Je ne sais pas où est passée cette force, je ne me souviens pas de l’avoir perdue. Je crois que, avec le temps, elle a été érodée par la vie, le simple fait de vivre, jusqu’à disparaître.
C'est plus facile de comprendre son comportement quand on ressent ce que je ressens en ce moment. Il n'y a rien de plus douloureux, de plus destructeur que le doute.
Je l'imagine reposer le téléphone, attraper sa petite fille pour l'embrasser, et prendre sa femme dans ses bras. Et, dans la plaie, le couteau continue de remuer, encore et encore et encore.
"Pour la première fois depuis bien longtemps, je m'intéresse à autre chose qu' à mon propre malheur. J'ai un but.Ou, en tout cas, une distraction."
Mais je suis devenue plus triste, et la tristesse, au bout d'un moment, c'est ennuyeux - pour la personne qui est triste et pour tous ceux qui l'entourent.
Mieux qu’un thriller exceptionnel,
un piège paranoïaque et jubilatoire.
Lisez-le , vous comprendrez pourquoi.
"La vie devait être tellement plus simple pour les alcooliques jaloux avant les e-mails, les textos et les téléphones portables, avant l'ère de l'électronique et toutes les traces que cela laisse" (p. 149)
Comme si je jouais à la vie au lieu de vivre pour de vrai.
Les personnes avec qui ont a un passé refusent de nous laisser partir, et on a beau essayer, on est incapable de s'en dépêtrer, de s'en libérer. Peut être qu'après un certain temps on cesse de lutter.
C'est ce que m'ont appris mes séances de psy : les manques dans ma vie seront éternels. Il faut grandir autour d'eux, comme les racines d'un arbre autour d'un bloc de béton ; on se façonne malgré les creux.