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Une nouvelle découverte littéraire fraiche et pétillante, comme je les aime. Merci à Babelio et aux éditions du Seuil pour ces belles heures de lecture suivies d'une super rencontre avec l'auteure. J'ai adoré suivre les aventures de Juliette, jeune femme mal dans sa peau et particulièrement attachante, assister à son évolution dans son cercle familial, amical et professionnel. Autour d'elle, gravite tout un panel de personnages hauts en couleur, parents, fratrie, meilleur ami et les échanges entre ces divers protagonistes sont particulièrement savoureux. Encore un livre renfermant beaucoup de tendresse que l'on referme avec l'impression de quitter des amis. Une très jolie lecture.
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Je tiens à remercier Babelio et les éditions du Seuil de m'avoir fait découvrir « De si jolies boites »de Melanie Guyard.

Ce roman montre comment un repas de famille peut dégénérer et faire voler en éclat le statu quo qui existait depuis des années au sein d'une famille.

J'ai trouvé très intéressantes les étapes de reconstruction de l'héroïne et de sa fratrie. C'est un livre qui pourra se révéler très utile pour les lecteurs et lectrices qui se retrouvent dans des situations similaires.
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Prenez un repas de famille pour les fêtes de fin d'année. Chacun est à sa place : Clémence, l'aînée parfaite, avec son fiancé parfait, son métier parfait, Simon, le seul garçon de la fratrie, artiste en pleine ascension, Odile, la mère, figure d'autorité, qui aime l'ordre, persuadée d'avoir tour donné pour le bonheur de ses enfants, un père présent mais effacé.
Et enfin Juliette, la benjamine, venue accompagnée de son meilleur ami, comme soutien car elle est le vilain petit canard de la famille, celle qui n'est pas à la hauteur.
Une mascarade tout ça ? Et si tout volait en éclats à cause/grâce à des simples boîtes offertes par Odile à son aînée ?
Des boîtes en écho aux cases dans lesquelles sont rangés bien sagement ses enfants et qui les étouffent.
Dans ce roman, Mélanie Guyard nous parle avec justesse des relations familiales complexes et de la place de chacun, celle qui s'impose ou celle que l'on prend en grandissant.
Aux côtés de Juliette, nous partons à la découverte de personnages attachants, qui se cherchent, qui se dévoilent, qui évoluent le temps d'une année riche en événements.
Juliette elle-même a du chemin à parcourir.
Essayant de composer au mieux avec sa famille en plein chaos, elle fait face à ses propres contradictions, personnelles mais aussi professionnelles. J'attendais avec impatience le moment où elle aurait le fameux déclic, le moment où elle balancerait ce qu'elle a sur le coeur, le moment où elle prendrait enfin sa vie et ses rêves en main.
Elle a un vision très négative d'elle même, et ne sent jamais "assez". Elle m'a beaucoup touchée pour cela, surtout face aux remarques acerbes de sa mère. Mais j'ai eu plusieurs fois envie de la secouer face à son associé, qui profite d'elle sans état d'âme. Elle le sait, elle voit le navire qui coule mais elle n'arrive pas à intervenir.
J'ai beaucoup aimé ma lecture car je me suis reconnue en certains points chez Juliette mais aussi chez Clémence. Mélanie nous dépeint une famille très "réelle" , avec ses failles mais aussi ses moments de partage. J'ai aimé voir cette fratrie mettre les choses à plat et voir chacun sortir de sa "case" .
Si vous aimez les romans doux , qui parlent des relations familiales et qui fait du bien au moral, foncez !
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Merci Babelio pour cette découverte et la rencontre avec l'auteure.
Juliette est la petite dernière d'une fratrie de trois enfants et elle se sent toujours inférieure à ses frères et soeurs, étant toujours jugée par sa mère. Son restaurant qu'elle tient avec celui dont elle est secrètement amoureuse ne tient plus trop la route. Alors elle part à reculon avec Max, son ami pâtissier chez ses parents pour Noël.
Quand sa soeur Clémence reçoit une boite comme cadeau, c'est sa vie entière qui va être bouleversée, mais aussi celle de Juliette et Simon leur frère.

