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EAN : 9782330005214
458 pages
Actes Sud (07/03/2012)
3.32/5   98 notes
Résumé :
Sur l'indlandsis groenlandais, une délégation emmenée par la
ministre danoise de l'Environnement et la chancelière
allemande, venue constater les conséquences du
réchauffement climatique, découvre le cadavre d'une jeune
femme libéré par la fonte des glaces. La victime est
agenouillée, les chevilles et les poignets attachés.

Comment est-elle arrivée jusqu'ici ? Pourquoi l'assassin l'a-t-il forcée à prendre cette... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Après Morte la bête, nous retrouvons dans ce second volet le chef de la Brigade criminelle de Copenhague fatigué et malade, Konrad Simonsen.

Il est appelé d'urgence au Groenland suite à une découverte macabre.

Sur place, il se rend compte que le modus operandi est le même que celui observé il y a quelques années au Danemark dans l'affaire Stevns.

Une affaire où malheureusement lui et son équipe n'ont pas été à la hauteur: ils ont la mort d'un innocent sur la conscience et donc la confirmation que l'assassin court toujours... et qu'il y a eu ou qu'il y aura d'autres victimes!

Très affecté par ce constat, Simonsen subit les affres de la culpabilité, et est bien décidé à tout tenter pour remédier à cet état de fait quel que soit le prix à payer.

Soutenu et aidé par son équipe habituelle, il fait appel à un profileur, a recours à une voyante afin de retrouver et d'intercepter le coupable au plus vite.

La jeune agent, Pauline Berg, qui a le vent en poupe en fait son affaire...

Dans ce polar, le lecteur est projeté au coeur du travail d'équipe de la brigade et participe à toutes les étapes: recherches de témoins, de pièces à conviction, interrogatoires, auditions, réunions, filatures, arrestation, mise en examen...pressions politiques et médiatiques.

Au final, un polar agréable à lire où le lecteur après avoir été soumis à une approche progressive et intérieure de l'affaire ressent le stress et l'état de choc de toute l'équipe
au moment du dénouement.

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Face au réchauffement climatique qui s'aggrave, la ministre de l'Environnement danoise décide d'emmener certains officiels sur l'indlandsis groenlandais, là où les dégâts causés à l'environnement sont les plus visibles. Elle espère ainsi les faire agir lorsqu'ils rentreront dans leur pays.
Quand la visite est terminée, des hélicoptères ramènent la délégation et survolent, pour cela, une zone où se trouvait auparavant une station servant de poste radar à la base américaine de Søndre Strømfjord. A ce moment-là, la ministre danoise somnole paisiblement, mais elle est soudain réveillée par les cris de la Chancelière allemande, qui a aperçu un corps au milieu de la glace.

Il s'agit du cadavre de Maryann Nygaard, une jeune infirmière danoise qui avait disparu de la station radar alors qu'elle était chargé d'en contrôler les stocks de médicaments et les kits de premier secours. La jeune femme a été étouffée à l'aide d'un sac plastique attaché autour de son cou, ses chevilles et ses poignets sont attachés par du Gaffer, ses lèvres sont maquillées en rouge vif et ses ongles ont été vraisemblablement coupés par son meurtrier.

Le commissaire divisionnaire Konrad Simonsen sont chargés de l'enquête. Et ils sont tous très préoccupés, car la position de la victime et la façon dont le meurtrier a "mis en scène" le cadavre de celle-ci présente certains points communs avec une ancienne affaire dirigée par Konrad Simonsen. A l'époque, un père avait été accusé du meurtre de sa fille, Catherine Thomsen. L'homme avait nié les faits et finit pas se suicider.
Simonsen se sent responsable de la mort du père de Catherine et décide, pour se racheter une conscience, de tout mettre en oeuvre pour arrêter le vrai coupable de ces deux meurtres.


C'est la première fois que je lis un roman policier écrit à quatre mains !
Lotte et Søren Hammer sont frère et soeur et ont créé une série d'enquêtes se déroulant au Danemark, leur pays d'origine, et centrée sur Konrad Simonsen. le Prix à payer est le second roman de cette série.

