AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La Communauté du Sud, Tome 3 : Mortel corps à corps (44)

p.155 « Avec Eric et lui [Lèn], ça faisait deux grands mecs baraqués dans la même pièce : un sacré concentré de virilité au mètre carré. Ma chambre m’a paru toute petite, brusquement, et drôlement envahie. Il n’y avait peut-être pas assez d’oxygène pour deux ego de cette trempe dans un espace aussi réduit. »

p.343 « Quand on a été battu, on prend brusquement conscience de ce qu’on est, en réalité : une simple enveloppe de peau, une enveloppe fragile qui retient tout un tas de liquides, d’amas mous et de structures rigides susceptibles d’êtres brisées. »
Commenter  J’apprécie          200
Morsure ou baiser? Je me demandais à quelle sauce j'allais être mangée.
Commenter  J’apprécie          50
-Oh ! Mais il aimerait bien te mettre dans son lit, hein?
J'ai hoché la tête, sans le regarder.
-Remarque, ce n'est pas moi qui lui jetterais la pierre, a-t-il marmonné à mi-voix.
Commenter  J’apprécie          40
"- Ma Sookie a fait disparaître un cadavre ! s'est exclamé Bill.
- Je crains que l'emploi de cet adjectif possessif ne soit un peu abusif, en l'occurence, a aussitôt corrigé Eric.
- Où as-tu appris la grammaire, Nordman ?
- J 'ai pris anglais deuxième langue à l'université dans les années soixante-dix.
Il n'a pas précisé de quel siècle...
- Elle est à moi ! s'est exclamé Bill avec colère.
J'ai essayé de bouger la main. Je n'étais pas sûre d'y arriver, mais elle a docilement obéi. Alors, je l'ai péniblement levée et j'ai abaissé tous les doigts, sauf celui du milieu.
Cette fois, Eric a éclaté de rire, et Bill m'a adressé un "Sookie !" de mère horrifiée par les excès de language de sa progéniture.
-Je crois que Sookie entend par là nous faire comprendre qu'elle n'appartient à personne qu'à elle-même, a placidement commenté Eric."
Commenter  J’apprécie          40
"Je suis sérieux comme la mort."
Commenter  J’apprécie          40
On entrait enfin dans le vif du sujet. Ses longs doigts glacés se sont glissés entre les miens. Je m'y suis machinalement agrippée de toutes mes forces. Je n'osais plus bouger ni parler. De toute façon, vu l'état dans lequel j'étais, je n'aurais pu prononcer un seul mot sans me trahir. Je me suis contentée de le regarder, les yeux dans les yeux.

- Bill a été appelé dans le Mississippi par... une femme, m'at-il avoué. Une vampire qu'il a connu il y a des années. J'ignore si tu t'en es rendu compte, mais les vampires ne s'accouplent jamais entre eux, mise à part pour de bèves rencontres d'une nuit. Il y a une bonne raison à cela: le partage du sexe et du sang donne aux deux amants une formidable emprise l'un sur l'autre, une emprise irrésistible.. et éternelle. Cette femme...

- Son nom?

- Elle s'appelle Loréna, a-t-il répondu, apparemment à contrecoeur.

Ou peut-être qu'il n'attendait que ça et que son hésitation n'était qu'un effet de manches. Allez savoir, avec les vampires!

Il semblait attendre mon commentaire. Comme je ne disais rien, il a enchaîné:

- Elle est dans le Mississippi, en ce moment. Je ne sais pas si elle y réside de façon permanente ou si elle s'y est rendue uniquement pour y attirer Bill. Elle habitait Seattle, auparavant. Je le sais parce que Bill et elle y ont vécu ensemble de longues années...

Bill n'avait donc pas choisi Seattle par hasard...

- J'ignore quelle était son intention en l'invitant à la rejoindre là-bas, comme j'ignore quel prétexte elle a invoqué pour ne pas venir le voir ici... Peut-être Bill a-t-il préféré, par égard pour toi...

