Celle qui brûle

Celle qui brûle est le deuxième roman policier que je lis de Paula Hawkins, après la fille du train. Nous suivons une histoire entremêlée de plusieurs protagonistes, autour d'un meurtre ayant eu lieu sur une péniche. Comme à son habitude, l'autrice arrive à nous embarquer dans les histoires respectives de chaque personnage, sans nous perdre et en retraçant un spectre de personnalités très diverse. le dénouement n'est pas inattendu mais le roman est agréable à lire, pour une enquête simple et facile à comprendre.

Avec quelques personnages et autour d'eux, leur vie et leur passé, et à partir de leurs relations, se noue une intrigue liée à la mort brutale de Daniel Sutherland dans sa péniche à Londres.

L'auteure a pris soin de placer en début de roman un plan du quartier. Ainsi on visualise mieux qui est qui et qui vit où. Çà aide bien , car on ne suit pas une enquête policière, mais bien le cheminement des différents protagonistes et à certains moments leurs croisements et les liens qu'ils entretiennent entre eux et/ou avec la victime. Et surtout, on découvre peu à peu le passé et un événement marquant qui a touché plus particulièrement l'une d'entre eux. Est-ce que cet événement présente un lien avec le meurtre en cours de résolution ? Ou bien est-ce dans le passé des autres que se trouve la résolution de l'énigme ?

L'auteure est maîtresse dans la distillation du suspense, on l'avait bien vu dans "La fille du train" publié précédemment. Alors on se laisse prendre au jeu, on veut en savoir plus, on cherche à démêler le fil. Toutefois, on a un peu de mal avec les personnages, même si on comprend bien que c'est dans leurs traumatismes encore manifeste que ce cache le mystère de leur présent.

Pour amateur d'énigme psychologique et criminelle.
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J'avais adoré la fille du train (lu dans le train, ça laisse songeur) J'ai apprécié ces liens entre les personnages, cette suspicion qui arrive sur chacune. Cela me faisait un peu penser à Qui ? de Jacques Expert. Les personnages de Hawkins sont fragiles, alcooliques semble-t-il et avec une volonté ferme de découvrir la vérité. J'ai pris du plaisir à le lire. Des personnages attachants et des rebondissements réguliers qui nous tiennent en haleine, une histoire lente comme une péniche au départ mais qui dans les 10 derniers % du livre accélère à une vitesse folle, pour nous laisser scotchés.

Un crime est commis à bord d'une péniche.
3 femmes tourmentées par la vie connaissaient la victime, un jeune homme, de près ou de loin.
Tout le monde espionne tout le monde.
Voilà l'atmosphère de cette histoire, ponctuée du récit d'un drame du passé.
Comme toujours, Paula Hawkings sait tenir ses lecteurs en haleine jusqu'au bout de son récit.
Vivement le prochain !

J'aime beaucoup ce genre de polar : au fil des pages, on découvre tranquillement les personnages, sans lien entre eux. L'auteur nous fait naviguer dans le temps, ça se passe maintenant et puis le chapitre d'après c'est un autre personnage mais c'était hier. On se croit malin, on pense avoir trouvé mais finalement...

Daniel est retrouvé mort, assassiné, sur sa péniche. C'est Myriam, sa voisine (de péniche) qui l'a retrouvé. Angela, la mère de Daniel, est décédée récemment, accidentellement. Carla, la tante de Daniel (et donc la soeur d'Angela, vous suivez ?) encaisse ces deux disparitions coup sur coup. Théo, son ex mari, est là pour la soutenir ; lui, il est écrivain. Et puis il y a aussi Laura, une fille un peu paumée, séquelles de trauma crânien suite à un accident dans l'enfance, désinhibée et livrée à elle même. Sans oublier Irène, la petite mamie fan de romans policiers que Laura aide ponctuellement pour les courses.

Alors ? Qui a tué Daniel et pourquoi ? Foncez sur ce roman, il est vraiment top !

Après avoir adoré "la fille du train", j'ai encore plus aimé "Celle qui brûle". J'ai trouvé l'enquête passionnante, il n'y a aucun moment où je me suis lassé de l'intrigue. On ressent, grâce à l'écriture addictive de l'autrice, les émotions des protagonistes au passé douloureux. J'ai été happée dans cette histoire du début à la fin, suspens et enquêtes sont au programme. Un thriller psychologique qui a su me captivé et que je recommande vivement.

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Dans une multitude de suspects, nous plongeons facilement dans ce thriller à l'intrigue qui vous fait faire des soubresauts à votre coeur et joue avec vos nerfs. L'autrice diffuse l'angoisse au fur et à mesure nous menant sur des fausses pistes qui tient le lecteur en haleine. Chaque chapitre offre un point de vue différents avec des personnages écorchés par la vie qui prête cependant parfois à confusion. Construit sur un passé/présent, l'autrice mène bien sa barque. Bien que j'aie trouvée quelques longueur, je me suis laissée prendre par la voix de la narratrice qui offre beaucoup au roman.