Et ce polar porte bien son titre puisque, en quelque sorte, Konrad Simonsen et son équipe doivent payer le prix de leurs erreurs passées lors de l'enquête sur la mort de Catherine Thomsen. D'ailleurs, Simon (comme l'appellent ses collaborateurs) s'en veut terriblement et n'hésite pas à avouer devant toute son équipe qu'il se sent responsable du suicide de Carl Henning Thomsen, le père de Catherine :

" (...) Carl Henning Thomsen réussit à affirmer son innocence. J'ignore la durée exacte de son audition, mais le nombre d'heures pendant lesquelles il a été interrogé est impressionnant, et pas un seul instant il ne montra le moindre signe permettant d'indiquer qu'il avait tué sa fille, et ce en dépit de toutes les preuves solides qui étaient en notre possession. Mon chef de l'époque, Kasper Planck, pensa longtemps que nous avions mis la main sur le faux coupable, ce dont je réussis finalement à le détromper. Il pensait juste mais j'avais les bons arguments, et ce fut ma ligne qui l'emporta. Voilà la vérité. Ces derniers jours, j'ai peu à peu réalisé que j'allais devoir vivre avec ce poids pour le restant de mes jours. "

Au début du roman, quand on nous présente Konrad Simonsen, j'ai cru que j'allais me retrouver avec une copie conforme de l'inspecteur Wallander, le héros de Henning Mankell. Simonsen présente en effet certains poins communs avec Wallander : tous deux sont diabétiques, ont tendance à manger n'importe quoi (l'une de ses caractéristiques étant plus que certainement la conséquence logique de l'autre) et sont de gros fumeurs. Lors de sa visite de l'indlandsis, Simonsen semble en plus avoir le moral au plus bas. de là à se dire qu'on va se retrouver avec une seconde série d'enquêtes mettant en scène un policier dépressif et diabétique, il n'y a qu'un pas, que j'ai d'ailleurs franchi allègrement.

Pourtant, je me suis trompée. Et j'en suis d'ailleurs bien heureuse car, de ce fait, mon plaisir de lecture n'a fait que s'intensifier au fil des pages. Même si Simonsen n'a pas un caractère facile, je lui ai quand même trouvé un certain sens de l'humour dont manque cruellement Wallander. de plus, Simon ne pique pas de violentes crises de colère et se révèle un chef d'équipe attentionné et efficace, même s'il a parfois tendance à se montrer brusque avec ceux qui travaillent sous ses ordres. Conséquence de sa maladie ou trait de caractère ? Un peu des deux, apparemment.

L'enquête de Simonsen et de ses collaborateurs semble présager d'un excellent suspense. Si j'utilise le terme "semble", c'est tout simplement parce qu'on a l'impression que le Prix à payer ne présente donc pas l'intrigue la plus inextricable de l'histoire du roman policier, mais le suspense est tout de même bien réel, notamment grâce à l'enquête que nous suivons pas à pas et aux rebondissements savamment dosés par les auteurs.

Ce polar m'a donc bien tenue en haleine et j'ai apprécié chaque page de l'histoire, mais j'ai décelé certaines incohérences. Ainsi, lors d'une fameuse audition de témoin, Pauline Berg, l'un des membres de l'équipe de Simonsen, décide de faire cavalier seule et d'interroger seule le principal suspect. Elle emmène avec elle un policier lui servant de "garde du corps" et rencontre ce dernier hors de leurs bureaux respectifs, afin de ne pas éveiller la curiosité de Simonsen. Cette rencontre entre Pauline et le jeune policier nous est d'abord décrite comme ayant lieu le dimanche matin. Puis, quelques chapitres plus loin, il est dit - à deux reprises, en plus - que cette même audition a eu lieu le samedi après-midi...

Problème de traduction ? Ou manque de concertation des auteurs, l'un ayant écrit un chapitre et l'autre le second ? Mystère. La version originale du roman ne me serait d'aucun secours pour départager ces deux options, puisque je ne parle pas danois. Mais j'espère pouvoir un jour dénicher la version anglaise (publiée chez Macmillan) ou espagnole (disponible chez Roca Editorial) afin de vérifier si la même incohérence existe dans l'une de ces langues.
Si c'est le cas, la traductrice n'y est pour rien.

En attendant, si vous faites partie des personnes qui apprécient le polar scandinave mais qui ne souhaitent pas se plonger dans une ambiance trop noire, le Prix à payer est fait pour vous.
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Un chef de la criminelle qui se pisse dessus quand la pression monte.

Le même chef qui consulte systématiquement (2 fois en 2 livres) une voyante pour l'aider à élucider un crime.

Pendant que se joue la vie de femmes, on prend son temps pour faires des réunions de planification et des réunions … de planification, sans oublier de respecter les budgets.

2 enquêtes en parallèle, dont une ne sert, et n'apporte absolument rien.

Tout ça renforce encore une fois mon point: ne pas se fier à la police Danoise (ou ne pas se fier à ces auteurs).