Je recommande cette lecture très fraîche, drôle, pétillante et qui retrace les liens entre les gens de la famille et leur importance.
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De si jolies boites.
Mélanie GUYARD

Juliette, Simon et Clémence.
Une fratrie.
Avec des individus très différents les uns des autres (comme dans toutes les fratries).
Les parents Odile et Aurélien sont eux un peu plus atypiques.
Odile règne en maitresse absolue des lieux et de sa famille.
Son mari ne s'exprime pas, il suit le mouvement évitant à tout prix les conflits avec sa femme.
Juliette la benjamine est la narratrice de ce roman.
Elle est la dernière, celle sur laquelle on investit peu puisque les 2 aînés sont tellement « présents » et brillants !
Clémence a un poste à haute responsabilité dans la finance, elle gagne très bien sa vie, elle va se marier avec Grégoire « le gendre idéal » selon les attentes d'Odile.
Simon est l'artiste (peintre) de la famille.
Il vivote dans un atelier payé par ses parents en menant une vie bohème (mais c'est un artiste !).
Et Juliette donc qui est oenologue a ouvert un restaurant en co gestion avec Ludovic (un co gestionnaire détestable au possible mais pour lequel elle a un faible) où elle travaille avec son ami Max qui est pâtissier et très fort en macarons.
Lors d'un séjour « aux chênes verts » chez leurs parents (et où Max est invité) les non dits vont parler, les secrets enfouis vont se révéler et la famille… exploser !
À cause d'un cadeau.
Une boîte composée de plusieurs tiroirs offerte à Clémence.
Pour y mettre son maquillage lui suggère Odile alors que Clémence pense y mettre ses pinceaux et sa peinture.
Peinture ? Mais c'est Simon le peintre de la famille pas Clémence !
Clémence doit alors douloureusement rappeler que c'est elle qui a un jour reçu un prix pour ses oeuvres.
Simon va devenir l'usurpateur de cette fonction.
Et Juliette essayer encore et encore de supporter sa mère qui n'a de cesse de lui rappeler qu'elle est grosse, célibataire et qu'oenologue n'est qu'un premier pas vers l'alcoolisme…
Bien décidés à montrer à leur marâtre qui ils sont, la fratrie va tout pulvériser pour le faire.
Ça passera ou ça cassera pour Odile mais ils n'en ont cure !

Un roman que j'ai beaucoup apprécié tant la relation entre cette mère et ses enfants est toxique.
Ma sympathie ne va à personne !
Le père est bien trop « castré », la mère complètement à claquer et les enfants tardent trop à la remettre à sa place.
Mais finalement la fratrie va se serrer les coudes pour affronter le dragon et ça j'ai aimé.
Les dessous du fonctionnement d'un restaurant sont intéressants /aussi et les thèmes abordés variés : arts, cuisine, coming out, finance, estime de soi…
Une bonne lecture de transat pour cet été.

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Juliette Descroix est la benjamine de sa fratrie. A 25 ans elle s'est toujours considérée comme la dernière roue du carrosse, le vilain petit canard, la cible préférée pour toutes les critiques décochées par sa mère qu'elle surnomme d'ailleurs "le dragon" (tout est dit LOL). Il faut bien avouer que sa soeur aînée Clémence, dotée d'une plastique parfaite, réussit tout ce qu'elle entreprend. Son frère Simon quant à lui est un artiste éthéré, couvé du regard et encensé par ses géniteurs. Dès lors, Juliette aux rondeurs quelque peu disgracieuses, au physique pas aussi harmonieux qu'elle le souhaiterait ne récolte que des commentaires peu amènes de sa mère lors des rencontres familiales. Si l'on y ajoute sa vie sentimentale désertique et le restaurant dans lequel elle a investi qui prend l'eau.. le bilan n'est pas brillant !

Mais tout ce fonctionnement des Descroix va être bouleversé lors du week-end de Noël passé dans la demeure familiale. Tout débute par le fait que Juliette décide de venir en compagnie de Max, son ami, collègue et confident et ce afin, pour une fois, de passer un bon moment. Mais, en plus de ce trublion, élément extérieur à la famille, c'est surtout le cadeau anodin offert par Odile, la mère de famille à sa fille Clémence qui met le feu aux poudres.

Pour ceux en recherche d'un roman de développement personnel, passez votre chemin car ce n'en est pas un.

