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Une suite intéressante et dynamique où les conflits commencent avec des passions qui se déchaînent et des intérêts qui divergent bien trop. Pendant ce temps, Nils trouve enfin l'Ygdrasil mais cette découverte signe le début des ennuis plutôt que la fin.

La colorisation est toujours aussi magnifique et on commence à comprendre ce qui oppose les différentes tribus ou partis.
Il n'y a certes pas de grandes révélations, mais assez d'éléments pour donner envie de lire le tome suivant pour connaître le dénouement.
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Après avoir lu le premier tome il y a 7 ans, je me décide donc à lire la suite. Même après avoir relu ce premier tome juste avant, j'ai du mal à comprendre le début : qui est Arun, un personnage qu'on a à peine vu dans le tome un semble là depuis longtemps, et le découpage est assez insupportable, il y a des actions en plusieurs lieux, et toutes les deux pages on change de lieu, c'est décousu, pas le temps de s'attacher au personnages, les dessins sont trop obscurs, on s'y perd, et on décroche.
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Alba a réunit quelques femmes autour d'elle pour aller attaquer Cyan, la cité qui puise de trop dans les ressources naturelles au point de faire mourir le monde. Pendant ce temps là, Nils, guidé par la vision d'Yggdrasil, va vers le Nord sauver l'arbre sacré.

J'avais beaucoup aimé le tome un, un savant mélange d'écologie inspiré des légendes nordiques. Nous avions des personnages attachants : Nils et son père en quête de vérité et prêts à tout pour sauver le monde. Et Alba la guerrière, indépendante et rebelle. Ils le sont toujours mais je les trouve très effacés dans ce tome, leur place est moindre, leur action parait survolé.
La place est donné à Cyan, royaume à l'origine de la diminution catastrophique des élémentaires et donc de la vie, de la nature. A trop vouloir puiser dans les ressources naturelles pour en tirer de l'énergie... le parallèle avec le monde actuel est vite fait. Néanmoins, au delà de ce message écologique, je trouve que l'histoire aurait gagné à être plus étoffée. de mieux connaitre Cyan, ses habitants, leurs habitudes... Et ce que les personnages en font. Là nous avons surtout la colère des déesses face à ces hommes sans scrupules. A à l'inutilité de nos héros...
Le final est abrupte. Je ne sais pas si c'est le dernier tome et qu'il fat y voir la fin du monde ou si on contraire dans toute cette noirceur Nils est encore un espoir? Je préférerais la deuxième solution et que l'on voit un troisième tome sortir.

