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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Anaïs est une jeune femme un peu discrète, sans grandes ambitions, qui mène une vie assez simple. Elle est vendeuse dans un magasin d'articles de cuisine, est en couple avec Axel qui n'est pas forcément l'homme idéal mais qui lui donne un peu plus d'envergure. Et puis un jour, cette tranquillité s'arrête. D'abord par la perte de son emploi, elle est souvent absente à cause d'ennuis de santé, puis Axel la quitte. Anaïs a alors besoin de tout quitter, elle part. Elle choisie Limoges, une ville où on va pour mourir lui a-t-on dit. Arrivée là bas, elle va rapidement faire la rencontre d'une femme de 80 ans, italienne d'origine, qui va l'aider à se recentrer sur elle-même.
J'ai au départ été désarçonnée par les changements de personnage qui parlent tous à la première personne, puis en fait j'ai été rapidement séduite par ce choix de l'auteur. La sensibilité des personnages est encore accentué et permet d'aller un peu plus loin dans leur introspection. L'histoire est jolie, elle sonne juste, on se laisse facilement séduire...Pour peu on irait voir la gare de Limoges...
Merci à Fayard et Netgalley pour cette lecture.
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Derrière ce beau titre Pauline Harmange raconte l'insidieuse et grandissante déroute d'une jeune femme qui s'enfonce dans la dépression après un licenciement et une rupture.

Pas d'auto ironie ici, pour sortir du pathos, de punchline et d'amies dévouées qui organiseront une rencontre avec un nouvel homme viril et protecteur...

Non.

La jeune femme perd pied, et sa confiance dans la vie, sa confiance en elle-même s'évanouissent tellement vite qu'après quelques pages elle envisage déjà un geste radical.
C'est rapide parce que le paravent mental qu'elle avait dressé devant son mal-être semble tombé d'un seul coup.
Elle fait le point sur elle-même, sans concession et éprouve profondément l'inutilité d'aller voir plus loin dans l'avenir.

Un voyage, une rencontre improbable, l'aide maladroite de sa soeur l'empêcheront de mener son projet à bien.

Et c'est ce passage entre le désir d'en finir et l'idée que peut-être vivre est encore possible qui est développé par Pauline Harmange avec une grande justesse.

L'optimisme profond de ce roman émerge dans ses dernières pages, et il n'est pas factice.

Fini le roman "feelgood", voici le roman "feel", puissant et sensible.

Merci à Netgalley et aux éditions Fayard pour cette lecture.
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Aux Endroits Brisés est un roman moderne à l'écriture rythmée. Les mots sont subtilement choisis et rendent la lecture agréable et moins légère qu'elle ne pourrait le sembler au vu du synopsis.

Anaïs est une jeune femme qui erre depuis quelques années déjà, à en croire son entourage. Mais lorsqu'elle se fait subitement licencier de son emploi et de son couple, son errance prend une toute autre forme. Devient concrète. Elle quitte Paris pour Limoges, quelques affaires et des idées noires en tête. Là, elle rencontre une vieille dame et un jeune homme. Erre encore mais se répare aussi. Tout doucement.

Ce roman est une histoire juste et banale et c'est peut-être en cela que ça m'a plu. C'est la vraie vie. Bon, mise à part la description dépressive de Limoges, que je n'ai pas trop compris.

J'ai aimé les personnages, l'écriture, ainsi qu'un élément particulier : la façon d'intégrer la maladie. Anaïs souffre d'endométriose, mais ce n'est pas le sujet du livre. C'est simplement une grande partie de son quotidien, et c'est en cela que c'est bien traité. C'est peu commun, généralement soit la maladie fait partie intégrante de l'intrigue, soit elle n'est mentionnée que lors d'une description de personnage. Là, la maladie n'est pas au centre du récit mais elle est là, avec ses souffrances chroniques et prend la même place que dans le quotidien d'Anais.
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Cette lecture transmet un message lumineux même si le sujet initial ne l'est pas (on parle ici de dépression et d'endométriose).

Anaïs perd pied et ce n'est pas sa perte d'emploi ni sa rupture qui vont la sauver de cette noyade. Alors qu'elle décide de se laisser porter vers la fin, des personnes extérieures vont lui faire comprendre qu'une vie imparfaite mérite d'être vécue. Un roman plein d'espoir.
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"Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière."
C'est exactement ce que m'inspire ce premier roman de P. Harmange, une lecture à la fois émouvante et pleine de lumière. du feel-good bien plus profond que les autres romans du genre.