Je vais donc arrêter de me fier à ces auteurs, ce qui est beaucoup plus simple.
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Alting Har Sin Pris / le Prix à Payer


La couverture m'avait attirée - oui, je sais, certains me trouveront des gouts morbides. Que voulez-vous, j'aime tout ce qui a une touche fantastique ou bizarre ... Auteur scandinaves là encore : plus précisément danois. Pourquoi pas ? Allons-y pour un tour. J'avais pourtant lu - il y a longtemps - "Morte La Bête", des mêmes auteurs, dont la vision qu'ils avaient des pédophiles m'avait laissé un profond malaise. J'étais d'ailleurs prête à le relire avant de lire celui-ci mais je ne l'ai pas retrouvé : je dois continuer à fouiller ...

Adoncques, j'entamai "Le Prix A Payer", peu gênée par ce qui semblait, par contre, ennuyer un peu les éditeurs, à savoir que Lotte et Soren Hammer avaient choisi de nous faire connaître le criminel dès le début - un peu comme dans un épisode de Columbo. Dès les premières pages, je fus surprise de découvrir "la Chancelière allemande", en pleine visite du Groenland en raison de la détérioration de la couche d'ozone, se montrer élève appliquée du climatologue qui l'accompagnait et, ô stupeur, alors qu'elle revenait en avion vers Copenhague, apercevoir dans ses jumelles un corps abandonné au beau milieu de ce qui ressemble diablement à la banquise. "La Chancelière Sherlock Holmes !" devaient d'ailleurs titrer dès le lendemain les journaux danois et allemands . J'avalai néanmoins la couleuvre - ou la vipère, comme vous voulez - et passai outre : je voulais savoir en effet comment une malheureuse jeune femme avait été abandonnée à moitié nue sur ces territoires glacés, un sac en plastique sur la tête.

Très vite, les auteurs nous révèlent l'identité du tueur, un individu complètement à la masse, qui, lorsqu'il commet ses meurtres, parle à la troisième personne à sa malheureuse victime - ce qui me rappela, mais en nettement moins bien, le "Buffalo Bill" de l'immortel "Silence des Agneaux" de Thomas Harris, mis en scène par Jonathan Demme qui nous a malheureusement quittés cette semaine. Mais là où Harris - comme Demme - maintenait un subtil suspense, les Hammer pataugent avec, dirait-on, une délectation à la fois sombre et candide, dans le plat, le linéaire, et même la routine. Dussé-je en recevoir la bastonnade, j'affirme que ce roman-pavé ne vaut pas un pilon pour le réduire à néant. On n'accroche ni aux personnages, ni à l'intrigue et encore moins au tueur, un pauvre type sans aucune envergure. En plus, on s'étonne qu'il puisse mener une vie sociale relativement normale - alors que nul ne s'interroge sur le fait que le Dr Lecter par exemple est en général très prisé par ceux qui ignorent ses activités occultes.

Bref, ce qu'il y a de mieux dans ce livre, c'est, je le répète, la jaquette. Encore induit-elle le lecteur en erreur car le masque, élément important de l'histoire, qui y apparaît fait penser à un masque japonais alors que le tueur se dissimule, pour ses crimes, derrière un masque, confectionné par lui-même, et qui reproduit l'effrayant faciès de Belphégor, terrifiant héros de la série française bien connue et qui fut diffusée au Danemark en 1965.

Enfin, si vous voulez essayer, moi, je ne vous empêche pas. Notez d'ailleurs que j'ai mis mon point d'honneur à aller jusqu'au bout de ce polar qui ne fera trembler que les non-initiés au genre - ou alors ceux qui ne sont vraiment pas difficiles à satisfaire. ;o)
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Hammer Sören & Lotte - "Le prix à payer" – Actes-Sud, 2012 (ISBN 978-2-330-00521-4) (978-2330018818) - traduction du danois

Un roman épais de 576 pages : pour apprécier sa portée, il convient de faire abstraction de tous les défauts canonique inhérents aux romans policiers d'aujourd'hui, incluant de nombreux passages superfétatoires, dont l'exhibition outrancière de la vie privée et – maintenant – organique de l'enquêteur : le lecteur a même droit à une fuite de pipi dans la culotte, c'est-y-pas intéressant ?
Ajoutons à cela la sollicitude exceptionnelle de ce brave commissaire danois pour la vie privée, psychologique et nerveuse de ses collaborateurs, toutes et tous si fragiles, aboutissant à des scènes touchantes d'une mièvrerie digne des romans de coeur de la série "harlequin".