Niveau dessin c'est toujours un beau voyage dans ce monde imaginaire. le trait simple est rehaussé par une très belle colorisation capable de nous offrir de magnifiques planches bien que la forêt des élémentaires lui aille mieux que la grisaille sinistre de Cyan.
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Bon, je crois que j'aurai eu tout intérêt à prendre le tome 1 en même temps que celui-ci, question de me remettre dans l'histoire... Premier tome que j'avais bien aimé d'ailleurs. J'avoue que j'ai eu quelques difficultés à me remettre dans l'ambiance particulière de ce monde où plus rien ne pousse, plus rien ne grandi... Il m'a fallu un grand exercice de mémoire pour remettre en contexte tous les personnages, parce qu'il y en a beaucoup et ce fut pas aisé ! Je ressors tout de même ravi, surtout grâce aux illustrations et aux couleurs des planches... Il y en a de magnifiques, surtout celles pleine page. Mais bon, j'aurai eu besoin de la suite entre les mains, parce que ce tome est sombre, tellement vide d'espoir et plutôt triste. Je vais attendre le prochain avant de me faire une tête précise de mon appréciation... parce qu'au jour d'aujourd'hui, l'histoire plutôt complexe, la quantité de personnages et ce sentiment d'oppression me laisse plutôt perplexe quant à la suite... Cet avis m'engage que moi, bien-sûr !
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Un second tome extrêmement sombre où l'on rencontre le prince de Cyan, un espoir vite anéanti et les trois déesses régissant le temps qui se mêlent du destin des hommes.
Les planches sont toujours aussi sublimes. le rythme s'accélère. le ton s'assombrit et se durcit. Un tome beaucoup plus centré sur Nils et sa mission concernant l'arbre de vie. Alba se heurte aux difficultés pour se rendre à Cyan et aux morts successives de ses compagnons.
Emouvant et choquant. Je n'ai qu'une hâte : lire le dénouement de cette aventure dont l'enjeu n'est rien d'autre que la survie du monde.
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J'avais adoré le premier tome avec cette fresque écologique.
Ce deuxième tome est une bonne suite où on apprend beaucoup d'éléments sur la fin de la vie et l'implication des trois déesses soeurs. On alterne l'action entre les différents personnages à un rythme fou. On en apprend beaucoup, on ne s'ennuie jamais, c'est intéressant c'est vrai. Mais il manque cruellement d'espoir dans ce tome. Jusqu'à la dernière page. C'est très sombre. Autant d'égoïsme est révoltant. En plus comment ne pas faire le lien avec notre propre planète qu'on détruit tout autant peu à peu.
La fin est à l'image de ce tome. le seul petit espoir tient entre les mains de Nils. Même si on se demande comment c'est possible.
Les personnages sont déterminés, plutôt attachants, même si ce n'est pas de ce tome que leur personnalité.
Les dessins sont spectaculaires dans un camaïeu de bleus rajoutant à la froideur du récit. Mais en y regardant de plus près merci à la sublime colorisation qui fait beaucoup. le trait en soit est simple, sans détails, parfois même un peu bâclé.
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J'ai voulu persévérer malgré une histoire assez difficile à suivre, pas tant pour son thème que son déroulement. Mais le dessin et les couleurs restent magnifiques. Ayant acheté les 3 tomes ensembles, je vais poursuivre....
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Nils
Cyan
Rivières pourpres

En ouvrant ce volume et le premier tome avant lui, je me suis souvenue de ce que j'avais ressenti avec Siegfield d'Alex Alice. le dessin n'est pas si maitrisé ni beau, mais les couleurs, et la mise en scène... Quelle claque. C'est magistral.

Et puis.
J'ai lu ce volume avec une boule au ventre. Tristesse.
Nous aussi nous détruisons notre monde et continuerons à le faire pour flatter les plus gros, rassurer les plus riches.
Nous aussi nous recherchons l'immortalité, au déficit de la vie. Ironie.

Mais nous n'avons plus de dieux. Plus d'arbre monde. Alors... qui va nous empêcher de tout détruire...

Sans doute pas moi qui me désole dans mon petit univers douillet, polluant et pollué.
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Déjà portée par une des plus belles couvertures de 2016, la série Nils fait encore plus fort avec cette illustration de couverture du T2 tout simplement à tomber! Pour le reste c'est la même qualité que le tome 1 avec vernis sélectif et 4° de couverture très soignée. Dommage que la tranche ne soit pas de la même couleur sur chaque album (on suppose un choix de dégradés de bleus). Six illustrations  pleine page voir double page sont également présentes en fin d'album en plus de la double page de titre (comme pour le premier tome).

Le clan d'Alba est parti en guerre contre le royaume de Cyan et ses machines tandis que Nils est à la recherche de l'Yggdrasil, l'Arbre des 9 mondes situé loin dans le nord. Pendant ce temps les déesses continuent leurs observations et décident d'intervenir dans la destinée des hommes...