Une jolie lecture qui réchauffe le coeur.
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Mauvaise période pour Anaïs. D'abord elle se fait virer, ensuite son mec la largue ! de quoi avoir le moral en berne.

Lorsque son tatoueur lui parle de Limoges, cette ville où l'on va pour mourir, Anaïs monte direct dans un train.

A son arrivée, elle se réserve une chambre d'un hôtel de luxe. Puis son chemin croise celui de Madame Conti, une italienne qui lui propose de lui louer un appartement. Une nouvelle ville, de nouvelles connaissances seront-elles suffisantes pour lui remonter le moral ? Des mains se tendent mais saura-t-elle les saisir ?


J'ai été touchée par l'histoire d'Anaïs. Elle met en avant la fragilité d'une jeune femme touchée à la fois par une perte d'emploi et une séparation. Deux piliers qui s'effondrent et embarquent dans leur chute la jeune femme. Perte de confiance, perte de repères, pas toujours facile de savoir à quoi se raccrocher. Même lorsque des mains se tendent, la douleur et la sensation de solitude sont parfois plus fortes.

J'ai aussi aimé ce livre car il traite avec beaucoup de justesse de la relation entre deux soeurs qui s'aiment mais qui ont des difficultés à communiquer.

Un premier roman prometteur.
Lien : https://orlaneandbooks.wordp..
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Grâce à Netgalley et aux éditions Fayart, j'ai pu lire : Aux endroits brisés de Pauline Harmange.
Anaïs Nollet, 25 ans, vendeuse d'ustensiles de cuisine, vit avec Axel depuis trois ans.
Quand Anaïs apprend qu'à cause de ses arrêts de maladie répétés, elle est licenciée, elle se sent perdue.
Ce travail ne la satisfaisait pas vraiment mais il permettait de vivre.
Puis c'est au tour d'Axel de lui porter l'estocade : il ne l'aime plus, il est amoureux d'une autre.
Alors Anaïs prend ses affaires et part pour limoges où elle ne connait personne et où il sera plus facile de mettre fin à ses jours.
Elle vit à l'hôtel, mais avant de mettre son projet à exécution, elle décide de louer un appartement pour se sentir un peu chez elle encore un peu.
Elle trouve un appartement et rencontre la propriétaire Tiziana Conti, veuve, aveugle, qui lui propose en échange du petit deux pièces de faire la cuisine pour elle : Anaïs aime cuisiner, elle accepte.
Va t-elle enfin trouver la sérénité et oublier Axel ?

Premier roman de l'auteure qui se lit facilement malgré quelques longueurs.
J'ai partagé les peines, les douleurs et les espoirs d'Anaïs qui au fond est une femme forte.
Bon moment de lecture
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Pauline Harmange est peut-être un nom qui vous est familier, en 2020 elle avait publié son essai Moi les hommes, je les déteste qui avait fait grand bruit. Alors autant vous dire je m'attendais à un roman très accès sur le féminisme.

On suit ici Anaïs. Anaïs a une vie assez banale, un métier qu'elle n'aime pas, un chéri de longue date qui bouffe sa personnalité, elle est de ces femmes qui passent assez inaperçue dans la rue. Anaïs ne va pas bien, Anaïs se démène comme elle peut face à la maladie qui lui bouffe la vie, l'endométriose et là dessus Anaïs se fait larguer.

Arrivée là je dois vous dire j'étais à fond ! On s'enfonçait dans la noirceur et j'adorais ça ! (Ne m'envoyez pas un psy tout de suite). Et puis, Anaïs déménage à Limoges et va redécouvrir la vie au contact d'une italienne âgé et fantasque et d'un jeune professeur séduisant… Et là ma lecture est devenue beaucoup trop feelgood à mon goût… (C'est bon envoyez moi le psy…)

Je souligne tout de même le fait de voir une femme dépressive et en proie à la maladie en personnage principal. L'endométriose est une maladie assez mal connue et reconnue et la description des douleurs est très fidèle. Merci à l'autrice d'en parler !

En bref, une lecture que j'ai bien aimé dans l'ensemble, même si j'aurais préféré plus de noirceur.
Lien : https://lecturesda.wordpress..
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