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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un chef de la criminelle qui se pisse dessus quand la pression monte.

Le même chef qui consulte systématiquement (2 fois en 2 livres) une voyante pour l'aider à élucider un crime.

Pendant que se joue la vie de femmes, on prend son temps pour faires des réunions de planification et des réunions … de planification, sans oublier de respecter les budgets.

2 enquêtes en parallèle, dont une ne sert, et n'apporte absolument rien.

Tout ça renforce encore une fois mon point: ne pas se fier à la police Danoise (ou ne pas se fier à ces auteurs).

Je vais donc arrêter de me fier à ces auteurs, ce qui est beaucoup plus simple.
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Deuxième polar de la fratrie Hammer, surement un peu plus classique que "Morte la bête".
Suite à la découverte d'un corps au Groenland, le commissaire Konrad est confronté à ses erreurs, puisque ce meurtre ressemble à autre commis il y a 25 ans. Aurait-il envoyé en prison un innocent, dont sa fille elle-même fut victime du vrai tueur?
J'ai pris un certain plaisir à retrouver Konrad, commissaire toujours imparfait comme on les aime, La Comtesse, Pauline dont le sort est étroitement lié aux victimes.
L'intérêt du polar repose sur l'aspect psychologique du tueur. L'intensité croît au fil des pages.
Sur fond de magouille politique, Soren et Lotte Hammer dénoncent ici la société danoise et le dysfonctionnement policier.
Une agréable lecture.
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Le cadavre d'une jeune femme est découvert dans les glaces du Groenland par les membres d'une délégation venue constater les effets du réchauffement climatique ; il apparaît rapidement que Maryann Nygaard, assassinée, retrouvée attachée, la tête enserrée dans un sac en plastique, "...la bouche béante et grotesque peinturlurée de rouge à lèvres...", était emprisonnée dans les glaces depuis 25 ans.

Konrad Simonsen, dit "Simon", patron de la brigade criminelle de Copenhague, est chargé avec son équipe de cette affaire qui rappelle un autre crime commis à la même époque pour lequel il avait un arrêté un homme qui s'était suicidé en prison et ne pouvait avoir commis les deux meurtres.

Maryann Nygaard, infirmière, employée sur une base américaine, avait disparu alors qu'elle était en mission sur une station DYE faisant partie de l'arsenal de détection nucléaire américain et l'enquête va naturellement s'intéresser aux personnes qui travaillaient dans cette station, parallèlement à l'enquête sur le second meurtre qui est reprise à zéro.

Ce roman policier permet de vivre une enquête criminelle de l'intérieur dans les moindres détails et est très intéressant à ce titre. Si l'identité du coupable est avérée assez rapidement, le lecteur suit chaque enquêteur, le travail de longue haleine de réunion de preuves permettant une mise en détention et une mise en examen.

Les auteurs ont réalisé un travail de documentation important, notamment sur l'existence des stations DYE et le contexte historique dans lequel elles ont été implantées puis abandonnées, évoquant à ce sujet d'une manière convaincante les relations entre le Danemark et les Etats-Unis pendant la guerre froide.

L'intervention de E. Masden, profileur, est elle aussi l'occasion d'un exposé détaillé et didactique concernant les différents profils des tueurs en série.

La vie privée des enquêteurs est effleurée, uniquement pour ses répercussions sur leur travail, les auteurs décrivant avec une grande minutie le travail des policiers.

Le texte est écrit dans un style limpide mais regorge d'informations ; il est dans le droit fil des la première enquête parue chez actes Sud en 201 : Morte la bête.

Si le cercle des coeurs solitaires, 3ème enquête, est paru en 2013, il reste à découvrir Pigen i Satans Mose et Den Sindssyge Polak.
Lien : http://occasionlivres.canalb..
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Hammer Sören & Lotte - "Le prix à payer" – Actes-Sud, 2012 (ISBN 978-2-330-00521-4) (978-2330018818) - traduction du danois

Un roman épais de 576 pages : pour apprécier sa portée, il convient de faire abstraction de tous les défauts canonique inhérents aux romans policiers d'aujourd'hui, incluant de nombreux passages superfétatoires, dont l'exhibition outrancière de la vie privée et – maintenant – organique de l'enquêteur : le lecteur a même droit à une fuite de pipi dans la culotte, c'est-y-pas intéressant ?
Ajoutons à cela la sollicitude exceptionnelle de ce brave commissaire danois pour la vie privée, psychologique et nerveuse de ses collaborateurs, toutes et tous si fragiles, aboutissant à des scènes touchantes d'une mièvrerie digne des romans de coeur de la série "harlequin".

