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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre est une version reactualisée de l'incontournable "Une brêve histoire du temps" du même Stephen Hawkins. Si en lui même, le livre est forcément passionnant de par son sujet et la manière dont il est traité, je pense que le peu d'informations nouvelles contenues dans ce livre ne méritait pas un deuxième opus. Ce livre est le même que le premier à 90 % et j'avais l'impression de relire ce que j'avais déjà lu...Qu'en déduire ? Moyen promotionnel afin de relancer les ventes en faisant du neuf avec du vieux ? Il est vrai qu'à peine 10 ans se sont écoulées entre les 2 tomes, et les avancées et nouvelles découvertes ne permettent pas de remplir un ouvrage aussi bien detaillé et fourni que l'était "Une brêve histoire du temps". Je mets la note de 3/5 car ce qui est écrit est intéressant, mais je mets 0 aux éditeurs qui se moquent des lecteurs en éditant presque deux fois le même livre sous un nom différent. Donc, si vous n'avez pas encore lu Stephen Hawkins, procurez-vous "Une brêve histoire du temps" ou "Une belle histoire du temps" mais pas les deux, ça ferait doublon...
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Une belle histoire du temps offre un aperçu de l'histoire de la physique allant des anciens Grecs et, surtout, de Copernic à l'actuelle quête d'une théorie quantique de la gravité, en passant par la relativité restreinte et générale, les théories des cordes, le principe d'indétermination, l'intégrale des chemins et la dualité onde/corpuscules. L'ouvrage se veut concis et clair, et abonde en expériences de pensée illustrant les arguments et problèmes centraux de chaque système.
Hawking démontre une virtuosité certaine dans le maniement des articulations fines régissant les entités des plus infimes (quark, gluon) aux plus étendues; il atteste également d'une conscience des problèmes inhérents à la quête d'une théorie intégrée de l'Univers (cette théorie peut-être prédire sa propre production et s'écrire elle-même ?).

Forces de l'ouvrage
• le choix d'informer le grand public de l'état d'avancement des réflexions sur l'origine de l'univers et son fonctionnement est des plus louable qui soit, compte tenu du fait, tout aussi indéniable, irréfrénable que préoccupant, de la spécialisation des connaissances et de la disqualification concomitante du sens commun (pour ce qu'il en reste);
• le recours aux illustrations ainsi que l'insertion d'un glossaire en fin d'ouvrage facilitent la compréhension, voire même la rétention - mémorisation ;
• Hawking fait montre d'un certain humour qui vous tire un sourire ici et là et embellit l'ensemble ;
• Alors que le lecteur était en droit de s'attendre, et de craindre, des exposés lourds et longs, force est de constater que Hawking s'exprime avec concision et efficacité.

Faiblesses de l'ouvrage
• L'avantage de la concision peut aussi être considéré comme un inconvénient, puisque le lecteur doit assimiler quelque peu (trop?) rapidement des notions tout à fait éloignées de son vocabulaire et de son échelle de pensée habituelle (plutôt que de manier des objets tangibles pour atteindre des buts qui le sont en général tout autant, il lui faut manier le temps et l'espace pour en saisir la nature relative, le mouvement, le phénomène de la création de champs électro-magnétique, des courbures d'espace- temps et autres entités conceptuelles de la même mouture).
• La même concision créer une certaine impression de sécheresse ou d'aridité pour celui qui n'est pas déjà un passionné avide de la physique fondamentale. Demander à un ouvrage de vulgarisation dans ce champ de créer l'équivalent de l'illusion romanesque, de cet effet accrocheur qui entremêle identification, sympathie et curiosité et qui nous empêche de refermer le livre, est sans doute déraisonnable, mais Hawking aurait pu s'en rapprocher davantage, fût-ce légèrement.
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Le XXème siècle a produit deux cerveaux de légende.
Tout le monde connait Albert Einstein et sa mythique moustache ou sa collaboration à la mise au point de la première bombe atomique, selon le point de vue où l'on se place.
