AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,08

sur 414 notes
Ambitieux certes, recherché dans la composition évidemment, mais il manque le style, le petit quelque chose qui fait que l'on s'attache aux personnages et qui nous rend triste de les quitter lorsque arrive la fin. Tout est mis à distance. Pourtant la trame est bien là et les idées foisonnent sur plus de 963 pages. C'est un peu : " tout ça pour ça ! " . Bien sûr c'est un premier roman et donc comme tel "coup de chapeau".
Commenter  J’apprécie          20
Il y a quelque chose de magique dans les arrivées à New-York. En voiture ou en bus, quand soudain après des miles de banlieue industrielle au New Jersey apparaissent les tours hérissés sur toute la longueur de Manhattan. Arriver à New-York, c'est souvent prendre un nouveau départ. Ce fut le cas pour des millions d'immigrants arrivés aux Etats-Unis par Ellis Island, à quelques encablures et sous le regard bienveillant de la Statue de la Liberté. L'excellent roman « City on Fire » de Garth Risk Hallberg est aussi rempli de nouveaux départs. Même s'il se situe à la fin des années 70, dans une période où New-York semble s'enfoncer dans le déclin. C'est la période punk, en 1976-77. L'Amérique vient de fêter son bicentenaire, mais sa ville-phare sombre : crime, drogue, graffitis, rues insalubres, des quartiers entiers qui brûlent la nuit, la municipalité en faillite.
Lien : http://www.lecturesdevoyage...
Commenter  J’apprécie          20
Garth Risk Hallberg est un jeune auteur américain qui a pour ainsi dire touché le gros lot. le manuscrit de son premier roman a été acheté par une maison d'édition pour plus de deux millions d'euros. Les plus cyniques diront plutôt qu'il a un très bon agent.

J'ai été attiré par ce roman en partie pour son personnage principal: NEW YORK.
J'ai eu la chance de voyager à peu près aux quatre coins de la planète, et je ne me suis jamais senti plus vivant que quand j'étais à New York. Dire que j'adore cette ville est un doux euphémisme. Alors bien sûr, je lis énormément d'histoires se déroulant dans la grosse pomme, dont City on fire donc.
City on fire, c'est 1 000 pages et autant le dire tout de suite, si l'auteur ne captive pas rapidement son lectorat, ce dernier risque de passer son chemin, ce qui fut mon cas...
Je n'ai en effet pas pu achever la lecture de ce livre et ai dû me résoudre à le refermer sans avoir pu passer le cap des 400 pages...

Pourtant le livre présente des atouts certains: une intrigue qui se dessine au fil des pages, des personnages envers qui on ne peut que ressentir de l'empathie, une époque (les années 70) et une ville sexy à souhaits...

Plus encore, l'écriture de Gath Risk Hallberg (et le travail de traduction) est une pure merveille.

Seul bémol, mais de taille, l'ennui s'est peu à peu fait ressentir, et ce malgré les qualités énoncées précédemment.

Alors quand arrive le cap des 400 pages... il en reste 600... ça sera sans moi.

Je ne souhaite pas forcément appuyer sur d'autres éléments qui m'ont quelque peu ennuyé car je n'ai finalement pas lu suffisamment de pages pour porter un jugement définitif. Je suis curieux de lire les avis des autres bloggers, et qui sait, si on me révèle qu'à la page 400 il se passe une chose incroyable, peut-être me replongerai-je à nouveau dedans.



Lien : http://quelquepartentrelesli..
Commenter  J’apprécie          20
J'avais entendu des critiques plutôt négatives sur ce roman et je craignais un peu de me lancer dans la lecture de ce pavé de presque 1000 pages. Pourtant, je suis de suite rentrée dans l'histoire et j'ai dévoré la 1° moitié en à peine quelques jours, malgré une intrigue très dense.
La suite s'est avérée plus laborieuse. Si l'écriture reste agréable, l'intrigue s'essouffle un peu et le lecteur avec. le roman traîne en longueur sans gagner en intensité ou en suspens. Certains passages vers la fin sont un peu confus et mon intérêt s'est peu à peu dissout.
Malgré tout, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de choses intéressantes dans ce premier roman ambitieux et malgré quelques faiblesses ça demeure une lecture plutôt agréable.
Commenter  J’apprécie          21
J'aime bien lire de temps en temps un gros bouquin. Je ne suis pas déçu, presque 1000 pages et il pèse lourd dans mon sac.
J'en avais entendu beaucoup de bien mais j'ai été déçu.
J'ai mis du temps à entrer dans le roman car il y a beaucoup de personnages qui, dans un premier temps, n'ont pas de lien entre eux. Il faut s'accrocher et je n'est pas été emballé par leur univers.
MAIS j'ai trouvé intéressant sa description du NEW YORK des années 70 même si là aussi, il faut s'accrocher car je ne connais pas la topographie particulière de cette métropole.
Le style est virtuose et la traductuction remarquable mais 1 000 pages, il faut tout de même en vouloir malgré d'indéniables qualités.
Commenter  J’apprécie          11
(septembre 2016) le livre, ce pavé !, commence par "A New York, on peut tout se faire livrer. du moins, je me fie à ce principe. …". Et en effet, la ville cosmopolite de tous les possibles, le New York fiévreux et violent des années 70, est le personnage central de ce roman à multiples tiroirs.