En passant sur tous ces défauts souvent rédhibitoires (il m'arrive de plus en plus souvent d'interrompre la lecture d'un roman policier pour le balancer directement à la poubelle), ce roman intrigue, car il utilise dans le fonctionnement même de l'intrigue deux phénomènes bien connus de la "justice" des pays dits "développés".

Premièrement en effet, l'auteur des crimes est connu dès la page 91 (chapitre 8, sur 61), et la police est dès lors en mesure de l'arrêter à tout moment : elle ne le fait pas, car elle sait pertinemment que les charges et preuves réunies sont nettement insuffisantes pour les braves juges ligotés par des dispositifs garantissant l'impossibilité de traquer les criminels (esquisse de débat sur la peine de mort pages 120-121, chapitre 10). Dès le chapitre 30 (page 293), le coupable est arrêté : l'auteur décrit fort bien la stratégie mise en oeuvre par l'assassin avec l'aide de son avocat, stratégie couronnée de succès, puisqu'elle mène à l'obligation de remettre en liberté celui dont on sait qu'il est réellement coupable des crimes en question (chapitre 42, page 407).
Au passage, la justice paralysée se voit épaulée par le biais de la divulgation à tout vat sur Internet de l'interrogatoire que les bonnes âmes condamnent immédiatement tant il est brutalement mal conduit (page 142).

Secondement, le récit décrit fort bien comment les instances dirigeantes du pays en viennent à imposer leur volonté de ne rien savoir officiellement, de façon à autoriser le contournement de la loi, comme le montre l'imbrication de l'histoire de la lettre du Premier ministre danois Hansen aux autorités états-unisiennes, datant de 1957, révélée en 1995 (chapitre 28).

Dernier intérêt subsidiaire : l'intrigue fait appel à des évènements situés dans les années 1970-1980, en pleine "guerre froide" et déploiement du programme états-unisien de "guerre des étoiles". L'auteur éclaire le rôle joué alors par le Danemark en permettant l'installation de stations de surveillance sur son territoire du Groenland : je ne sais si des lecteurs plus jeunes s'intéressent encore à ces évènements, mais pour ma génération, ce fut du vécu...
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J'ai découvert les auteurs par ce texte.
Il s'agit d'un policier que j'ai trouvé fort intéressant et en même temps très différent des précédents policiers scandinaves que j'avais lu de par son rythme, les personnages décrits, le fait que nous sachions très rapidement qui est l'auteur des crimes perpétrés...
Au début j'ai eu un peu de mal à me familiariser avec les personnages puis quand j'ai enfin compris les relations qui les unissait, j'ai pris beaucoup de plaisir à en suivre les évolutions.
Au final, un bon moment de lecture qui me donne envie de lire leur précédent livre.
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Tout cela débute bien avec un cadavre découvert de façon un peu abracadabrante dans les neiges du Groenland.
Le début de l'enquête passe très bien mais c'est la suite qui me déçoit.

Sans dévoiler le final de l'intrigue, les ficelles tendues au lecteur sont trop grosses et rendent certains éléments du dénouement trop prédictibles.

De plus, et surtout, les personnalités des membres de l'équipe sonnent faux mais peut-être faut-il étendre sa lecture aux autres volumes de leurs aventures pour effacer cette impression?

Je regrette aussi que le Danemark apparaisse si peu sauf, et c'est intéressant, au travers de l'enquête parallèle abordant les collusions et manipulations relatives à la collaboration politique et militaire du royaume avec les États Unis pendant la guerre froide.

Irritant aussi à mon sens, les similitudes entre Konrad Simonsen et l'inspecteur Kurt Wallander de Henning Menkell, à moins qu'il ne s'agisse d'un hommage.

Néanmoins, un polar nordique qui se laisse lire.
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J'ai lu le premier, il m'a plu et je continu avec le second. C'est aussi simple que ça.

L'HISTOIRE
Au Groenland on découvre un corps de jeune femme congelé, Maryann. Elle a été atrocement assassinée. L'inspecteur en chef Simonsen reconnait le mode opératoire ; il a déjà vu un tel meurtre. A l'époque un homme avait été suspecté par Simon qui dirigeait l'enquête. Mais l'homme qui clamait son innocence sous la pression s'est suicidé. Et avec ce meurtre au Groenland, l'innocence de feu ce suspect est avérée. Simonsen est effondré de sa bévue, et les découvertes macabres s'enchainent...

