I am a Hero, tome 1

Il s'agit du premier tome donc plus d'une mise en place afin de connaître les personnages, leurs occupations, les lieux où l'on va évoluer ... Toutefois l'histoire commence dès ce tome. Hideo est un managka qui n'a publié qu'un seul manga et qui, en attendant d'en publier d'autres, travaille comme assistant dans une maison d'édition, il contribue donc aux mangas réalisés par cette dernière - des mangas plutôt osés d'après ce que l'on peut lire. Il a une amie qui semble être sa copine mais qui ne fait que parler de son ex, un mangaka qui a mieux réussi que notre personnage principal. On progresse dans ce manga par l'évolution d'un story-board à terminer, par quelques malentendus entre Hideo et son amie ainsi que par l'évolution étrange des citoyens de Tokyo. Evolution, transformation, mutation que Hideo ne remarquera pas tellement il est 'à côté de ses pompes', il ne suivra pas vraiment les informations télévisées alors qu'elles sont très présentes tout au long de ce manga. Ainsi, ce premier tome nous annonce une suite certainement prometteuse !
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Voilà un manga pour lequel j'ai du y revenir à deux fois !

En effet, le premier tome m'avait un peu rebutée lorsque je l'avais lu... le personnage est loin d'être charismatique, il a des illusions étranges et est assez vulgaire.

C'est grâce à un challenge de lectures que je me suis replongée dedans ! Et en enchaînant les tomes, j'ai compris l'attrait de la série.

On va suivre le personnage principal, un looser globalement, qui va tenter de s'en sortir alors qu'une étrange maladie commence à se répandre dans tout le Japon.

C'est la détresse psychologique des personnages qui m'a happée. Les réactions des PNJ sont cohérents et, en un sens, effrayant. Entre ceux qui n'y croient pas et ceux qui sont prêts à monter des sectes pour s'en sortir, on se doute de qui survivra...

Le manga est assez violent, avec des scènes crues et sanglantes. Il y en a une en particulier qui m'avait relativement marquée (vers le tome 5 ou 6 pour les connaisseurs)

En bref, une très bonne série d'horreur dont je ne connaîtrais probablement jamais la fin ! (Et c'est peut-être ça, le plus affreux)

⚪ positifs :

- un rythme haletant et prenant
- une horreur parfaitement maîtrisée

⚪ négatifs :

- le dessin un peu gore qui peut rebuter certains
- l'arrêt de commercialisation

Dans le genre manga d'horreur apocalyptique, cette série dénote un peu car elle met en scène un anti héros qui essaie tant bien que mal de s'en sortir. Alors qu'une sorte de virus transforme les humains en quasi zombies qui mordent tous ceux qui passent, Hideo, notre mangaka, qui a la "chance " d'avoir déjà des visions effrayantes et de savoir tirer au fusil, part retrouver sa petite amie qui est malheureusement contaminée... Un peu dépassé par la situation, il se retrouve sur la route chassé par les malades et mettra plus de 2 volumes avant de se souvenir qu'il est armé ! Bizarrement on s'attache à ce quasi "loser" et on se demande si on ferait mieux que lui dans la même situation...

Si la mode du zombie s'est un peu tarie ces derniers temps, il reste quelques oeuvres qui sortent toujours du lot. C'est le cas de I am a Hero dont le titre n'est pas sans rappeler I am a Legend. Bien loin de l'aspect fan-service que l'on retrouve dans certaines séries comme High Schoo of the Dead, ici le ton est mature, décalé, dramatique mais surtout réaliste. Ce sont ces mêmes caractéristiques qui ont fait que le seinen de Kengo Hanazawa sort son épingle du lot et appartient ainsi, à la catégorie des survivants !

Dans un premier temps, il est difficile de qualifier de héro le protagoniste principal de cette histoire. On pourrait et on devrait plutôt parler d'anti-héro. Ainsi, Hideo Suzuki, la trentaine bedonnante, est un mangaka raté qui manque d'assurance et n'a pas grand chose pour lui. Il vit sa passion par procuration en étant l'assistant d'un autre mangaka. Pour ne rien arranger, il semble atteint d'une schizophrénie sévère qui le fait parler avec des êtres sortis tout droit de son imagination, sans compter sa copine, qui n'a rien à lui envier niveau bizarrerie. Il se complaît tellement dans cette vie de loser qu'il ne remarque même pas que le monde autour de lui est au bord de l'apocalypse !

