Quand on n'a plus d'argent, disait toujours Ali, on se sert de son ingéniosité.
Je vais monter à bord, baisser la tête, laisser le train m’emmener dans un autre tunnel, à travers un autre monde souterrain – sous la Manche. Je finirai bien par émerger dans la lumière.
Cela ne sert à rien d’être trop gentil, trop plein de compassion. C’est une malédiction. Regarde ce qui m’est arrivé !
Nous ne prenons pas le temps de nous dévêtir quand nous sommes dans nos ébats passionnés, rapides et intenses. Plusieurs fois, nous ne nous sommes même pas déshabillés, trop pressés d’être l’un dans l’autre. Parfois, je rentrais chez moi en guenilles, chérissant cette sensation de débauche sensuelle qui embellissait mon trajet du matin parmi les banlieusards, lesquels, j’aimais à l’imaginer, n’avaient jamais connu de passion comme la nôtre. Je goûte secrètement le fait que nous sommes uniques dans notre désir charnel.
On ne vit qu’une fois. Je veux des moments de qualité. J’en ai assez de la foire d’empoigne.
C’est facile, quand on a une forte motivation. De se taire et d’aller de l’avant.
Tu ne devrais pas avoir peur de ce qu’Allah te donne... Ce dont il faut avoir peur, c’est de ce que les êtres humains sont prêts à te faire.
Sa peur n’est pas la peur de la pauvreté, ou des gens qui pourraient l’exploiter ou lui faire du mal, mais celle des démons, dans sa tête, qui lui disent qu’il est malade alors qu’il ne l’est pas.
Quand nous voyageons, c’est pour nous divertir, même pour ceux qui prétendent qu’ils contribuent à faire tourner l’économie du pays où ils vont.
On ne sait jamais, dans une ville comme celle-ci, vous pouvez passer des années sans savoir qui habite à côté de chez vous.