Anita Blake, tome 26 : Serpentine

Malheureusement, ce tome n'a pas réussi à me redonner la passion des débuts de la série. Alors oui, il y a de l'amélioration (moins de scènes de sexe, début de doute sur les relations poly ...) mais globalement c'est vraiment décevant. Hamilton reprend les mêmes éléments encore et encore ; certaines phrases sont répétées d'un tome à l'autre (l'explication sur leur façon de se dire qu'ils s'aiment, comme quoi elle doute sur son physique etc...). Il y a une stagnation des personnages qui devient très lourde à lire et vraiment ennuyante. J'aimais Anita à ses débuts mais elle s'est transformée en nana que j'ai envie de gifler. Elle en devient limite méprisante envers les personnes qui préfèrent la monogamie (alors que la poly est tellement utilisée dans les bouquins pour répondre aux traumas des personnages).

Sinon les enquêtes policières sont bâclées et au second plan. On dirait qu'elle attend de régler certaines questions (mariage, bébé, Olaf) pour continuer à publier. Mais à un moment donner va falloir qu'elle mette fin à sa série. Ecrire pour écrire n'a jamais eu grand intérêt.

Alors oui, il y a des points positifs : on voit un aspect plus profond de Ted/Edward et la présence d'Olaf rajoute du piquant à l'histoire. Mais soyons honnête, ce tome ne sert à rien pour les aventures d'Anita. Au final il n'y a pas de vacances, le tome se termine très vite. Un chapitre sur les vacances d'Anita et ses deux amoureux aurai pu sauver un peu ce livre.

Je continuerai à les lire tout simplement parce que je les lis depuis le collège et qu'ils ponctuent le temps qui passe (et que j'ai vraiment envie de connaître la fin), mais dorénavant je me tournerai vers l'occasion, au prix du neuf ça ne vaut plus le coup.

Je ne sais pas si c'est du au fait que j'ai arrêté de binge reader cette série puisque je suis à jour, mais j'ai trouvé ce tome bien plus digeste que les tomes précédents. Ce tome, c'est l'une des raisons qui a fait que j'aimais Anita Blake : une enquête policière, du sexe mais pas trop (pas de partouze, de viol, ou de zoophilie, gosh !), ou si parce que Anita est plus mesurée qu'avant (vive les thérapies !), mais elle me paraissait tout à fait supportable.

Le seul point dommageable c'est qu'il y a énormément de répétition, d'un chapitre à l'autre, une remarque que j'avais déjà formulé dans le tome précédent : Laurell K. Hamilton est-elle payée au mot ? Mais rien de vraiment agaçant.

Du coup je donne la note de Bien, mais du BIEN bien, pas le bien-mais-bof que j'ai l'habitude de donner à cette auteure. J'espère qu'elle continuera dans cette veine pour les prochains tomes !
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