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3,6

sur 195 notes
Bon, il faut bien l'admettre, cette fois c'est loupé...
Après avoir découvert Thomas Gunzig avec son très plaisant Feel good, j'étais pourtant pressé de réitérer l'expérience alors j'ai foncé, tête baissée ... tout droit dans le décor.
PAF !

La seule chose positive (pour vous) c'est que pour une fois je ne vous retiendrai pas longtemps, puisque que la longueur de mon billet sera proportionnelle à l'intérêt que j'ai porté à cette lecture : très limitée.
Le pitch en deux mots ? Allez, si vous y tenez...
Tom a cinquante ans, des gros biscotos, un papa juif Polonais atteint d'un cancer et une boutique de compléments alimentaires pour culturistes "protéinomanes". Un beau jour, devant son magasin, il assiste à une scène dérangeante : un homme semble s'en prendre vertement à la jeune femme soumise qui l'accompagne. Après moult tergiversations, Tom vole au secours de la malheureuse ... [ et là je masque le texte pour ne pas divulguacher le brillant coup de théâtre sur lequel repose l'intrigue, ce serait tellement dommage ! ]

S'enchainent alors des situations de plus en plus rocambolesques, que l'auteur brosse à gros traits en évoquant dans le plus parfait désordre - pour ce que j'en ai compris - la Shoa et l'Holocauste, le poids des héritages et des secrets de famille, le mystère des origines, le culte du corps, les écueils de la vie de couple, la crise de la cinquantaine, et bien sûr la condition animale, thématique apparemment centrale si l'on se fie à cette improbable vache clonée.
Tout ça n'a ni queue ni tête (dommage, pour une vache...), et la prétendue fable censée interroger les notions d'identité et de "déconstruction" ne tient absolument pas debout. le texte semble écrit à la va vite, et malgré quelques touches d'humour parfois réussies, les rares sujets qui méritaient un brin de réflexion sont traités sans finesse, avec de gros sabots (notez la métaphore bovine ! ☺)

L'auteur s'est apparemment beaucoup amusé à faire de ses personnages de véritables caricatures ambulantes (un bodybuilder défraichi, l'ectoplasme qui lui sert de fils, sa belle-fille wokiste-féministe-végétalienne, ou encore un savant fou échappé d'un centre d'expérimentations nazi), mais même moi qui suis habituellement plutôt amateur de textes absurdes et d'histoires loufoques, j'ai cette fois eu mal à le suivre dans son délire.
Dommage.

Bon, pour finir malgré tout sur un bon point, pour trouver un truc à sauver dans ce cafouilleux Sang des bêtes, mentionnons quand même la dédicace rigolote en début d'ouvrage.
Ça disait pudiquement : "à mes parents, pour tout ce qu'ils ont fait de travers" et j'ai trouvé ça mignon.
J'aurais dû en rester là.
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Très intéressant, un ton assez neuf et un humour décapant. le style est direct. Par contre tous les sujets abordés dans le roman donnaient facilement à l'auteur l'opportunité de développer et de nous régaler plus longtemps... de la paresse ? Parce que, l'on se sent quand même un peu arnaqué. Très peu de page, une typo géante, une qualité de papier des plus médiocres en font un objet très cher pour le prix demandé. C'est de plus en plus fréquent... tout ça me fait enlever une étoile....
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Voilà un avis difficile à rédiger tant ce livre est déroutant. J'aurais bien du mal à le classer dans une catégorie.
Est-il drôle ? oui… et très sérieux aussi.
Est-il question d'amour ? par moment oui, d'amour de soi et de son prochain, d'amour de la vie…
Fait-il peur ? en un sens oui
Est-il léger ? oui, par son écriture et son humour.
Fait-il réfléchir ? sans aucun doute.

Le sang des bêtes, c'est « tout et son contraire ». D'un côté une histoire totalement farfelue, un scénario décapant et des personnages parfois superficiels, de l'autre des sujets d'actualité abordés avec sérieux et profondeur : cause animale, culte du corps, écologie, spécisme…
C'est un joli mélange, qui bouscule sans blesser et fait des étincelles !

L'ai-je aimé ? Sans être un coup de coeur, c'est une lecture agréable et très originale. Donc je répondrai : « et bien oui ! »
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Chronique : métaphysique de la viande (*).

Visualisez une salle de sport, des muscles, des compléments alimentaires surprotéinés. le bruit de la fonte qui s'entrechoque. L'odeur de transpiration camouflée de déodorant. Vous voici dans l'atmosphère parfaite pour découvrir ce roman qui, dès sa couverture, replace l'humain comme une bête parmi d'autres au sein du monde animal.