Ca à l'air compliqué mais rapidement tout se met en place. D'ailleurs la première phrase nous met dans le bain: «Il y a toujours un prix à payer».
Voila qui augurait du bon et comme pour le premier tome, je me suis prise au jeu.

Dans ce roman policier, on se rapproche encore des enquêteurs rencontrés dans «Morte la bête» et pour ceux qui tombent par hasard sur ce polar ce n'est pas une condition sine qua none de connaitre ces protagonistes.
Nous avons Konrad Simonsen alias Simon, commissaire divisionnaire, le chef. Pas très en forme mais éblouissant d'efficacité. Ses collègues tout aussi attachants et ayant leur propre personnalité ;
la comtesse proche de Simon elle doit décider du tournant de sa relation avec celui ci. Pas de tra la la je vous rassure.
Arne Pedersen homme marié qui trompe sa femme
Poul Troudsen inspecteur sachant faire pression et tenir les suspects malgré ses limites, Pauline Berg la bleue, trop bleue, parfois trop stupide et qui le paiera...
Chaque personnage est tout en retenue.
L'originalité qui m'a interpellée c'est que rapidement un coupable est trouvé. (Mais est ce vraiment lui ?) Et la chasse aux indices rythme ce polar sans concession.
En effet, on est pas dans un polar à la Mary Higgins Clark (sans vouloir vexer ses fans).
On voit l'envers du décor présenté de façon simple et sans être ennuyeux.
Pression des supérieurs peu scrupuleux, un enquêteur dévoré d'ambition, un chef pas parfait, les revers du système judiciaire, limites physiques et psychologiques.
On constate ici qu'une enquête c'est pas seulement un meurtre, un suspect, une arrestation.

Va t on enfin coincer ce salaud de psychopathe ?
Car le méchant de l'histoire est horripilant se cachant derrière un masque psychologique complexe et vraisemblable.

Parfois il y a eu des bonds dans l'intrigue qui m'ont déconcertés. Les noms s'enchainent, il faux suivre mais une fois accroché, on décolle plus.
Les choix de Simon et de la comtesse laisse pensif et nous pousse à nous poser la même réflexion. «Il y a toujours un prix à payer».

Etes vous près à le payer ?
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J'avais lu Morte la bête avec un certain plaisir - ou en tout cas jusqu'au bout. Si le prix à payer commençait bien, j'ai très rapidement été irrirté par certains défauts, parfois déjà présents dans Morte la bête.

D'abord, cette étrange manie de nous dissimuler une partie des investigations des enquêteurs. La comtesse recherche un personnage clé de l'affaire, on la suit ses démarches, puis on découvre avec surprise, quelques dizaines de pages plus loin, ses conclusions complètes, sans que le lecteur ait pu assister à leur mise au jour.

Deuxième défaut, une agaçante tendance à nous étourdir de détails inutiles. Simonsen sort sans parapluie, rentre au bureau, passe du temps à éponger on pantalon avec des serviettes jetables, puis marque la mesure avec le tube carton vide, sur un tempo andante. Oui, et alors ?



Le roman montre la police danoise au somment de l'incompétence, avec de très nombreuses gaffes et bavures qui, dans le vrai monde, suffiraient à faire limoger tout le monde. Quant au criminel, il est présenté comme un naïf, mais dispose manifestement de la force de calcul d'un grand maître du crime.

Le prix à payer est un roman exagérément sérieux et détaillé, mais qui repose sur une intrigue trop sommaire pour convaincre. Pour ma part, je n'ai pas envie de lire un autre roman de la série.
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Suite des aventures de l'équipe de Conrad Simonsen, aux prises avec un cadavre découvert par la chancelière allemande elle-même sur l'inlandsis du Groenland. La victime se révèle être là depuis plusieurs dizaine d'années, congelée pour l'éternité. Mais le mode opératoire rappelle hélas celui d'un autre meurtre non-résolu et notre équipe de fins limiers s'y colle...

Si le meurtre de départ est assez alléchant (malgré le fait que l'assassin soit rapidement dans le collimateur des enquêteurs), j'ai trouvé ce 2e volume de la série assez mou. Certes, on s'attache un peu plus aux intrigues secondaires mais j'ai tout de même été un peu déçue de ne pas tout à fait retrouver l'atmosphère du 1er tome.
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