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4,12

sur 652 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tellement de clichés

J'ai enfin pris le temps de terminer le premier tome des Thés meurtriers d'Oxford, commencé il y a plusieurs mois et que j'avais mis de côté.
Honnêtement, je ne suis pas plus emballée que ça.
Tous les ingrédients du cosy mystery sont bien là pourtant.

Gemma, jeune femme à la brillante carrière décide de tout plaquer pour réaliser son rêve. La voilà propriétaire d'un charmant salon de thé dans un petit village des Cotswolds où elle a grandi. Même si elle est contrainte de retourner vivre chez ses parents, Gemma est heureuse car les affaires démarrent bien. Jusqu'au matin où un touriste est retrouvé mort, étouffé par l'un de ses scones, sur la terrasse du salon de thé. Elle décide donc de percer le mystère de ce meurtre avant que la réputation de son établissement en prenne un coup…

Tous les ingrédients sont bien là comme je le disais et c'est peut-être ce qui m'a posé problème. J'ai eu l'impression d'avoir déjà lu ça.
Une mère qui veut absolument la marier. L'inspecteur, forcément ancien grand amour de sa vie, qui tourne la tête mais il y aura aussi l'outsider. Triangle amoureux. Forcément. Les vieilles dames acariâtres, le chat, les pâtisseries… Toutes les cases sont bien cochées.

J'ai soupiré devant l'indécision de Gemma face à sa penderie. J'ai craqué sur le long paragraphe autour des pommes de terre.

OK il y a également l'enquête. Mais elle est presque accessoire. C'est un mélange de Meurtre et pépites de chocolat et Les détectives du Yorkshire.
Je ne me suis pas assez attachée à Gemma pour passer outre ce manque d'originalité.
Par contre les descriptions de l'université d'Oxford m'ont enchantée.

Je crois que le cosy mystery c'est vraiment à petite dose chez moi car j'ai l'impression de toujours lire la même chose…
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Je n'aurais peut-être pas dû lire cette histoire juste après  "cabossé" de Benoît Philippon….En effet je suis passée d'une intensité prodigieuse à quelque chose qui m'a paru plutôt insipide, donc.
Autre genre, autre style, je dois le reconnaître, et donc un petit choc thermique qui ne m'a sans doute pas très bien disposée vis à vis de cette lecture, et qui ne l' a pas servie, c‘est sûr.

Les personnages m'ont paru creux, et très clichés : la jeune femme qui plaque une carrière brillante à l'autre bout du monde pour un retour aux sources et un changement radical de vie, la bonne copine qui se fait la voix de la raison, la mère gentiment casse-pieds qui ne songe qu'à caser sa fille, le beau flic ex amour de jeunesse de l'héroïne , l'ancien camarade de fac gentil et bon parti, chouchou de la maman, qui se pose en prétendant, les petites vieilles infernales qui se mêlent de tout …rien de nouveau, que du déjà vu plus d'une fois, y compris le coup du fameux salon de thé que reprend le personnage principal.

Dans la même lignée, les dialogues sont aussi très convenus, pas très vivants, pour ne pas dire assez poussifs, et les quelques tentatives d'humour retombent vraiment à plat . Quand les personnages s'indignent, s'étonnent , ou se taquinent, on a du mal à les suivre. Ce n'est jamais bien convaincant ,hélas, et on reste de marbre face à ce qui motive leurs faibles émois.

Il y a par ailleurs je dois dire, une très curieuse et récurrente utilisation du terme «  gériatrique » qui sonne fort comme un défaut de traduction. C‘est un détail, certes , mais ça m'a tout de même écorché les yeux à chaque fois car cela revient souvent.

Les différents suspects qui se succèdent sont aussi très banals tandis que le bel inspecteur et son collègue se révèlent tout de même d'une incompétence navrante.
Le flirt qui s'annonce entre l'inspecteur en question et l'héroïne, puisqu'ils ne semblent pas avoir tiré un trait sur leurs sentiments passés, est amené avec la finesse d'un éléphant déboulant dans un magasin de porcelaine.
Pour finir, le genre d'intervention providentielle du chat Muesli lors du dénouement...ça aussi on l'a déjà lu quelque part.
Du coup on survole cette histoire sans se passionner ni pour ses protagonistes, ni pour son dénouement, on n'entre pas vraiment dedans, en tous les cas, pas moi .

Donc voilà : Que dire en résumé ? Contrairement à ce que pourrait laisser croire ce que je viens d'écrire (!) ce n'est pas non plus complètement raté . Mais l'histoire manque tout de même singulièrement de corps, d'âme, de vivacité et d'originalité . Elle se lit bien, mais on n'est pas désespéré d'en avoir fini quand on arrive au bout, ni follement impatient de débuter la suivante...Désolée si j'ai eu la dent un peu dure, mais ce fut mon ressenti.
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Pour commencer j'ai trouvé les personnages vraiment plats, sans charisme. Et puis ce cliché du touriste américain, sérieusement ???? À moins que ce touriste n'était un ex-président américain au bronzage orange....
Certains passages sont inutiles et ennuyant.
L'intrigue qui n'est pourtant pas mauvaise passe presque au second plan.
Et puis surtout, je n'ai pas retrouvé une seule trace d'humour. Je n'ai pas ri, pas souri une seule fois. Les situations qui se veulent loufoques ne le sont pas.
Dans le genre, on fait mieux.
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Lecture légère et délassante avec cette petite enquête plutôt simpliste. Je ne suis pas sûre de lire la suite, car je n'ai pas vraiment accroché au personnage de Gemma et la trame du scénario accumule quand même beaucoup de clichés…
Heureusement les détails de la vie universitaire à Oxford, ainsi que la recette finale, ont entretenu mon intérêt !
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Une grosse déception pour ce cosy mystery.

J'ai déjà grincé des dents à la première scène dans la pâtisserie avec cette hallucinante agression que tout le monde laisse faire.
Alors naïvement, j'aime à croire qu'on peut encore dénoncer des choses dans un livre que ce soit par les pensées du personnage principal ou une parole, une action quelque chose quoi. Là vraiment à part redonner des scones à l'agresseur (pardon ?) c'est tout.

On amasse ensuite les clichés entre la fille qui décide d'ouvrir sa pâtisserie malgré les contraintes de sa mère, qui retombe sur son ex flic pour qui elle a encore des sentiments, les petites vieilles qui se croient dans un Agatha Christie. Bref c'était too much.

Je n'ai pas trouvé l'enquête spécialement bien amenée, les éléments tombent comme un cheveu sur la soupe, il n'y a pas de véritable investigation ou réflexion autour du meurtrier. le coupable sort un peu du chapeau avec un mobile très discutable.

La suite sera assurément sans moi.
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J'avais très envie de donner une seconde chance au genre Cosy Mystery, c'est pour cela que je me suis plongé dans la lecture du tome 1 de « Chou à la crim' ».

On y rencontre Gemma, qui quitte sa vie en Australie, pour ouvrir un salon de thé sans son village natal en Angleterre. Un matin, elle retrouve un touriste américain mort étouffé par un scone sur la terrasse de son établissement. C'est là que l'enquête va débuter… Je vais être honnête, je n'ai pas accrochée. L'écriture est basique, sans originalité, je ne me suis pas attachée aux personnages. J'ai tout de même aimé l'ambiance salon de thé à l'anglaise.
Je pense que ce type de lecture n'est vraiment pas pour moi, je ne lirais donc pas la suite.
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Je sors mitigée de cette lecture. L'entrée en matière est terriblement lente, et même si je comprends bien qu'il s'agit de mettre en place une série, j'avais plus l'impression de lire un guide de voyage émaillé de recettes de cuisine qu'un roman. La suite est plus enlevée et j'ai pris plaisir à la lire. Cependant j'ai été très déçue par l'identité du coupable. Ne souhaitant pas divulgâcher, je n'en dirai pas plus.
J'ai découvert tout à la fin que l'autrice a des origines asiatiques, ce qui est masqué par l'utilisation de ses initiales, sans doute parce que les racistes refuseraient d'acheter un cosy mystery écrit par quelqu'un qui ne soit pas de "pure souche" anglaise. le problème est que cette occultation rejaillit sur l'atmosphère : à Oxford tout le monde est blanc, ce qui relève du mythe.
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