je remercie Netgallery pour ce SP

Je retrouve avec plaisir Paula Hawkins, du moins celle de "la fille du train". J'avais été déçue par son livre suivant et je suis ravie de voir que l'auteur ait renoué avec ce qui fait son charme et sa patte.
Le titre en VO "a slow fire burning" qu'on pourrait traduire par "un feu qui couve" me semble plus parlant que le titre choisi, mais je ne suis pas experte pour accrocher le lecteur.
Au centre de l'histoire deux morts : celle d'un petit garçon, Ben, il y a de nombreuses années et celle d'un jeune homme, Daniel Sutherland ,dont le corps transpercé de nombreux coups de couteaux est découvert sur sa péniche par Miriam Lewis, une voisine, qui travaille en librairie, un dimanche matin.
Laura dite la folle, victime d'un chauffard alors qu'elle circulait sur son vélo d'enfant et dont les séquelles physiques et psychologiques sont encore à vif. Ecorchée, à vif, le monde extérieur la blesse toujours et peu de personnes ont accès à l'enfant qu'elle est encore et qui n'a pas grandi. Et ce n'est pas son père Philip, sa nouvelle épouse, Deirdre qui n'en peuvent plus de la soutenir, ni la mère de Laura, Janine, qui prend la tangente dés qu'elle peut, qui la soutiennent.
Au cours de l'enquête et autour de ce mort, nous rencontrons Carla (qui travaille à la city) et Théo Myerson (ex-époux) écrivain en vogue un peu en panne d'inspiration. Il y a aussi en filigrane l'ombre d'Angela, soeur récemment défunte de Carla, alcoolique et mère de Daniel, le mort sur la péniche. Les relations absentes et aussi complexes entre Daniel, enfant étrange devenu un adulte étrange et Angela sa mère, avaient resserrer les liens entre Carla et Daniel. Irène, vieille dame, veuve, amie d'Angela et qu'aide Laura au quotidien.
Rythmant le texte nerveux et rapide, il y a des interludes qui raconte une histoire : celle de la rencontre par deux jeunes filles d'un individu dangereux dont une seule va réchapper. le roman raconte les traumas, la façon dont ils sont "gérés", plus ou moins bien pris en charge, les formes que peuvent prendre la colère et ce n'est pas forcément celle qui est la plus apparente, qui est la plus dangereuse ... Alors bien sûr, il y a un coupable, mais il peut aussi être paradoxalement la victime.

J'ai découvert Paula Hawkins grâce à ce troisième roman.
La fille du train m'aura complètement échappé.
L'écriture est agréable mais la structure est particulièrement complexe.
J'avoue m'être senti perdu bien des fois, mais cela avec une certaine délectation.
D'ailleurs l'autrice revendique cette façon de produire des textes alambiqués dans une mise en abîme très sympathique par le biais d'Irène qui se fait critique de livre policier et dénonce le procédé du livre.
C'est au final une très belle découverte et je remercie Pocket pour cette gentille mise à disposition de l'ouvrage.
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J'ai lu le premier roman de l'auteure, La fille du train, qui a été adapté en film, il y a quelques temps. L'intrigue était plutôt bien construite mais m'avait laissée sur une impression mitigée. En découvrant Celle qui brûle, j'ai pu constater que Paula Hawkins avait un don pour donner vie à des personnages plutôt antipathiques. C'est un point commun entre ces deux romans.

Celle qui brûle est assez addictif en son genre : des chapitres courts et plutôt rythmés, le personnage de Laura qui attire le mauvais oeil à tel point qu'on se demande si quelque chose de bien peut lui arriver, des apparences souvent trompeuses et une sombre histoire passée. Paula Hawkins nous livre un récit dramatique au cours duquel nous découvrons le passé de trois femmes totalement différentes. Laura, délaissée par sa mère et dénigrée par sa belle-mère, dont le comportement découle de ce qu'elle a vécu enfant et qui, est en perpétuelle recherche d'attention. Miriam, au physique ingrat, qui a survécu à un évènement traumatique pour se retrouver exploitée par les autres. Carla, cette femme bien sous tous rapports, qui a traversé un deuil terrible dont elle n'est pas encore remise. Des femmes dont nous percevons les sombres facettes et les secrets.

Une question se pose : qui est le tueur ? Si tout semble accuser l'une des femmes, la vérité n'est pas forcément là où on l'attend. La lecture est fluide, entre certains chapitres s'intercalent des extraits d'un roman policier : Celle qui fuit. Ces passages révèlent des liens entre les personnages et attisent l'intérêt du lecteur.

Paula Hawkins joue beaucoup sur les apparences, sur la fatalité qui frappe sans distinction. Elle se focalise sur la noirceur humaine, créant des personnages presque froids, souvent autocentrés. C'est une impression d'individualisme qui se dégage de ce roman; quelques "bons" sentiments tentent de percer, comme l'amour ou l'entraide, mais ils sont vite chassés par le côté plus noir de l'esprit humain.

Ici, les personnages principaux sont des femmes, mais des hommes gravitent autour et ont un rôle à jouer. le premier, ce jeune-homme assassiné et dont la police chercher à identifier le meurtrier. Une enquête qui n'est pas au centre de l'intrigue mais dont l'issue est plutôt originale voie surprenante. Elle ne manquera pas de soulever des interrogations, de laisser le doute planer sur la véracités de certains faits...

Au final, je ne sais pas dire si j'ai aimé ou non. En tout cas, j'ai été dérangée par le comportement des personnages, tenue en haleine entre les mensonges et demi-vérités et j'ai succombé à l'envie de vouloir absolument savoir ce qui allait arriver au prochain chapitre... tout en redoutant le pire.
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