Pour ce qui est de l'intrigue, le mangaka prend le parti pris de placer le récit à hauteur des personnages. La narration met du temps à se mettre en place et préfère se concentrer sur l'intimiste, les détails du quotidien et la psychologie des protagonistes plutôt que d'enchaîner les péripéties. L'apocalypse zombie n'est d'ailleurs abordée que dans le second tome, donnant presque l'impression de lire une simple tranche de vie si on omet les quelques indices et clins d'oeil disséminés, qui nous font prendre conscience du chaos à venir. C'est toutefois, à travers ces bouleversements rencontrés, qu'Hideo va évoluer. Va-t-il finir par devenir un héro à force de se répéter, tel un mantra, qu'il en est un? Kengo Hanazawa a, par ailleurs, compris ce qui fait un bon récit de zombies. le véritable intérêt du n'est donc pas, selon toute vraisemblance, dans les morts-vivants et le gore qui en résulte, mais bien dans les répercussions qu'ils ont sur les vivants. Une fois que la civilisation est réduite à néant et que les codes sociaux s'écroulent, que reste-t-il? Chacun est confronté à sa vraie nature et si ça se trouve, ce seront les faibles d'hier qui deviendront peut être les forts de demain.

En bref, I am a Hero est un manga prometteur qui offre à la fois une critique sociale tout en plongeant le lecteur dans une ambiance bien différente des séries zombiesques, où le héro est aussi badass que celui de The Walking Dead !
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Ce premier tome est une entrée en matière dans laquelle on découvre Hideo, le protagoniste. de son métier d'assistant mangaka, à sa relation de couple, on en apprend sur ce qui fait sa vie. Ce qui frappe surtout, c'est son côté décalé, un peu spécial, voir médiocre, ponctué par des épisodes de paranoïa hallucinatoire. On a donc un héros vraiment atypique, auquel il est plutôt difficile de s'identifier, mais que l'auteur a sus rendre attachant.
Si les dessins interpellent au début, ils ne sont nullement rédhibitoires puisqu'on plonge très facilement dans le manga.
Le rythme de ce début peut sembler lent, cependant, les longueurs sont bien maîtrisées ; on ne s'ennuie pas, et si l'intrigue ne démarre réellement que dans les toutes dernières pages, l'auteur parsème des indices de ce qu'il va arriver dans tout le volume et ménage donc bien son suspense.

Hideo est un trentenaire paranoïaque, assistant de mangaka faut d'avoir pu devenir lui-même mangaka. Sa petite amie a un tempérament particulier et idolâtre les mangas de son ex. Ce premier tome est lent, long. L'atmosphère est bizarre et on suit la vie quotidienne d'Hideo en attendant l'élément déclencheur. Les seuls indices sont ces personnes qui tombent de plus en plus en malade, et les informations données par les présentatrices des informations télévisées que le jeune homme s'empresse de zapper. le dessin ne m'a pas attiré, malgré sa qualité.Finalement, j'ai l'impression d'être un peu passé à côté du tome.

Voilà un drôle de manga qui a réussi à me garder jusqu'au bout. J'ai bien aimé découvrir le personnage principal plutôt dérangé et l'univers des mangakas dont il fait partie. Jusqu'à la presque fin de ma lecture, je n'étais pas sûre de comprendre où l'auteur voulait en venir, d'autant que le déroulement de l'histoire est plutôt lent, puis, les dernières pages m'ont enfin éclairé. Ce premier tome m'a convaincu et je lirais très probablement le second.

Un drôle de manga.
Une ambiance étrange, malsaine.
Un personnage antipathique.
Une histoire alambiquée.

je dis non !!!

Je n'ai pas aimé.
En premier lieu, je n'ai pas compris l'intrigue. Nous sommes plongés dans la tête d'Hideo qui est un être secoué, entouré d'événements terrifiants qui le dépassent. J'ai d'abord eu du mal à faire la différence entre ses hallucinations et la réalité. Je ne saurai d'ailleurs dire avec certitudes si toute l'intrigue ne repose pas sur une psychose supplémentaire de notre héros...

le rythme est vraiment lent. J'ai lâché rapidement. Je n'ai ainsi été ni secouée ni en attente de quoi que ce soit ni concernée par le devenir d'Hideo.

Au niveau graphique, j'ai eu un mal fou à reconnaître les personnages. Seules les scènes d'horreur et de violence sont particulièrement saisissantes. C'est gore. Les habitants sont peu à peu atteints d'un virus qui les fait se manger entre eux. Quant aux « rescapés », le chaos qui les entoure les libère et les pousse à commettre différents actes extrêmement violents – égorgements, émasculations, etc.

Pour finir le personnage m'a vraiment rebuté. Il ne cesse d'ergoter, et, engoncé dans ses hallucinations, est complètement en décalage avec ce qui se passe autour de lui. Je l'ai trouvé con, en fait.

Alors, quand l'intrigue se focalise essentiellement sur son héros et que celui-ci est franchement misérable, c'est vraiment pas gagné.
En bref, je suis passée (et restée) totalement à côté.
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Ce manga m'a bien plu mais son univers est vraiment très étrange. il est donc plutôt pour lecteur adulte averti aimant les frissons et le non-sens. il est plutôt difficile de suivre la « folie » (douce ou furieuse) de Hideo. La suite nous en dira plus. En tout cas c'est un très bon choix des éditions Kana.
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