Si vous attaquez cette lecture dans sa version papier, commencez par bien vous installer !
La prise en main de l'ouvrage est douloureuse : le livre est lourd et le style est dense.
Les pages, elles si fines, ne s'effeuillent pas frénétiquement …
Je le confesse d'emblée, l'auteur écrit et décrit tant de faits et gestes que j'ai probablement lu des passages entiers en état hypnotique !

Le buzz autour du livre m'a forcé à tenir bon. Et c'est laborieusement passé les 200 pages que j'ai enfin ressenti une forme d'affection pour certains personnages. Ma curiosité - autour de ce qui laissait présager une intrigue policière - m'a tenu jusqu'à la dernière page. J'attendais, comme promis tout au long des 992 pages, l'apothéose dans la nuit du blackout du 13 juillet 1977.
J'ai lu 992 pages … au bout desquelles …. rien …. Ressenti de "flop" ….

J'ai fermé le livre, épuisée, soulagée et déçue. Mon appréciation est sévère.

Que voulait donc l'auteur ? Et je m'interroge … Au final, le lecteur est l'unique témoin qui relie tous les acteurs du récit. La vérité n'est pas claire, elle est parsemée aux quatre vents de la ville et noyée dans les psyché des personnages. Un peu la réalité, non ?
Alors ce que j'ai vécu au premier abord comme désordre est peut-être la trace du génie !

Pour clore, cet écrivain a une plume remarquable de sensibilité et de précision. Une sorte de caméra embarquée de l'oeil aux cerveaux. Je crois qu'elle gagnerait à ne pas être noyée dans 1000 pages.

En synthèse, conditions requises ….
- aimer New York
- aimer le Rock
- avoir des bras en acier pour porter le livre (ou renoncer à la version papier)
- aimer les longues (très longues) descriptions (certes remarquablement écrites)
- ne pas avoir d'autres livres en attente !
Commenter  J’apprécie          10
« Un sapin de Noël remontait la 11ème avenue ».

Dès les premiers mots, le lecteur est catapulté dans les années 1970 au coeur d'un New York sans fard, bouillonnant et tentaculaire, ville de tous les possibles. Tout commence la nuit du 31 décembre 1976 durant laquelle des coups de feu viennent troubler la quiétude de Central Park. Samantha Cicciaro, 17 ans, est retrouvée inanimée et commence alors une enquête au long cours.

Garth Risk Hallberg réussit avec brio une immersion progressive dans le quotidien de quelques personnages dont les chemins n'auront de cesse de se rencontrer. Il nous livre dans ce formidable roman les destins croisés et éclectiques de citadins en quête de sens dans un New York électrique et frénétique, attendant son heure pour prendre son envol et devenir la Big Apple qu'on connaît aujourd'hui.

On y rencontre la fortunée Regan Hamilton-Sweeney et son frère William, ex-leader du groupe punk Post Facto dont le petit ami Mercer semble chercher en vain à percer les mystères. Mais il y a aussi les post-humanistes emmenés par Nicky Chaos et le prophète Charlie qui lutte dans l'ombre pour exister. Et enfin, Pulaski, flic bancal et le journaliste Richard, son ami perdu de vue.

L'auteur nous dévoile dans cette fresque urbaine terriblement ambitieuse l'histoire de tous ces êtres dont le point commun est d'être en quête de sens. Et New York, à la fois ville lumière et condensé désordonné d'énergie vitale et de violence apocalyptique, semble ne pouvoir leur apporter aucune réponse.