Ce roman nous montre comment, suite à cet échange de cadeaux désastreux le soir de Noël, toute la famille Descroix va muter, se transformer. de certitudes qui volent en mille morceaux aux remises en question, aucun des membres de la famille ne sera épargné. Pas même Aurélien, le patriarche, très flegmatique. Cette histoire pétillante au ton quelquefois doux amer fait resurgir le questionnement des enfants dans leur quête identitaire. En effet, ceux-ci doivent parfois s'élever contre leurs géniteurs qui, pensant bien faire, veulent tout orchestrer pour eux. Ce récit familial, plein d'humour et de peps, notamment à travers de magnifiques dialogues percutants trouvera forcement une résonance en nous, notre propre histoire, en des situations vécues. Il nous fait réfléchir sur l'image que nous avons des autres et de nous-mêmes et à la difficulté d'ôter l'étiquette que les membres de la famille ou les autres nous ont collé à un moment donné, sans se rendre compte de notre évolution. Il faut alors choisir entre se complaire dans la victimisation, ou au contraire, balancer un bon coup de pied dans la fourmilière et s'affirmer, ainsi que ses choix en allant de l'avant.

Juliette aura-t-elle le courage de faire cela au lieu de se laisser enfermer dans une petite boîte, catégorisée, étiquetant ce qu'elle est et ce qu'elle désire ?
J'ai beaucoup aimé suivre pas à pas la transformation de Juliette. Personnage haut en couleur et à l'humour incisif, elle va prendre conscience de ce qui l'entoure, du fait qu'elle ne connaît pas vraiment sa famille ni ce à quoi ses membres aspirent. Les travers qu'elle leur reproche sont également les siens !

Vous ne verrez pas défiler les 400 pages de ce roman mordant tant les dialogues bourrés d'humour et de piques cinglantes quelquefois lui insufflent un rythme frénétique. L'auteure décrit de sa plume délicate, dotée d'empathie pour ses personnages une histoire qui nous donne envie, à nous aussi de réinventer les repas de famille :) Alors.. qu'attendons-nous ?
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
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Juliette, benjamine d'une fratrie de trois enfants, se rend à reculons la soirée de Noël chez ses parents. Elle sait qu'elle va encore faire l'objet des habituels pics et critiques de sa mère. Entre sa grande soeur Clémence, belle, intelligente et bientôt mariée et son grand frère Simon, artiste accomplit et indépendant, elle a la sensation d'être le mouton noir de la famille et d'être jamais à la hauteur des attentes de son dragon de mère. Comme d'habitude elle subit reproches et attaques jusqu'à ce qu'un banal cadeau offert à sa soeur fasse voler la soirée en éclats. de simples petites boîtes en bois qui vont bouleverser l'équilibre de cette famille bourgeoise qui se targue d'être heureuse et parfaite sous tous rapports.
Ce feel good n'a pas réussi à m'emballer plus que ça.
En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à ce que de terribles secrets de famille soient révélés. Non-dits il y a, effectivement, mais ce n'est pas tant leur teneur qui bouleverse la famille.
De simples boîtes sont à l'origine du chaos et c'est bien trouvé, car le coeur du soucis dans cette famille c'est que la mère range chacun de ses enfants dans des cases. Chacun a son rôle qui lui est attribué et ne doit pas en déroger sous peine de subir les foudres de la matriarche.
Nous avons d'un côté un père absent et une mère à la personnalité écrasante qui pense en toute bonne foi faire le mieux pour sa famille et, de l'autre, des enfants qui subisse la tyrannie sans oser s'opposer. Forcément quand ils se rebellent enfin, plus rien ne va.
J'ai pas accroché à la personnalité de Juliette, bien qu'elle se révèle et s'émancipe un peu à la fin, je l'ai trouvée sans cesse en position de victime et à se dénigrer tout en étant aussi auto-centrée que sa mère. Je ne me suis pas sentie proche des autres personnages non plus.
J'ai trouvé des longueurs à l'histoire, je n'ai malheureusement pas accroché.
C'est un feel good léger qui peut faire passer un bon moment et je vous invite à vous faire votre propre opinion.
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Juliette n'aime pas passer Noël en famille : sa mère la rabaisse tout le temps face à son frère artiste et sa soeur qui a une bonne situation dans la finance. Cette année elle invite donc son collègue et ami Max au dîner de famille pour se sentir moins seule. Mais le repas n'en est pas moins une catastrophe, surtout lors de la remise des cadeaux. le cadeau de leur mère à sa soeur Clémence (des petites boîtes) va déclencher, dans un futur proche, un sorte d'avalanche dans la vie de celle-ci. La vie de leur frère Simon va changer aussi car Max a découvert son secret... Finalement, Juliette se sent encore plus seule et frustrée, car sa vie à elle, qui stagne voire qui s'enfonce, ne semble pas vouloir se mettre sur la bonne voie, celle du bonheur : le restaurant qu'elle co-gère frôle la faillite, elle est secrètement amoureuse du co-gérant et celui-ci la manipule grâce à ses sentiments.

