutes les 10 minutes.. mais la franchement c'est au dessus de mes forces! Pas l'ombre d'une histoire, un texte vaguement métaphysique et franchement rébarbatif, tel est en résumé ce qui ressort de ce Diadorim souvent adulé par les lecteurs qui y voient une sorte de Don Quichotte du 20eme siècle... C'est étrange vraiment, car le héros de Cervantes est bourré de second degré, tandis que ce faux roman est assez prétentieux finalement. En tout cas pour ma part je n'ai pas réussi à franchir le tiers de ce livre ennuyeux au possible et plutôt mal écrit. Idéal en revanche pour lutter contre l'insomnie.
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