Citations sur La Fille du train (470)
Puis une porte s'est ouverte brusquement et un homme est entré, et , avant même d'avoir eu le temps de bien le voir, j'ai su que c'était lui. Je l'ai su de la même manière que j'avais su que que ce n'était pas Scott la première fois que je l'avais vu, quand il n'était rien de plus qu'une ombre fondant sur elle - une simple impression de grande taille, de mouvements amples, mesurés, il m'a tendu une main.
Il grimpe sur le lit et nous restons là; allongés, Evie entre nous deux. Elle serre les doigts très forts autour de l'index de son père, je lui tient son petit pied parfait, tout rose et j'ai l'impression qu'un feu d'artifice a explosé dans ma poitrine. Ce n'est pas possible de ressentir autant d'amour.
Kamal dit qu’il faut que je trouve le moyen de me rendre heureuse, que j’arrête de chercher le bonheur ailleurs. Et c’est vrai, je le sais bien, mais, dès que je me retrouve face à une tentation, je pense : et puis merde, la vie est trop courte.
Je ferme les yeux et laisse les ténèbres m'envahir et grandir, puis se transformer ; la tristesse se change en quelque chose de pire : un souvenir, une vision d'hier. Je ne lui ai pas seulement demandé de me rappeler. Je me souviens, maintenant, je pleurais.
Plus on se rapproche d'Euston, plus je suis angoissée, la pression monte : comment se passera cette journée ? Il y a un affreux entrepôt en béton à droite des rails, à peu près cinq cents mètres avant d'entrer en gare. Sur le côté, quelqu'un a écrit : LA VIE N'EST PAS UN PARAGRAPHE. Je repense au paquet de vêtements au bord des rails et ma gorge se serre. La vie n'est pas un paragraphe et la mort n'est pas une parenthèse.
Comme si je jouais à la vie au lieu de vivre pour de vrai. ( p.38)
Bon début pour Paula Hawkins.
Roman très bien ficelé.
Mais pas d'ambiance intéressante comme chez les auteurs nordiques ou islandais ou chez Minier.
Ecriture assez banale.
Le goût de mes toutes premières vacances avec Tom, dans un village de pêcheurs sur la côte basque, en 2005.Le matin ,on nageait les sept cents mètres qui nous séparaient d'une petite ile pour aller faire l'amour sur les plages secrètes
Soyons francs, encore aujourd’hui, la valeur d’une femme se mesure à deux choses : sa beauté ou son rôle de mère.
Dans mon malheur, je me suis sentie très seule. Je me suis isolée, alors j’ai bu, un peu, puis un peu plus, et ça m’a rendue plus solitaire encore, parce que personne n’aime passer du temps avec une saoularde. J’ai bu et j’ai perdu, j’ai perdu et j’ai bu.