Anita Blake, tome 26 : Serpentine

Les années passent et je reviens toujours à cette série avec plus ou moins d'appréhension ; j'ai lu avec plaisir ce 26ème tome, en lisant toutefois en diagonale les atermoiements intérieurs d'Anita au sujet de ses multiples amants.

Direction la Floride cette fois-ci, où Anita et une brochette de son harem doit assister au mariage d'un ami : évidemment, de drôles de phénomènes vont faire leur apparition, poussant les justiciers Anita et Micah à mener l'enquête, et à découvrir de drôles de créatures pas franchement rassurantes.

L'auteur applique toujours la même formule, dans une version plus équilibrée cette fois ; j'ai tout de même regretté quelques passages totalement inutiles et répétitifs, et je trouve que l'auteur ne s'attarde pas assez sur la législation qui s'appliquent aux créatures magiques dans chaque Etat ; cette dernière n'est qu'effleurée alors qu'elle pourrait donner matière à réflexion ou étoffer un peu l'univers dans lequel Anita évolue.

Une lecture bit lit rapide et efficace pour les amateurs du genre, sans être un chef d'oeuvre ni le meilleur tome de la série.

26ème tome de la saga Anita Blake qui traînait dans ma PAL depuis sa sortie en poche.
Mon enthousiasme à l'égard de cette série s'est un peu amoindri avec le temps, tout simplement parce que le sexe est tellement présent qu'il n'y a presque plus rien d'autre à côté et que le trop grand nombre de personnages commence légèrement à me perdre.

J'étais donc plutôt contente de découvrir un "casting" réduit dans ce tome, encore plus de me rendre compte qu'Edward était présent tout du long (je suis une grande fan ^^)

On retrouve un peu cette part de roman policier des premiers tomes, celle qui, noyée par les problèmes vampiriques, me manquait énormément.

Comme d'habitude, les descriptions très détaillées des personnages m'ont fait soupirer. Pour les nouveaux je comprends (encore que certains n'apparaissent que le temps d'une scène) mais Nathaniel, Micah et Nicky sont présents depuis tellement longtemps maintenant que je suis fatiguée de lire toujours les mêmes choses.
C'est comme pour le traumatisme de l'Irlande qui revient presque à chaque chapitre. Un peu lourd pour moi, je dois bien l'avouer.

Au final, j'ai lu ce roman plutôt rapidement, le dénouement ne m'a pas vraiment surprise et j'ai probablement glissé sur certaines descriptions répétitives mais j'ai quand même apprécié de retrouver - du moins un peu - le côté polar qui me plaisait au début. Il ne manque plus qu'Anita se remette à relever des défunts et je serai presque comblée.

Avec ce tome, j'avais espoir de retrouver la Anita Blake qui m'avait tant séduite dans les premiers tomes. Malheureusement, même si le niveau est un peu plus élevé que les livres précédents de la série, il y a encore trop de blabla psychochisants. J'ai apprécié d'en savoir encore un peu plus sur Nathanaël mais je ne comprends pas pourquoi l'auteur revient constamment sur les mêmes choses, nous rappelle en permanence ce qui s'est passé dans les tomes précédents. Elle a peur que ses lecteurs soient devenus amnésiques entre deux aventures ?!
Le côté positif, c'est que les enquêtes policières reviennent sur le devant de la scène (timidement quand même, j'en ai connu de plus palpitantes) et qu'il y a beaucoup moins de scène de sexe.
Bon globalement c'était une lecture agréable mais je vous cache pas que j'ai sauté quelques lignes parfois. J'espère par contre que le retour d'Olaf et la relative lassitude d'Anita pour sa vie de polyamoureuse présagent que le tome suivant sera enfin le tome qui permettra à la série de revenir à son niveau d'excellence.

Quoiqu'un brin meilleur que le tome précédent, nous sommes toujours loin de la qualité des premiers tomes d'Anita Blake, mais au moins dans ce tome, on sait à quoi s'attendre. On sait dès le début que ça va plus tourner autour des relations de couples des uns et des autres, puisque c'est le moment du mariage de Ted/Ed, le grand copain d'Anita. du coup, en le sachant, j'ai mieux supporté les digressions sur les émois des uns et des autres. Il faut dire aussi que les personnages étaient moins nombreux cette fois. Pour autant, l'intrigue met un moment à démarrer. Oui, ça dérape vite dans la préparation du mariage, avec la copine de la mariée complètement barrée et hystérique qui emmerde tout le monde, mais l'enquête qui va en découler va patiner un long long moment avant d'être intéressante. Pourtant j'aimais bien l'idée d'une enquête sur des demoiselles d'honneur disparues dans une ville côtière où vivaient de mystérieuses créatures avec des serpents sur le corps. A ce moment-là la mythologie autour du coupable m'a vraiment intéressée ainsi que les liens entre celui-ci et l'un de nos héros, même si c'était très glauque. L'autrice gâche donc encore une fois le potentiel de son enquête, dommage, surtout que c'était l'occasion de montrer les 4 Cavaliers de l'Apocalypse en action.

Laurell K. Hamilton conserve donc les mêmes défauts que précédemment : une histoire qui tarde à démarrer, trop de blablas sur les relations de couple des uns et des autres - surtout que c'est de la redite -, et une enquête expédiée dans les 50 dernières pages, ce qui gâche tout son potentiel. de plus, elle laisse en suspens des questions vraiment intéressantes, autour du groupe poly d'Anita (Micah & Nathaniel ; Ru), d'Olaf et de Peter, le fils de Ted. Va-t-elle finir par se reprendre ou vais-je me lasser définitivement avant ?
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