Au sein de ce monde animal : Tom. Tom est un quinquagénaire accro au sport et au développement des muscles, qui se trouve au bord de la dépression. Alors qu'il travaille tant bien que mal dans son magasin de nutrition sportive, il découvre le courage de porter secours à une jeune femme abandonnée et en détresse : N7A. Une personne à l'histoire étrange, qui prétend être une vache sous forme humaine…

D'emblée, en découvrant Tom, l'on pressent que ce roman va transpirer la sincérité car il rappelle Thomas Gunzig lui-même. Un a priori confirmé par plusieurs personnages et situations. Outre la passion du sport, le héros partage les démons juifs de l'auteur, lui dont le grand-père est mort dans un camp de concentration. Surtout, la place du sport dans la famille et son rôle dans la fierté du héros rappellent l'auteur, lui qui indique venir « d'une famille plutôt intello, où ce qui relevait du sport, du corps, était plutôt déconsidéré » (**) et « avoir grandi en [se] sentant trop petit, trop maigre, terrifié par l'idée même de la violence physique » (***). L'auteur est en terrain connu. Son histoire apparait écrite avec le coeur et les tripes, illustrant au passage que des expériences de vie peuvent inspirer une excellente fiction.

Car il s'agit effectivement d'une excellente fiction. Une fiction drôle et rocambolesque, à la touche fantastique par la créature qu'est N7A. Cette histoire, qui malgré cette touche fantastique se situe dans notre quotidien, emporte rapidement le lecteur dans les émotions et l'évolution de personnages plus perdus les uns que les autres. En particulier les deux personnages centraux en recherche de bonheur que sont Tom et N7A. En fil rouge de cette quête de bonheur se trouve la puissance du corps face aux incertitudes de l'esprit. Un fil rouge qui conduira les personnages vers les questions de l'image de soi, du plaisir sportif, de l'identité, de la vie conjugale, de la culpabilité parentale et de l'éthique face au vivant. Il s'agit d'une fiction originale remplie de sources d'émotions et de réflexions, qui ne laisse aucune place à l'ennui.

Enfin, cette histoire est un huis clos des relations interpersonnelles. Aucune autorité ou institution n'est mobilisée pour aider N7A. La narration est focalisée sur les interactions entre les personnages et au sein de la famille de Tom. Il en résulte une histoire touchante et encourageante sur la fierté d'un humain à aider par lui-même autrui, en combattant par la même occasion ses propres démons alors même que tout s'effondre.

Si vous cherchez un roman drôle et surprenant, avec des personnages tourmentés qui cherchent le bonheur entre les muscles et l'esprit, alors le sang des bêtes coule probablement en vous !


(*) le titre de cette chronique est indirectement fourni par Thomas Gunzig lui-même, en marge de la page 38 du roman. Merci pour cette vraisemblable erreur d'édition/impression ;-)
(**) Ciné Télé Revue, interview au sujet de son roman « Rocky, dernier rivage »;
(***) Ibidem.
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Clairement pour une fois, j'ai lu le résumé mais je n'ai clairement rien compris 😅 Je me suis donc lancée dans cette lecture sans beaucoup d'informations.

L'écriture de l'auteur est fluide et très addictive même si le début de l'histoire est assez « banale » .

On suit Tom qui tient un magasin de protéine. Il adore le sport, il va à la salle 3/4 fois par semaine. Je le trouve très négatif par rapport à la vie et sa vie de famille. Il se dispute beaucoup avec sa femme. Sa maman est mort dans un accident tragique et son père a un cancer. On a l'impression qu'il est dépressif.

Soudain un élément perturbateur de cette petite histoire arrive. Il entend une femme se faire frapper par son mari sur le trottoir d'en face. Il hésite mais ne va pas à son secours et il regrette. Quelques temps plus, cette même femme se fait frapper au même endroit. Il décide donc de la recueillir chez lui.

Les rebondissements qui suivent se recueillement est assez fou, drôle et incroyable. le seul bémol est que j'aurais aimer en connaître d'avantage sur cette femme. Ce livre met en lumière des questions concernant les jeunes couples, les vieux couples, la génétique et pleins d'autres choses.

En conclusion, il s'agit d'un livre qui se lit facilement et rapidement. Les questionnements sont intéressants et il ne nous laisse pas indemne !

Est-ce que ce roman te tente ?