City on fire est une fresque hors du temps comme on n'en a pas lu depuis Fitzgerald. Il nous plonge dans une bulle et crée un univers qu'on aura du mal à quitter. Comment se séparer de ces personnages qui sont devenus des compagnons de voyage et qui nous font découvrir New York comme jamais encore on ne nous l'avait conté ?

Un roman époustouflant.
Lien : https://www.instagram.com/te..
Commenter  J’apprécie          10
Wouah!!! Mais quel roman!!!! Prolifique, merveilleusement documenté, bouleversant.... Une écriture majestueuse bien que, de prime abord, peu abordable. Il faut bien quelques pages pour s'habituer à l'écriture de Garth Risk Hallberg, mais également aux nombreux personnages, qui n'ont pas forcément de rapport entre eux et qui évoluent dans des mondes extrêmement complexes et différents... ce qui peut déranger au départ, mais l'écriture nous hypnotise et l'on a bien du mal à ne pas s'accrocher, à refermer ce roman.

Alors, soyons honnête, l'on est presque intimidé, lorsque l'on a cet objet en main. le livre est lourd, et lorsque l'on regarde la tranche du roman avec notre marque-page qui marque le début de notre lecture... et bien, croyez-moi, c'est impressionnant... Même pour moi! D'autant que, comme je le disais, il est nécessaire de s'accrocher durant quelques pages...

L'aspect culturel est indéniable! Les descriptions de New York sont grandioses, on y sent le foisonnement des piétons, de la circulation, du métro ou encore des buildings. Mais pas que! La culture musicale des années 70, la profusion artistique et créative, le brassage des cultures, des classes sociales, et puis le sex, la drogue.... On vit New York, on y prend des repères, des tics langagiers... Arff.... New York des années 70.... Ses révoltes, son Bronx, ses riches... Rien n'est oublié, vous dis-je!

Les références sont nombreuses que ce soit côté musique (les sex pistols, Bowie, Patti smith...), cinéma (le parrain, taxi driver), histoire (le blackout)... On ne peut qu'être impressionnés par la documentation de l'auteur.

Les différents personnages sont hauts en couleur, dignes représentants d'une classe sociale. Ils sont atypiques et extrêmement attachants, parce que tous meurtris à leur façon...

William, ex leader d'un groupe Punk, fils de l'une des familles les plus fortunées qu'il a rejetée et devenu depuis peintre désabusé. Homosexuel, il fréquente un jeune homme noir : Mercer, professeur, provincial, fraîchement débarqué dans NY. Regan, la soeur de William, en plein divorce, affectée par sa séparation ; elle tente de faire de son mieux pour s'occuper de ses deux enfants. Keith, l'ex-mari, volage, et perturbé par d'autres problèmes professionnels. La belle-famille : Felicia, la nouvelle femme du père, et son frère Amory, attirés par l'argent et le pouvoir. Un commissaire adjoint Pulaski handicapé mais passionné par son rôle dans la société. Richard, le journaliste. Jenny, la voisine de Richard, assistante de Bruno, propriétaire d'une galerie d'Art. le père de la victime artificier renfrogné...

Tous sont prisonniers du passé, du présent. Tous ont un lien de près ou de loin avec la victime du 31 décembre. Tous essayent de se démêler dans cette toile d'araignée, tous essayent de survivre avec les cartes qu'ils ont en main.

C'est une oeuvre prolifique, qui tisse une toile lentement avec de nombreux détails, n'hésitant pas à pousser loin la psychologie des personnages. Nous ne sommes pas du tout dans le cliché... Les personnages sont observés, se racontent... Il s'agit là d'une fresque.... d'une majestueuse fresque...
Commenter  J’apprécie          10
Histoire rondement menée en dépit de véritables longueurs. Une puissance de la ville Américaine. Des personnages complexes et une écriture au couteau, de ces reliefs qui font les tableaux inoubliables.
Commenter  J’apprécie          10
Je suis allé jusqu'au bout... commencer son commentaire comme cela pourrait suffire... Le pire est finalement que le meilleur est au début : l'ambiance, pas mal. Le dénouement est encore plus décevant que le goût immodéré qui semble habiter l'auteur de parler pour s'écouter (ou d'écrire pour se lire) : je n'ai jamais lu autant de choses qui n'apportent résolument rien à une intrigue déjà assez banale, pas plus qu'à l'ambiance. Quand je pense que certains en parlent comme d'un Dostoïevski contemporain... à hurler de révolte.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1201) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1822 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *}