J'attendais avec hâte cette suite ( trop fénéante pour la lire en anglais, mais je pense que je ne vais pas avoir le choix, aux vues de la lenteur de la traduction.... ) car j'ai aimé les steels, ces mâles alphas beaux, riches, et qui ont tout pour eux.
On retrouve pour ce tome Jonah, l'ainé, tourmenté, qui se decide à aller revoir mélanie, la psy de Tallon, charmante belle et elle aussi tourmentée...
Bien sur qu'ils vont tombés sous le charme l'un de l'autre, mais ils vont se battre ensemble, parce qu'une fois de plus, rien n'est simple chez les Steel.
J'ai retrouvé la famille steel avec envie, et je n'ai pas été déçue. Tout va vite, on ne s'ennuie pas, et on a qu'une hate, savoir si ils vont réussir à découvrir le secret....
Mais ce n'est pas pour tout de suite, la suite au prochain opus.
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Quatrième tome de la saga Steel brothers, on avance peu dans l'intrigue , on découvre de nouvelles relations, la fin est un peu abrupte à mon gout j'aurais préféré que l'auteure développe un peu plus , je lirais quand même volontiers la suite .Lecture divertissante entre deux livres plus costauds
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Développer des sentiments à l’égard de son psy, c’était classique. J’en avais déjà fait les frais avec un patient, un homme. Immédiatement, j’avais étouffé la situation dans l’œuf en l’adressant à un collègue – la démarche que j’allais précisément suivre avec Jonah Steel. Gina, du fait de son amour pour moi, s’était-elle efforcée d’apparaître sous son meilleur jour pendant les séances ? Dissimulant ainsi qu’elle songeait à commettre l’irréparable ?
Hum. Gina avait vécu l’enfer. Mais Tallon aussi, et tant d’autres comme lui, qui pourtant ne mettaient pas fin à leurs jours. En quoi Gina était-elle différente ?
Je jetai un coup d’œil au téléphone sans fil posé sur ma table de chevet. Appeler les parents de Gina pour leur présenter mes excuses… j’y avais pensé tant de fois ! J’avais essayé, quelques jours après sa mort, mais sa mère avait refusé de prendre mon appel et mon avocat m’avait recommandé de ne pas les recontacter.
J’étais plutôt du genre culotte en coton basique. Même mes soutiens-gorges n’avaient ni dentelle ni rubans – inutile de mettre l’accent sur un bonnet B.
Un ensemble en satin violet m’attira l’œil. Je portais rarement cette couleur. Pourquoi semblait-elle m’appeler ? Sous mes doigts, le tissu était doux et fluide.
— C’est notre nouvelle ligne Rêverie de minuit, expliqua la blonde, juste derrière moi. Quelle taille faites-vous ?
Le rouge me monta aux joues. J’étais grande et mince, un 36 bateau avec des seins tout à fait banals. Rien d’assez spécial pour la ligne Rêverie de minuit. Et puis… tout ce violet jurerait terriblement avec mes yeux verts.
Pourquoi son amour pour moi – et son penchant suicidaire – m’avait-il échappé ? Parce que j’étais hétérosexuelle ? J’avais tourné et retourné la question mille fois dans ma tête. J’aurais dû le remarquer. J’aurais dû la faire hospitaliser. J’aurais dû… Tellement, tellement de regrets ! Si j’avais réagi, Gina serait encore en vie. Elle ne se serait pas endormie dans sa voiture, moteur allumé, fenêtres ouvertes pour laisser le monoxyde de carbone envahir son garage – et la tuer en douceur. Trois jours étaient passés avant que je reçoive sa lettre. Prétextant un rendez-vous manqué, j’avais alerté ses parents et la police, qui l’avaient retrouvée.
En dix ans d’exercice, jamais je n’avais permis que mes sentiments interfèrent dans ma relation avec mes patients. Si j’en avais trouvé certains séduisants – Tallon Steel était beau comme un dieu, après tout –, jamais je n’avais laissé l’attirance déteindre sur mon travail. Tout au plus pouvions-nous être amis.
C’était peut-être mieux que Jonah Steel ne suive pas de thérapie, pas avec moi, en tout cas. Quelque chose m’attirait chez cet homme. Son frère et lui se ressemblaient beaucoup – les mêmes cheveux foncés, grisonnants aux tempes chez Jonah. Que ressentirais-je si cette barbe de quelques jours effleurait mes joues ?
Pour une jolie femme. Jamais rencontré quelqu’un qui avait meilleur cœur non plus. Nous n’étions pas riches. J’aurais aimé pouvoir lui offrir une vie plus confortable. Mais même avec le peu qu’on avait, elle était toujours prête à rendre service, à donner aux plus démunis que nous. Une sainte, j’vous le dis.