Hawking est moins célèbre aux yeux du grand public, je veux parler de cette majorité qui s'endort chaque soir sans se poser les questions essentielles :
Qu'y avait-il avant le commencement ?
Quelle est la taille de l'univers ?
Le temps est-il linéaire, a-t-il un début, une fin ?
Pourquoi la matière s'organise-t-elle autour de quatre grandes forces ?
Enfin, LA question à mille francs : pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ?
Stephen Hawking est un personnage.
Brillant étudiant en physique quantique, il n'a pas 22 ans lorsqu'on lui diagnostique une maladie pernicieuse : une forme rare de sclérose latérale.
Les médecins ne lui accordent pas plus de 2 ans à vivre.
Deux ans pour tenter d'élaborer une loi qui engloberait tout, qui expliquerait l'infiniment grand tout comme l'infiniment petit (le graal de tout bon physicien qui se respecte) sous la forme d'une belle équation que l'on pourrait graver dans le marbre.
Deux ans pour résoudre autant de ces questions essentielles qui ont la particularité d'en poser de nouvelles dès lors qu'on tente de lever le voile.
C'était en 1962. Stephen est mort en 2018. La médecine n'est décidément pas une science exacte qui, elle, ne pourra décidément jamais se décrire sous une quelconque forme mathématique. Stephen restera toute sa vie dans un fauteuil roulant, ayant mis au point un appareil capable de parler à sa place.
Si son corps n'est qu'une tourmente désarticulée, son esprit reste vif comme un poignard sur le point de frapper.
Une brève histoire du temps s'adresse à un large public. Hawking a mis un point d'honneur à n'y glisser qu'une seule équation, la plus connue (merci Albert !). Simplement, passé le premier chapitre, le naturel revient au grand galop et même si Hawking parvient à éviter une glose de spécialiste, il ne peut s'empêcher de jongler jusqu'au vertige avec des abstractions théoriques de haute volée. On frémit lorsque l'auteur reconnait que son premier ouvrage, écrit à quatre mains avec son collègue Roger Penrose, est largement plus difficile d'accès.
A sa décharge, reconnaissons qu'il est ardu d'expliquer la mécanique quantique, la relativité restreinte, la courbure de l'espace-temps, la fiche signalétique des trous noirs, l'expansion de l'univers ou les particules élémentaires sans avoir recours à une abstraction forcée.
Cela dépasse l'entendement. Il faut être né dedans pour s'y sentir à l'aise. Et tout le monde n'a pas le talent pédagogique d'un Hubert Reeves.
L'éditeur a cru bon d'insérer une dizaine de pages de croquis, pour mieux faire passer le message. Hum, je trouve ces représentations encore plus obscures que le texte lui-même !
La grande affaire de Hawking restera les fameux trous noirs, cette « singularité » dans l'espace où toutes les lois connues de la physique ne s'appliquent plus (comme au temps du Big Bang).
Il décrit également le principe d'entropie qui veut que, selon le second principe de la thermodynamique, l'univers gagne en désorganisation au fur et à mesure qu'il se complexifie. Pour alimenter ce paradoxe, Hawking explique que lorsque nous enregistrons un fait dans notre mémoire, nous gagnons un certain ordre : nous pouvons nous rappeler un souvenir, mais que l'énergie nécessaire à une telle prouesse, générant ainsi du chaos, est largement plus importante que l'ordre gagné.
Quand il évoque l'expansion de l'univers, on peut suivre en se concentrant un brin mais dès que l'on passe à la sulfureuse théorie des cordes ou la recherche du fameux boson de Higgs, il est déjà plus difficile de coller au train.
Reste tout de même une base à toute réflexion d'ordre philosophique, même si cette brève histoire du temps commence à dater (fin des années 80). Depuis, les chercheurs ont fait des bonds de géant grâce à l'action combinée des ordinateurs surpuissants et des télescopes lorgnant vers les confins de l'univers, donc aux sources du commencement, le fameux Big Bang.
Car, c'est la principale leçon de ces pages un tantinet obtuses, l'espace et le temps sont liés.
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