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Dans ce deuxième tome, Nils réussi enfin à trouver Yggdrasil, l'arbre de vie, inspiré de la mythologie nordique. le lecteur entre dans la ville dévastée de Cyan, où les dirigeants ont trouvé une autre source de vie : l'éthernum. Mais l'assassinat du prince bouleverse les événements et la guerre éclate.

Le rythme est haletant. Les péripéties apportent du rythme. J'aurai aimé avoir plus de détails sur l'histoire de la vile de Cyan.

Les graphismes restent toujours aussi magnifiques.
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Je n'ai pas retrouvé la beauté des couleurs du premier tome, celui-ci est plus sombre comme le contenu.
On en apprend plus sur les malversations de la cité de Cyan mais beaucoup d'autres points restent en suspens...
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Tome 2: Cyan.

La couverture de ce deuxième tome est plus sombre que la première. La statue de l'ange dressée se fait menaçante avec son capuchon et son sceptre, à mi chemin entre la hache, le croissant de lune et la faux. La posture d'Alba laisse entendre les difficultés, les embûches et les souffrances… Promesses tenues : ce tome est plus dur que le premier, les actions s'enchaînent, les morts aussi, les divinités que nous apercevions dans le tome 1 se font plus sombres aussi, plus inquiétantes. Ce ne sont pas seulement l'équivalent des Parques latines, elles ont un rôle bien plus grand, et des pouvoirs plus vastes. A plusieurs reprises, j'ai douté de leurs bonnes intentions, et sans l'ombre d'un doute, ces trois déesses ne portent pas toutes le même regard sur les hommes.

Cyan met en scène une quête désespérée, celle de deux enfants Arun et Nils. Chacun a reçu en songe la visite d'une déesse. Seuls, ils s'aventurent sur l'immensité gelée, seuls ils font face au danger, au découragement, à la désespérance. Ils cherchent l'Arbre de vie, Yggdrasil, le pont entre les neufs royaumes, l'équilibre des mondes…

Or l'équilibre est menacé par le royaume de Cyan. Gouverné par des hommes égocentriques, imbus de leur petite personne, le Conseil présidant le royaume repousse les limites de la mort, manipule les Élémentaires, déséquilibre l'ordre du monde, défie les dieux…. et surtout, fait périr hommes, femmes, enfants, faune et flore dans leur folie. C'est contre ces hommes et leurs machines qu'Alba et ses soeurs tenteront de lutter.

Deux histoires co-existent dans ce tome. D'une part, une lutte de femmes pour sauver l'équilibre du monde, pour sauver la Nature de l'orgueil d'un Conseil… constitué d'hommes seulement. L'opposition entre les deux est d'ailleurs étonnante, et si elle n'est pas voulue, elle a attiré mon oeil. Les hommes de Cyan sont montrés dans toute leur suffisance, Cyan écrase cet album, il prend toute la place comme il vole la vie des autres. Alba apparaît comme la guerrière, la femme déterminée, en proie aux doutes, bien sûr, mais à l'impulsivité tenace. D'autre part, le lien entre Nils et une déesse, la petite Arun aussi, et le caractère incommensurable de leur tâche nous étreint le coeur. Dans un monde qui se meurt, les gardiens de l'équilibre semblent bien fragiles et la misère de leurs armes fait naître la compassion du lecteur. Les héros ici sont autant de Don Quichotte, qui chacun à sa manière, lutte de toutes ses forces pour inverser une courbe destructrice.

