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3,08

sur 414 notes
Début difficile et puis renvoi à une époque, une ambiance, une musique, une littérature , une madeleine de Proust personnelle et résonance totale.
Emballé.
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Architecture + anarchie = anarchitecture

Voici un roman explosif, construit et déconstruit, énorme et intime, opulent et affamé, crasseux et luxueux, livide et coloré, et qui s'amuse à promener et puis à égarer le lecteur dans tous les quartiers de New York, depuis les avenues les plus éclairées jusqu'aux ruelles les plus sombres et les plus putrides. L'histoire se passe durant l'année 1977… mais elle s'étire aussi bien avant et bien après cette année-là.
A l'image de cette ville immense et déstructurée, les personnages les plus divers y vont et viennent, dans le désordre : ainsi passent un adolescent en manque de repères, un riche héritier en rupture avec sa famille, un homosexuel noir, aspirant romancier, une jolie lycéenne irrévérencieuse, des êtres paumés, des violents, des junkies, des musiciens sans talent, des financiers, des corrompus, des journalistes obstinés, des flics boiteux, des hommes masqués, des clochards, des punks, des artificiers, des ombres indistinctes, des assassins, des amoureux, des ambitieux… mais aussi des oiseaux, des chats errants, sans compter les voitures brinquebalantes, les tours orgueilleuses, les garages délabrés… tout cela dans un concert de klaxons frénétiques, de coups de feu, d'orages, de musique punk, de cris, de murmures, de bières qui pétillent, de pas qui se traînent, de caddies qui dégringolent, de moteurs qui hurlent…
Roman choral, roman fleuve, roman noir, roman social, roman urbain, roman initiatique, fresque documentaire, saga familiale, cet ouvrage qui est tout cela à la fois est donc aussi brillant que déroutant. Toutes les histoires s'y imbriquent, délaissant au passage quelques personnages inutiles qui n'avaient probablement pour raison d'être que celle d'asphyxier le lecteur en l'entraînant dans les tentacules les plus désordonnés de la ville. le descriptif de l'ouvrage serait incomplet si on omettait tous ces additifs intercalés entre les chapitres : coupures de fanzines, reportages, lettres, journaux intimes, mais aussi la variété des références citées : littéraires, musicales, artistiques… On en ressort abasourdi, électrisé, hagard, fatigué mais extraordinairement enrichi du voyage : on est entré dans la ville de New York des années 1970 au bord de la banqueroute, de l'anarchie, de la dislocation ; on y a circulé dans le labyrinthe de ses rues et on s'est imprégné avec ivresse de toutes ses énergies, toutes ses libertés, toutes ses turbulences, tous ses désespoirs, on y a vu naître la culture punk, contestataire, égalitaire et libertaire, et on s'est assoupi dans un jardin public, en regardant s'embraser les derniers fantômes de la ville… et en rêvant d'une ville nouvelle réconciliée, raccommodée, apaisée.
Un roman magistral, éblouissant… réservé aux boulimiques !
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Beaucoup d'espoir en ouvrant ce roman, un pavé d'environ mille pages. J'aime les pavés, mais sous celui-ci, point de plage... le bruit autour de sa publication a sans doute joué à faire monter mes attentes, mais tout était là pour me plaire : le sujet, la forme entre roman chorale et roman mosaïque, la longueur du plaisir que j'anticipais.
Je suis allé au bout. Cela n'a pas toujours été facile, mais cela en valait finalement la peine. Parce que parmi ces quelques mille pages se cachent de vraies pépites littéraires. L'auteur a indéniablement du talent. le style est parfois brillant. L'intrigue qui se construit m'a parfois captivé. Les personnages sont souvent très bien construits, profonds et non uni-dimensionnels. Malheureusement je n'ai que trop rarement oublié que j'étais en train de lire : j'apprécie surtout quand on est tellement embarqué par un roman que la conscience de ce qui m'entoure et la conscience même de lire s'effacent, se font oublier. Ici, ces moments de plongeon total dans 'City on Fire' (pourquoi garder le titre en anglais, d'ailleurs ?!) étaient rares, entrecoupés de longs passages plus tortueux, répétitifs...