Le tome 1 de cette série était doté de beaucoup d'atouts: le dessin très élégant d'Antoine Carrion, des références à Myazaki assumées et passionnantes, un background esquissé très intriguant, des dieux, un lien entre science et magie chamanique... Beaucoup d'attentes étaient portées sur ce second volume qui devait développer tout cela. Et bien je dois dire que j'ai été assez, voir très déçu de constater que les petits défauts de l'ouverture se confirmaient et se renforçaient, avec pour problème central, justement, l'absence de fonds. Les arrières plans de Carrion, beaux mais relativement vides, étaient finalement symptomatiques d'un scénario qui recouvre le même problème. le monde proposé est pourtant passionnant, mais les auteurs n'abordent presque rien, restent au premier plan de leur histoire. C'est frustrant et rend la compréhension de l'intrigue difficile, d'autant que Hamon utilise très étrangement des ellipses brutales en début d'album. L'articulation entre la fin du tome 1 et le début du 2 est totalement absente et le lecteur doit deviner seul ce qui est à peine suggéré dans l'album précédent. Les personnages ont été déplacés sans explication, des relations sont nouées hors champ, on passe d'une scène à l'autre sans transition et les combats sont là encore étonnamment écourtés. Je ne m'explique pas ces choix perturbants et qui enlèvent des atouts à cette, par ailleurs, excellente BD. Pourtant le scénariste sait amener des séquences très oniriques avec notamment cette articulation entre les déesses dissertant sur les actions des hommes et les incidences de leurs choix dans le monde physique. La cité de Cyan donne envie d'être découverte, de même que sa technologie. Mais l'on passe d'un personnage à un autre sans développement, avec trop d'induit pour avoir une lecture fluide.

Malgré ces difficultés, Nils reste une BD dans le haut du panier. D'abord grâce au dessin qui bien que très sombre (plus que dans le tome 1) et relativement monochrome (Cyan malgré son nom est très grise) reste totalement inspiré et globalement magnifique! J'ai d'ailleurs rarement vu autant de doubles pages contemplatives dans une série grand public (c'est assumé par les auteurs comme expliqué dans l'interview du scénariste), ce qui montre l'importance du graphisme pour les auteurs, au risque parfois de tomber dans la BD d'illustrations... Mais ne boudons pas notre plaisir visuel, qui permet de passer outre les problématiques citées plus haut.

D'ailleurs la seconde partie de l'album, plus posée, centrée sur les explications scientifiques de l'Ethernum et de la disparition de la vie, en un double débat des déesses et du conseil de Cyan, retrouve l'intérêt des interrogations scientifico-écologiques du premier album. On découvre alors que la technologie de Cyan est bien plus développée qu'on le pensait, jusqu'à rendre centrale dans la série l'éternelle problématique des pulsions démiurgiques des scientifiques: la science peut-elle contrôler la vie et la mort? Face à cela le pouvoir des êtres surnaturels peut-il lui-même être bloqué, voir contrôlé ? La fin de l'album, tout de bruit et de fureur nous laisse en haleine.

Nils est pour l'instant une série bancale mais jouissant d'une formidable aura, que je qualifierait d'hypnotique, qui permet (si vous êtes sensibles aux dessins et aux fortes thématiques de cette BD) de dépasser ces désagréments. Rares sont les séries aussi sombres et pessimistes (voir dépressives). Attention, ce n'est pas un défaut: cela change du mainstream et l'on n'a strictement aucune idée de comment peut bien s'achever la série, notamment à la lecture de la dernière page apocalyptique... Ressemblant à une oeuvre de jeunesse, Nils vaut néanmoins le coup d'être découverte en espérant que le troisième volume comblera ces quelques lacunes.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Après Okhéania, c'est Nils que je termine comme saga de BD jeunesse estampillée "écologique". J'avais apprécié la qualité graphique du tome 1, malgré un scénario très (trop ?) simple, et des personnages qui ne m'avaient pas plus marqué que ça. Cette fois, alors que le monde se meurt, Nils et Alba, chacun de leur côté, prennent la route de l'empire de Cyan. Tome 2 d'une trilogie oblige, les choses vont se compliquer...
Et cette fois, tout level-uppe. Les déesses qui se battent pour le destin du monde s'entredéchirent, entre rancoeur et attrait pour les humains, tandis qu'on nous explique le magicbuilding de l'univers tout en découvrant un empire dévasté. Niveau dessin, on a droit à des pages absolument épiques, avec à la clé combats magiques et sense of wonder à gogo. Et les couleurs de ce monde glacé et mourant, souvent nocturne, subliment bien sûr le tout. Oui, 50 nuances de bleu, et alors ? Ça n'en reste pas moins une palette superbement exploitée ! Hâte de voir ce que donne le tome 3...
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