Lien : https://lecturesdeclem.wordp..
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Un petit livre, drôle, surprenant et loufoque!
Le premier chapitre nous présente un anti-héros, Tom, vendeur dans un magasin spécialisé dans les compléments alimentaires pour bodybuilders. On pourrait l'imaginer épanoui, fier de sa musculature et de son corps ... que nenni! Il s'ennuie et subit son quotidien, sa famille et a clairement une attitude très lâche. Une première rencontre avec le personnage principal très décevante!
Et pourtant, je me suis plongée avec délectation dans la suite, ce qui m'a permis de rencontrer son père, qui vient habiter chez lui car il a un cancer, sa femme qui a toujours tout décidé, son fils séparé qui lui aussi habite chez lui mais avec qui il ne s'est jamais entendu, sa belle-fille très féministe dont les valeurs sont en opposition totale avec les siennes, et la femme-vache par qui tout arrive, et dont l'arrivée dans cette famille permet d'ouvrir le dialogue.
C'est un roman inclassable, ponctué d'humour, de fantaisie, à la fois conte et morale.
Je suivrai avec plaisir cet auteur dont j'aime le style littéraire et personnel (qui aurait l'idée de récupérer ses droits sur un livre en provoquant en duel son ancien éditeur?).
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Voici un livre qui m'a laissée complétement indifférente, rien n'a pu le sauver à mes yeux : ni l'histoire, ni l'écriture, ni les personnages…

Qu'en est-il ?

Tom, cinquantenaire, est marié avec Mathilde depuis 25 ans. le quotidien est devenu une somme d'habitudes bien ennuyeuses. Tom n'a plus trop goût à grand-chose, et semble tomber peu à peu dans un début d'état dépressif.

Depuis l'âge de 17 ans, il sculpte son corps à coup de séances de musculation dans une salle de sport et d'un régime strict. Il en a fait son métier : il travaille dans une boutique qui vend des produits diététiques et protéinés aux adeptes de sport et de musculation.

Son quotidien va se trouver successivement bouleversé par son fils, en pleine rupture sentimentale, qui revient loger au domicile parental, et, son père, atteint d'un cancer, qui s'invite également chez lui, ne souhaitant pas rester seul durant sa chimiothérapie.

Et puis, un jour, Tom vole au secours d'une jeune femme qui se fait agresser par un homme devant la vitrine de sa boutique. Ne sachant pas où aller et apparemment sans papier, Tom la ramène chez lui…

Ces trois évènements vont bouleverser la vie de couple routinière de Tom et Mathilde à qui il ne manquait qu'une étincelle pour prendre feu.

L'auteur nous raconte cette petite histoire à coup de chapitres courts, chacun chapeauté d'un titre au nom de muscle.

L'histoire prend des tendances de conte loufoque et surréaliste à l'évocation de l'histoire de la jeune femme secourue, du nom de N7A, qui se prétend être … une vache.

Les dialogues sont francs et directs voir violents, les protagonistes ne prenant aucun gant pour s'adresser les uns aux autres.

Je suis complétement passée à côté de cette histoire : les personnages ne m'ont pas touchée, la singularité de l'histoire m'a tout au plus étonnée, et le milieu du culturisme ne m'a pas du tout intéressée… L'écriture n'est pas passionnante, ni riche, ni recherchée… L'auteur veut s'atteler à parler de multiples sujets : de la quête identitaire et à la shoah, sans s'en donner les moyens et tout cela fait un flop magistral.

J'ai été totalement déçue par cette lecture. Je ferme ce livre et vais l'emmener rejoindre une boîte à livres espérant qu'il y trouvera un public plus réceptif…
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Cette comédie familiale est également l'histoire d'une crise existentielle. Tom tout juste cinquantenaire mène une vie qui l'ennuie entre son travail dans une boutique de produits de fitness et sa vie de couple rangée. Il ne rêve que de tranquillité et de calme, ce que personne n'est décidé à lui offrir. Son fils Jérémie revient vivre à la maison après s'être séparé de sa compagne Jade et son père Maurice , atteint d'un cancer, décide de venir s'installer chez lui avec son chat durant le temps de sa chimio. Un matin, il vient à la rescousse d'une très belle jeune femme rousse et mystérieuse.
Sa crise existentielle va s'incarner à travers le personnage d'Enceta ( N7A). Tom va tenter de sauver des griffes d'un homme violent cette femme qui, en dépit des apparences n'en est pas une. L'arrivée d'Enceta va provoquer de grands bouleversements dans sa famille et permet à l'auteur de poser un regard distancié sur cette famille et sur la société. Elle lui permet aussi tout un questionnement sur l'identité, la quête de soi, sur les stratégies que l'on met en place pour être heureux malgré les injonctions données par la société autour de la famille, de la sexualité, l'identité, la façon de penser, de s'habiller, d'être en couple.
Peut-on trouver sa propre voie qui permettra d'accéder au bonheur ? est la question autour de laquelle tourne toute cette comédie familiale où chacun des personnages s'est fourvoyé dans sa quête du bonheur.
C'est d'une plume légère et pleine d'humour que l'auteur décrit les péripéties de cette famille où chacun des membres va se remettre en question. Cette comédie est truffée de situations cocasses qui pointent du doigt les dérives de notre société et nous régalent.
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Il était une fois un pauvre type, un looser, un qui a laissé filer la moitié de sa vie pour faire de la gonflette. Jusqu'ici, Tom a consacré tous ses efforts à sculpter son corps dans le vain espoir de remodeler son identité. Qui l'eut cru, je me suis attachée à ce quadra bodybuildé, arrivé au point de sa vie où tout est prêt à basculer. Une femme qu'il ne regarde plus, un fils qu'il ne comprend pas, un père qui n'a pas su l'aimer et la conscience soudain aiguë du temps qui passe et de tout ce qui ne se rattrape pas. Quand tout à coup... Il y a un choix à faire. Vous êtes témoin d'une scène révoltante: une femme est violentée par l'homme qui l'accompagne. Qu'auriez-vous fait ? Lui... rien. Et puis tout compte fait...
Ici, personne n'est ce qu'il paraît.

Voilà un roman comme je les aime, qui pose un cadre apparemment banal, et nous transporte par glissements dans un univers poétique, jumeau du nôtre. A la manière d'un apologue, il m'a bousculée, dérangée dans mes certitudes, obligée à m'interroger, sans tomber jamais dans le dogmatisme ou la suffisance.
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Le roman le plus vache

Fidèle à lui-même, Thomas Gunzig raconte comment une, puis deux, puis trois arrivées inopinées dans son ménage vont déstabiliser Tom. Drôle, grinçant, décalé, jouissif !

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en quelques jours son quotidien va être totalement chamboulé. C'est d'abord son fils Jérémie, 22 ans, avec lequel il n'a plus que des liens très distants, qui s'invite à la maison suite à une rupture amoureuse. Il a laissé l'appartement à Jade, sa compagne qui a trouvé un autre homme. Une rupture que Tom pressentait, étant persuadé que la jeune fille n'aimait pas davantage son fils que ses beaux-parents. «L'incroyable beauté d'estampe de Jade contrastait d'une manière bizarre avec son air renfrogné, cela donnait une étrange impression de déplacement, de déséquilibre, comme celle qu'aurait produit un jour de neige sur une île tropicale, comme un tableau de maître exposé dans une cave humide. C'était à la fois fascinant et monstrueux.»
Puis c'est au tour de son père Maurice de venir squatter. Malade, ce dernier se sentira plus serein s'il peut loger chez son fils et sa belle-fille Mathilde. Sauf que là encore, Tom a pris ses distances avec cet ancien rescapé de la Shoah. Même s'il promet de se faire discret, il ne manque pas une occasion de revenir sur ses terribles souvenirs, oubliant l'accident qui a coûté la vie à son épouse et qu'il aurait pas sauver au lieu de fuir après le choc, avant que le véhicule ne s'embrase. de plus, il ne vient pas seul, car il est vrai qu'il ne pouvait pas laisser son vieux chat seul. William n'est guère remuant, mais il a depuis quelques temps la manie de vomir.
Mais Tom n'est pas au bout de ses surprises. Depuis sa boutique – il vend des produits aux membres des clubs de sport qui veulent accompagner la transformation de leur silhouette – il aperçoit un homme maltraiter la personne qui l'accompagne. Et comme il s'était promis d'intervenir s'il voyait ces mauvais traitements se poursuivre, il s'interpose. Après avoir fait fuir son propriétaire, il recueille la jeune femme chez lui. La belle lui affirme s'appeler N7A et être une vache! D'abord incrédule, Tom décide de donner crédit à ce récit et, devant l'incompréhension, voire l'hostilité de sa famille, part s'installer avec N7A dans sa boutique où il installe deux matelas rudimentaires. Mais la cohabitation ne sera que de courte durée. Tom n'arrive pas à trouver le sommeil. Avec N7A il trouvera refuge chez Jade avant que cette dernière ne disparaisse, après un épisode d'anthologie qui va rassembler toute la famille et livrer un secret de famille qui va remettre en cause bien des certitudes.
Thomas Gunzig a choisi le ton décalé de la fable épique pour exorer les questions de genre, nos rapports avec les animaux, mais aussi sur l'usure de la vie de couple. Comme le dit Adeline Dieudonné, qui aime aussi s'aventurer aux marges du fantastique, «ce roman est un cadeau drôle, tendre, cruel et politique». On prend beaucoup de plaisir à le lire car chaque chapitre réserve son lot de surprises. Jusqu'aux retrouvailles avec N7A et au feu d'artifice final. Pour ne pas avoir l'air bête, lisez Thomas Gunzig!


Lien : https://collectiondelivres.w..
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