En somme, un auteur talentueux, mais un travail éditorial absent. le roman gagnerait à perdre jusqu'à un quart de sa longueur, pour gagner en force de frappe.
Si l'on aime les pavés, l'histoire américaine récente, et une vraie plume, je recommanderai sans hésiter le roman 'Outremonde' de Don DeLillo.
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Je n'ai pas apprécié ce livre car, de mon point de vue, il traite de thèmes déjà abordés sans apporter d'originalité. J'ai l'impression d'avoir lu un énième roman américain qui essaie de sortir des clichés en cherchant une originalité qui est déjà devenue habituelle (le rock et la drogue, le couple homosexuel, le riche héritier qui veut échapper à son destin). Cependant j'ai apprécié les coupures typographiques et les illustrations, c'est rare de voir un tel parti pris dans l'édition et c'est plutôt réussi.
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Une étoile pour le poids
Après avoir lu les derniers Chattam, Grangé, giacometti-ravenne, Grisham , ce livre est désespérément lent , long et mou .
On dit de certains qu ils s écoutent parler , je crois que l auteur se regarde écrire .
1000 pages , j ai réussi à atteindre 200 , je suis fier !
Économisez 24 euros .
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Ouf ! J'ai dû faire un effort pour en terminer la lecture ! On sent l'ambiance maison peine à suivre tant les personnages que les événements, on passe du coq à l'âne. Malgré la belle plume de l'auteur, je ne peux recommander ce livre.
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Pour cet été
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City on Fire ne m'a pas autant éblouie qu'espéré, mais constitue un roman-fleuve impressionnant, quand on songe qu'il s'agit d'un premier ouvrage.
Le soir du réveillon de 1976, des coups de feu se font entendre dans Central Park, où l'on retrouve le corps inanimé d'une jeune fille. L'intrigue se noue à partir de là, et évolue autour de plusieurs personnages typés : William et Regan Hamilton-Sweeney, riches héritiers qui entretiennent des relations familiales compliquées, Keith, l'époux de Regan avec lequel s'entame une procédure de divorce, Sam, jeune fille solaire et maîtresse de Keith, et Charlie, le meilleur ami de Sam, secrètement amoureux d'elle.
Le récit est une fresque saisissante dans sa capacité à peindre l'atmosphère de New York tout au long de la période couverte par l'intrigue, et livre des personnages fouillés et denses ; cependant, ces mêmes personnages m'ont paru relativement difficiles à apprécier, certains ne sont ni attachants ni intéressants, il y a des longueurs qui ne servent pas nécessairement l'intrigue et qui créent une pesanteur.
City on Fire est une expérience de lecture avant tout, car il s'agit de se plonger dans une époque, et d'y rester pendant quasiment 1000 pages, mais ne m'a pas conquise, du fait d'un manque d'intérêt pour l'intrigue déroulée.
Lien : http://viederomanthe.blogspo..
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Ca y est, je suis enfin arrivée au bout !!!! J'étais tellement impatiente de lire ce roman après toute la publicité dont il a fait l'objet et les critiques positives de la presse. Et bien, quelle déception. Je ne suis jamais véritablement entrée dans l'histoire. le style est lourd, j'arrivais parfois à la fin d'une phrase sans en avoir compris le sens....du coup retour en arrière. Je pensais découvrir le New-York des années 70, en fait non, on ne sent pas du tout vivre cette ville, et on ne peut se la représenter à travers le roman.
Même la chute m'a déçue, c'est dire ! Tout ça pour ça ....
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J' ai lâché l'affaire à la page 500, je me suis perdue dans la profusion des personnages. Certes une très belle fabrication du livre et une traduction bien structurée... comme en France on nous a annoncé l'acquisition des droits comme les plus chers de l'édition francaise, je m'attendais quand même à une histoire plus prenante. Attendons de voir la version adaptée prochainement en série tv, il parait que les droits ont déjà été achetés pour une adaptation? En attendant le livre ne rentre pas sur mon étagère décidement entre nous la rencontre n'a pas eu lieu.
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