J'ai toujours autant aimé la fable autour des yôkai, esprits de la nature ou Élémentaires, peu importe le nom qu'on leur donne. La manière de les dessiner les autonomise et en même temps ajoute en poésie à l'album. J'ai aimé l'idée de cycle que cela implique. Une mort pour une vie, une vie après chaque mort. La perte d'un être permet à quelque chose de retourner à la nature avant de reprendre chair et corps différemment. La nature est ici nourricière mais elle est aussi une beauté à préserver, une beauté magique, constituée de forces qui nous dépassent et qui transcendent notre humanité.
Lien : https://lesreveriesdisis.com..
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On poursuit les aventures de Nils, dans un monde qaui s'assombrit de plus en plus et où l'espoir se fait de plus en plus mince.
La guerre est présente, tant au niveau des déesses, des humains ou de la nature.
Le tout, toujours relevé avec de magnifiques dessins et des couleurs très belles.
Un peu dur, de revenir dans ce second tome sans avoir en tête le premier tome, mais une rapide relecture de celui ci permet de résoudre ce problème.
On enchaîne vite avec le tome suivant!!
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Un monde se meurt. Plus rien ne pousse, la terre est devenue stérile et depuis des lunes, plus aucun ventre n'est fécondé.
Les hommes s'inquiètent d'autant plus que l'hiver approche et que la famine apparaît de plus en plus comme une menace. C'est dans ce contexte que Nils parvient à convaincre son père de l'emmener chercher un faucon. Cela fait des années que Nils attend ce moment.
Le père et le fils se mettent en route. Ils vont traverser des régions désertes où la nature s'est déjà repliée en prévision de l'hiver qui approche. Mais si la quête de l'un est de trouver enfin son faucon, le paternel lui a en tête d'utiliser ce voyage pour continuer ses recherches et tenter de comprendre pourquoi la nature s'est déréglée.
En chemin, les deux hommes vont rencontrer un clan de femmes guerrières, des êtres élémentaires et les soldats d'un royaume qui est parvenu à créer des machines de guerres indestructibles.



Les légendes nordiques, ça vous tente ? Jérôme Hamon nous invite à explorer une mythologie fascinante sur base d'une quête. Cela a tout d'une épopée d'héroïc-fantasy me direz-vous… et je ne vais pas démentir. Antoine Carrion réalise de généreuses planches sur lesquelles la nature a le premier rôle. Ce décor gigantesque nous fait voyager dans les neufs mondes, aller à la rencontre d'Yggdrasil et côtoyer des dieux, chahuter un peu la magie et manier les armes… le tout rythmé par de belles rencontres que les personnages font en chemin.
(...)
Et puis dans le second tome, patatras ! Passées quelques planches, le récit s'accèlère. Les trajectoires des uns croisent (un peu trop vite) les trajectoires des autres, sans aucune transition ni variations de couleurs. Si encore il y avait eu des teintes de couleurs qui marquaient la différence, nous indiquant que nous revenons vers tel ou tel personnage… mais non. On saute d'une action à l'autre, d'un lieu à l'autre car bien sûr, tous ces événements se passent au même moment à différents points de la planète. L'équilibre du premier tome se casse même si l'intrigue reste cohérente. Les choses s'agitent trop, le récit ne se pose pas assez sur certaines scènes (nous privant ainsi de détails qui auraient été bénéfiques). On recolle les morceaux soi-même, on tisse nous-mêmes les fils narratifs qui sont suggérés (on se trompe rarement heureusement). En fin de tome, je suis égarée. Je croyais partir pour une longue saga et je n'en suis plus si sûre. le récit pourrait s'arrêter là, sombre dénouement mais plausible. Cela dit, je doute que la série soit terminée mais je pourrais tout à fait me contenter de cette conclusion.
La chronique complète : https://chezmo.wordpress.com/2017/12/03/nils-tomes-1-et-2-hamon-carrion/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Ce second tome fait directement suite au premier qui posait pour ainsi dire les bases d'un univers complètement stérile et glacial, et dans celui-ci, on est clairement plus dans l'action. Je ne me suis personnellement pas ennuyée une seule seconde et j'ai vraiment adoré en découvrir un peu plus sur ce monde, sa potentielle fin, sur l'implication des déesses dans tout ce schmilblick et surtout sur les actions de l'Homme, qui ont finalement conduit à tout cela.

Je l'ai quoi trouvé beaucoup plus sombre que le précédent, l'espoir n'y a pas beaucoup de place et l'histoire met vraiment l'accent sur l'égoïsme et la noirceur des hommes en ce qui concerne la planète (et comment ne pas faire le lien avec la nôtre)…

Bref, j'ai trouvé ça hyper prenant, très intéressant et que dire des illustrations, elles sont tout simplement sublimes, collent parfaitement à la froideur du récit et personnellement, je ne me lasse pas de les admirer.
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Un second tome plus sombre que le premier. Toujours aussi réussi graphiquement.
Alba et quelques uns des siens sont partis détruire le royaume de Cyan pendant que Nils tente de découvrir où vont les élémentaires. Il a des visions depuis sa rencontre avec la déesse Verdandi qui tente de le guider pour sauver le monde. Les déesses se querelles pour choisir comment réagir fasse aux événements. Skuld, elle, n'aime pas les hommes et ne fait donc pas confiance à l'intuition de sa soeur Verdandi qui pense que Nils va trouver l'arbre de vie et le moyen de préserver les mondes.
Pendant ce temps, le royaume de Cyan continue à exploiter les élémentaires sans vergogne. le peuple se meurt mais l'élite poursuit sa quête d'immortalité. une confrontation avec les deux s'annonce...
Dans ce deuxième tome, le rythme s'accélère et il est un peu plus difficile de suivre l'histoire qui alterne beaucoup entre ce que font Nils, Alba, les déesses, le roi de Cyan.
Je.attends de lire la suite pour voir comme se clôt cette saga.
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Après un tome 1 très prometteur, remplit de poésie et qui avait su me captiver, Jérôme Hamon et Antoine Carrion reviennent avec un deuxième tome très attendu et qui semble prometteur : une couverture sublime et une quatrième de couverture qui donne envie de se plonger littéralement dans sa lecture.

D'un côté nous retrouvons donc Nils, parti au Nord à la recherche de l'Arbre des Neuf mondes, Yggdrasil. de l'autre, nous avons Alba, en route vers le royaume de Cyan… L'affrontement est proche.
En trame de fond : les trois déesses soeurs qui observent les humains et décident d'intervenir dans leur destinée. Cette fois, elles prennent davantage de place dans le récit ce qui est très appréciable tant le mystère qui les entourait était palpable dans le premier tome. le lecteur apprend ainsi leur implication dans le processus de création de toute chose.

Précédemment, le lecteur avait été charmé par la beauté du dessin, la poésie, l'histoire onirique, les références à Miyazaki, l'intrigue passionnante…Ce tome deux, de part sa splendide et mystérieuse couverture (comme toujours dans la collection Métamorphose), nous vendait donc du rêve.

Toutefois, la magie n'a pas opéré cette fois-ci. J'ai été très déçue par ma lecture et j'en suis la première désolée car je n'aime pas écrire des chroniques négatives. Mais là, j'ai réellement eu la sensation, tout au long de ma lecture, d'un survol de tout…rien n'est véritablement creusé. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais cela rend la compréhension de l'histoire assez difficile par moment.

Tout d'abord, le début du roman est assez déroutant : j'ai eu l'impression d'avoir manqué une page ou deux car l‘articulation entre les deux tomes est manquante. Certains personnages ne sont plus là où nous les avions laissés…les scènes d'actions sont trop rapides…les différents points de vue se succèdent sans lien…tout ça finit par être perturbant !

Ensuite, ce qui avait fait le charme de cette BD est aux abonnés absents : l'onirique et la poésie ont laissé place à la tristesse, l'obscurité et le pessimisme…C'est assez pesant et lourd pour le lecteur à bien y réfléchir.

Les personnages, quant à eux, ne m'ont pas touchée et je n'ai pas ressenti grand chose au fil de leurs péripéties.

Ce deuxième tome est donc moins abouti. Les dessins semblent d'ailleurs avoir été réalisés à la hâte par moment. Nous restons dans des tons de bleu, ce qui colle parfaitement à la froideur de cette histoire et au manque cruel d'espoir mais cela finit peut-être par refroidir le lecteur…

L'idée générale et le scénario sont très intéressants mais l'ensemble fait brouillon. Il y a matière à passionner le lecteur et à lui en mettre plein les yeux, néanmoins, je pense que ce tome est trop sombre. Les cases avaient beau se succéder, je ne percevais pas toujours le fil conducteur qui les liait.

En conclusion : Nils est une jeune BD qui bouscule les codes en se faisant davantage contemplative que ses consoeurs. le lecteur peut rester plusieurs instants à détailler les superbes illustrations présentes en double-pages. le scénario est intéressant bien que sombre et à tendance dépressive. Je pense qu'il manque une touche de lumière dans ce second tome. le précédent était davantage lumineux et cela empêchait cette impression d'oppression.

Malgré les quelques déceptions rencontrées dans Nils 2, je vous conseillerai de lire cette BD, car je pense que la manière dont vous percevrez ce second tome dépendra de votre état d'esprit et de vos attentes du moment.
Lien : http://moncoinlivresque.fr/n..
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