C'est un roman sur les blessures familiales, les vraies et celles qu'on s'inflige en ne communiquant pas avec celles et ceux qu'on aime. C'est aussi un joli conte contemporain, semé d'embûches (de Noël), d'obstacles, et de romance aussi. Il nous montre que la vie de toute une famille peut changer à cause de et grâce à un tout petit rien, un quiproquo, des non-dits, ou même de si jolies boîtes...
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Un réveillon de Noël en famille. Quel terrain fantastique pour que tout dérape ! Qui n'a jamais connu ce moment où entre l'odeur de la dinde aux marrons et le bruit des verres qui s'entrechoquent, une simple remarque sur le parfum de la bûche peut déclencher une succession de catastrophes ? C'est de cet instant précis dont Mélanie Guyard se sert pour dérouler son roman. Ici, ce sont les cadeaux qui entraînent les remises en question des personnages. Et au milieu de tout ça : Juliette, sommelière dans un restaurant, un faible pour son associé et mouton noir de sa famille.

J'ai eu la chance de découvrir ce roman grâce à Babelio. J'ai pu assister à une rencontre avec l'autrice le 19 mai dans les locaux de Babelio (pratique de vivre en région parisienne finalement !).

J'ai lu le roman en quelques jours car j'ai tout de suite senti une connexion particulière avec Juliette. Une soeur qui réussit tout ce qu'elle entreprend, un frère artiste à qui l'on accorde un studio frais payés pour qu'il se consacre à son art, un père un peu effacé et une mère à la limite du tyran. On a tous pensé un jour que la famille ne nous aime pas pour telles ou telles raisons. Juliette incarne pleinement cette pensée rendant son personnage assez universel. C'est elle qui va se retrouver, bien malgré elle, au milieu des rebondissements et c'est elle qui va devoir rétablir cet équilibre familial qu'elle voulait tant fuir.

Ce roman parle à tout le monde et avec humour. Tantôt mordant, tantôt émouvant, Mélanie Guyard dissèque les émotions humaines avec beaucoup de justesse et emporte le lecteur dans un tourbillon de révolte et d'amour. Les enfants finissent de grandir, les parents apprennent à ne plus en être (ou du moins à temps plein). On ne ressort pas indemne de cette lecture. Une chose est sûre, on ne s'ennuie à aucun moment.

Ce qui m'a le plus marqué dans ce texte, c'est la subtilité avec laquelle l'autrice évoque les distances générationnelles. Simon, le frère de Juliette, se construit autour d'un monde que ses parents ne connaissent pas (Internet et les convention). Mélanie Guyard arrive à rendre compte de l'incompréhension des parents sans les faires passer pour des arriérés qui refusent d'admettre que cela puisse exister. Ce petit clin d'oeil à ces métiers du multimédia qui ne cessent d'exploser (et grâce auxquels certains livres deviennent des incontournables) permet de leur donner un statut de métier « normal » et cela m'a vraiment plu.

L'été approche. Je ne peux que vous conseiller d'emmener de si jolies boîtes sur la plage (même si le roman se passe à Noël), vous passerez un excellent moment. Parole de Fourmi !

Lien : https://flaneriesdefourmi.bl..
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J'avais été conquise par Les âmes silencieuses de Mélanie Guyard, mais les jolies boîtes m'ont laissée sur ma faim.

Beaucoup mais vraiment beaucoup de pleurnicheries, et même si l'histoire fait preuve d'imagination elle retombe vite dans l'attendu et les revenez-y...tout va mal et puis tout s'arrange à la fin comme par un coup de baguette magique, j'ai trouvé que cela manquait vraiment de profondeur.
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