J'aurais voulu mourir. J'ai respiré profondément et je me suis mise à fixer nos mains jointes, trop humiliée pour continuer à regarder Eric en face.
Commenter  J’apprécie          20
Alors, comment expliquer que j'aie de plus en plus de mal à conserver mon sang froid ?

C'était sans doute parce que, contrairement à eux, j'avais... le sang chaud ?
Commenter  J’apprécie          20
Eric était en veille : Parfaitement immobile, figé comme une statue. Les vampires se plongent souvent dans cette espèce de léthargie quand ils n'ont rien de mieux à faire. Ça les repose, j'imagine. Ça les protège des aléas de la vie qu'ils traversent, siècle après siècle, et de la folie du monde, ce monde plein de guerres et de famines, qui bourdonne autour d'eux avec ses inventions permanentes qu'ils doivent apprendre à maîtriser, ses changements de mœurs, de conventions, de styles auxquels ils sont contraints de s'adapter.

J'ai repoussé les couvertures pour jeter un coup d'œil à la hanche droite. J'avais toujours mal, mais nettement moins qu'avant. Mon flanc portait une cicatrice, un large cercle de peau rouge et lisse, chaude et luisante.

- C'est beaucoup mieux, m'a assuré Eric.

J'ai sursauté. Je ne l'avais pas senti sortir de son état de veille.

Il portait un caleçon en soie - je l'aurais plutôt imaginé porté du coton.

- Merci, Eric, ai-je murmuré, d'une voix tellement chevrotante que ça m'a fais honte.

- Merci de quoi ? m'a-t-il demandé en me caressant le ventre.

- De ne pas m'avoir accompagnée jusqu'ici. De ne pas m'avoir abandonnée avec tous ces gens que je ne connais pas.

- Et jusqu'où va ta reconnaissance, exactement ? a-t-il murmuré, sa bouche à quelque millimètres de la mienne.

Il avait recouvré ses esprits, à présent. Ses yeux étaient plongés dans les les miens, et son regard était on ne peut plus alerte.

- Ça gâche tout, quelque part, quand tu sors des trucs comme ça, ai-je rétorqué, tout en m'efforçant de garder un ton aimable. Tu ne voudrais tout de même pas que je couche avec toi juste parce que je te dois une fière chandelle ?

- Je me moque de la raison pour laquelle tu couche avec moi, Sookie, du moment que tu le fais.

Déjà ses lèvres frôlaient les miennes. J'ai bien essayé de résister, de rester de marbre... Le résultat n'a pas été très concluant. Il faut dire qu'Eric a eu des centaines d'années pour perfectionner sa technique et qu'il a su en tirer profit. Mes mains se sont posées sur ses épaules et, j'ai honte de le dire, j'ai répondu à ses avances. J'avais mal partout et j'était épuisée, mais, si harassé et perclus qu'il soit, mon corps savait ce qu'il voulait. Ma volonté et ma raison pouvaient toujours courir, elles n'étaient pas près de le rattraper. Eric paraissait avoir autant de mains que Shiva. Elles étaient partout à la fois, encourageant mon corps à obtenir ce qu'il désirait. Il a glissé un doigt sous l'élastique de mon slip.

J'ai laissé échapper un petit cri qui n'avait rien d'une protestation en sentant le doigt se glisser en moi, puis entamer un mouvement affolant. Eric m'aspirait la bouche comme s'il voulait m'avaler tout entière. c'était merveilleux de sentir la douceur de sa peau sous mes doigts, l'ondulation de ses muscles...
Commenter  J’apprécie          20
-Vous êtes...à croquer.
Venant d'un loup-garou, c'était très flatteur.
Commenter  J’apprécie          20
"- Je n'aime pas éprouver des sentiments, a soudain lâché Eric froidement."
Commenter  J’apprécie          20






    Lecteurs (2215) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La communauté du sud - Charlaine Harris (Questions de bases)

    Comment s'appelle l’héroïne ?

    Tara
    Sookie
    Jessica
    Debbie

    10 questions
    205 lecteurs ont répondu
    Thème : La Communauté du Sud, Intégrale 1 : Tomes 1 et 2 de Charlaine HarrisCréer un quiz sur ce livre

    {* *}