En passant sur tous ces défauts souvent rédhibitoires (il m'arrive de plus en plus souvent d'interrompre la lecture d'un roman policier pour le balancer directement à la poubelle), ce roman intrigue, car il utilise dans le fonctionnement même de l'intrigue deux phénomènes bien connus de la "justice" des pays dits "développés".

Premièrement en effet, l'auteur des crimes est connu dès la page 91 (chapitre 8, sur 61), et la police est dès lors en mesure de l'arrêter à tout moment : elle ne le fait pas, car elle sait pertinemment que les charges et preuves réunies sont nettement insuffisantes pour les braves juges ligotés par des dispositifs garantissant l'impossibilité de traquer les criminels (esquisse de débat sur la peine de mort pages 120-121, chapitre 10). Dès le chapitre 30 (page 293), le coupable est arrêté : l'auteur décrit fort bien la stratégie mise en oeuvre par l'assassin avec l'aide de son avocat, stratégie couronnée de succès, puisqu'elle mène à l'obligation de remettre en liberté celui dont on sait qu'il est réellement coupable des crimes en question (chapitre 42, page 407).
Au passage, la justice paralysée se voit épaulée par le biais de la divulgation à tout vat sur Internet de l'interrogatoire que les bonnes âmes condamnent immédiatement tant il est brutalement mal conduit (page 142).

Secondement, le récit décrit fort bien comment les instances dirigeantes du pays en viennent à imposer leur volonté de ne rien savoir officiellement, de façon à autoriser le contournement de la loi, comme le montre l'imbrication de l'histoire de la lettre du Premier ministre danois Hansen aux autorités états-unisiennes, datant de 1957, révélée en 1995 (chapitre 28).

Dernier intérêt subsidiaire : l'intrigue fait appel à des évènements situés dans les années 1970-1980, en pleine "guerre froide" et déploiement du programme états-unisien de "guerre des étoiles". L'auteur éclaire le rôle joué alors par le Danemark en permettant l'installation de stations de surveillance sur son territoire du Groenland : je ne sais si des lecteurs plus jeunes s'intéressent encore à ces évènements, mais pour ma génération, ce fut du vécu...
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- Presque tous les tueurs en série ont connu dans leur enfance un environnement dysfonctonnel. Ils ont souvent été victimes d'abus sexuels, ont eu des parents qui avaient une cobsommation abusive de drogues ou d'alcool ou ont subi des punitions exagérément sévères pour des fautes minimes. Un des modes de réaction de l'enfant consiste à se réfugier dans les réves et ça peut ensuite l'amener à inventer un univers imaginaire permanent dans lequel il vivra une vie parallèle à son existence normale et qu'il cachera à son entourage.
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Ils s'accordèrent quelques secondes de silence. Puis elle sentit qu'il appuyait un objet dur et anguleux dans sa main. Elle lâcha son étreinte et regarda d'un air étonné. C'était une petite figure en os sculpté.
- Oh, un tupilak, il est joli.
- Il protège des mauvais esprits.
- Oui, c'est connu.
- Il vient du Groenland, c'est Trond Egede qui me l'a donné. Bon, c'est peut-être stupide, mais tu peux peut-être le prendre avec toi et le mettre dans ta poche.
Elle lui donna un baiser sur le front, heureuse du cadeau qu'il lui faisait, mais aussi un peu irritée. Il disait tout le temps qu'il n'était pas superstitieux , mais en réalité...
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- (...) Carl Henning Thomsen réussit à affirmer son innocence. J'ignore la durée exacte de son audition, mais le nombre d'heures pendant lesquelles il a été interrogé est impressionnant, et pas un seul instant il ne montra le moindre signe permettant d'indiquer qu'il avait tué sa fille, et ce en dépit de toutes les preuves solides qui étaient en notre possession. Mon chef de l'époque, Kasper Planck, pensa longtemps que nous avions mis la main sur le faux coupable, ce dont je réussis finalement à le détromper. Il pensait juste mais j'avais les bons arguments, et ce fut ma ligne qui l'emporta. Voilà la vérité. Ces derniers jours, j'ai peu à peu réalisé que j'allais devoir vivre avec ce poids pour le restant de mes jours.
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Il y avait quelque chose de blessant dans le fait de devoir ainsi mourir au milieu de nulle part, dans l'immensité de l'univers, en ces lieux où les êtres vivants n'avaient pas leur place. D'une certaine manière, son assassin l'avait tuée deux fois.
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Cette fois, ce fut au tour de Konrad Simonsen de regarder sa montre. Une audition concernant un double meurtre l'attendait, et il avait de toute façon du mal à trouver ça formidable.
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Video de Lotte Hammer (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Lotte Hammer
Morte la bête Marque-page 26-04-2011
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