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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne connaissais pas du tout ce pan de notre histoire, même si je ne suis pas sans savoir qu'il y a toujours existé à travers le monde, des enfants seuls (abandonnés ou orphelins) qui ont subi des sévices de la part d'adultes ayant autorité sur eux.
Ce livre, qui s'adresse à un public adolescent, il est précisé au dos "à partir de 13 ans", se lit vraiment très bien, les pages se tournent sans difficultés et l'envie de connaître le sort de ces pupilles de l'état, et de Pierre et sa soeur Marie, font que les 181 pages ont été dévorées en moins d'une journée.
Le fonctionnement des institutions, la politique de l'autruche des personnes ayant le pouvoir d'intervenir, le quotidien de ces enfants rendent ce livre vraiment révoltant, et on ne peut être qu'indigné face à tous ces agissements.
Livre dur à lire de par son contexte, et non à cause de son écriture (très fluide), il permet de connaître ce morceau de notre histoire qui a mon avis est assez méconnu.
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Un grand merci aux éditions Mercredi et à Babelio pour l'envoi de ce livre qui m'a fait redécouvrir un pan de l'histoire dont on parle peu.
1910 les pupilles sont traités pire que des animaux, la fugue n'est même pas une solution car leurs "geôliers" ont la police à leur disposition. Jusqu'au changement de préfet, qui lorsqu'il reçoit Pierre et ses amis semble lui les entrendre. L'attente est longue, Pierre désespère, leurs tortionnaires sont encore plus ignobles. Et même lorsque la vérité fera jour, Pierre qui va enfin retrouver sa soeur jumelle sait que le chemin vers l'oubli sera long.
Un exemple parmi tant d'autres sur ces pensions d'enfants orphelins qui met en exergue des adultes répugnants et cruels. Comment des enfants ayant subi un tel traumatisme peuvent-ils construire une vie d'adulte normale ? L'humain est bien le pire des maux qui puisse exister.
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Je remercie grandement la masse critique Babelio pour cette lecture, ainsi que les éditions du mercredi dont je n'avais pas connaissance. Je n'hésiterais pas à suivre avec plus d'attention cette maison d'édition, car ce premier roman m'a véritablement convaincu.

J'avais sélectionné ce livre car il est inspiré de faits réels, d'un sujet dont je n'avais jamais entendu parlé et qui, pourtant, me semble d'une gravité sans nom.

J'ai apprécié le style de l'auteur, le récit, la plume et le format du roman. Habituellement, j'aime les longs romans, les pavés même, mais ici, il n'aurait pas fallu plus. Je ne pense pas que j'aurais supporté davantage de détails... Comment a t-il été possible de fermer les yeux, aussi longtemps, sur une affaire aussi grave ?...
J'espère que, plus jamais, une chose pareille n'arrivera... Même si, je reste pessimiste sur ce genre d'affaire.

Yaël Hassan s'est documentée pour l'écriture de ce roman, suite à une émission, qui l'a interpellé, au sujet des "moins-que-rien". La postface, le "pour en savoir plus" et la bibliographie/sitographie m'a semblé indispensable et je remercie l'auteure d'avoir pris le temps de rédiger ces quelques pages.

En somme, une lecture rapide, facilité par le vocabulaire employé mais difficile par le sujet abordé (peut-être top pour être lu "à partir de 13 ans" ?). J'ai découvert un pan de l'histoire française dont je n'avais pas connaissance... Ce n'est pas l'un des plus glorieux, car finalement, tous ne sont pas punis mais, au moins, j'en ai connaissance...
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Les faits relatés sont sordides. Les traitements inhumains infligés à ces enfants de l'Assistance Publique font frémir et sont pourtant "en dessous de la réalité" comme le précise l'autrice en fin d'ouvrage.

Une connaissance des "Misérables" de V. Hugo est un plus (les noms de Thénardier, Gavroche et Jean Valjean sont cités).
C'est aussi l'occasion de découvrir un vocabulaire riche que l'on trouve peu en littérature jeunesse : "entend diligenter une enquête", "mutinerie", "vilenie", "ton jovial"...

A lire à partir de la 4ème (l'éditeur propose à partir de 13 ans).
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