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3,48

sur 49 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
On est en 1843, et le corps d'Harriet Monckton a été retrouvé dans les latrines de la chapelle calviniste d'un village non loin de Londres.

On est de nos jours , et l'auteure de romans à suspens, Elizabeth Haynes, tombée sur ce fait divers véridique compulsera des rapports du coroner, des dépositions de témoins afin de nous proposer un roman policier historique mais aussi, peut-être , une ébauche, 150 ans après, de ce qui s'est réellement passé...
C'est un travail remarquable, inspiré, passionné, et pourtant j'ai arrêté de m'y intéresser au bout de deux cent pages : impression de tourner en rond. D'autre part, je suis toujours gênée quand des auteurs attribuent telle ou telle pensée à une personne réelle, devenant sous sa plume un personnage.

Institutrice, jeune femme très intelligente, mais aussi très belle , elle suscitait bien des convoitises au sein de la gent masculine. Ils tombaient tous sous son charme. Quand à la gent féminine, c'était plus trouble, certaines avait du désir, d'autres étaient dévorées par la jalousie...

J'ai été génée, par la personnalité d'Harriet, qui sous la plume de madame Haynes devient une vraie gourgandine, dans un siècle où les filles ne pouvaient pas l'être... Grossesse non désirée, réputation... les dangers sont multiples et variés. La sexualité d'Harriet , son attitude, son côté allumeur, j'ai du mal à y croire et j'ai trouvé que l'auteure s'y complaisait.
Je ne vois que ça à ma non-adhésion à ce livre, qui est par ailleurs, remarquablement bien écrit. Les pensées hypocrites d'un pasteur étant à chaque fois mise en parallèle avec ce qu'il dit ; cette façon de faire est assez amusante.
La fin est originale, le coupable surprenant.
L'époque, est vraiment bien décrite, et je suis fort peinée de n'avoir pas adhéré fortement à cette histoire, à cet immense travail qu'a accompli Elizabeth Haynes , dont j'avais adoré son premier roman "Comme une ombre".

Ce roman est dédié à Harriet et son fils...
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Chouette, je me suis dit, un cold case tiré d'une histoire vraie. Je ne pouvais que me régaler et j'étais contente que ma copinaute Bianca me propose cette lecture commune.

Cette fois-ci, le maraboutage a été plus poussé puisque nous en avons été victimes toutes les deux en même temps. Il serait temps qu'on lise avec une patte de poulet ou de lapin, accrochées à nos poignets afin de ne plus en être victime.

De quoi ça cause ? du meurtre d'Harriet Monckton, retrouvée morte, dans les latrines de la chapelle de son village. Suicide ? Meurtre ?

Nous sommes dans le Kent, en 1843. Sherlock Holmes et Hercule Poirot n'étant pas encore nés, il va falloir faire appel à d'autres enquêteurs et ce ne sera pas une mince affaire pour faire la lumière sur ce scandale. Oui, un scandale, avec un polichinelle dans le tiroir et pas de mari.

Ce roman choral est une sorte de huis-clos qui va nous raconter la vie d'Harriet aux travers des yeux de ses proches, de ses connaissances, sans oublier les potins du village et l'esprit de clocher. Voilà pourquoi je ne voudrais plus vivre dans un village : tout se sait, tout le monde parle, tout le monde suppute et dit n'importe quoi.

Alors, en 1843, dans une société corsetée au possible, c'est encore pire.

Les femmes n'ont rien à dire et il est même étonnant que l'on ne cherche pas plus l'identité du père du moutard qu'elle portait. Parce que jusqu'à preuve du contraire, il faut être deux pour faire un gosse, à cette époque ! Elle n'a pas fait un bébé toute seule...

Ce polar historique avait tout pour me plaire, et pourtant, je m'y suis ennuyée à un moment donné. Pour ma copinaute de lecture commune, ce fut encore pire, puisqu'elle n'a même pas lu 100 pages.

J'ai trouvé que le récit tournait trop en rond, qu'il allait trop lentement, qu'on revenait un peu trop souvent sur les mêmes sujets et j'ai sauté des pages afin de ne pas me noyer dans ces pages et ces pages qui m'endormaient.

Un bon point pour la résolution finale, que je n'avais pas vue venir...
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7 novembre 1843. Ville de Bromley. Harriet Monckton est retrouvée morte empoisonnée dans les latrines de la chapelle. Suicide ? Meurtre ? La question reste entière.
L'autrice se base sur un fait divers non élucidé et des rapports du coroner pour nous raconter la vie d'Harriet, de ses proches, de ceux qui l'ont côtoyé et des gens du village.

Un cold case tout droit venu du 19ème siècle où les hommes ont beaucoup à cacher. Ils sont moralisateur, dictent la vie des femmes mais sont tout autant voir bien plus pécheur que les femmes.

J'adore lire les cold case donc ce livre devait être fait pour moi. Cependant, j'ai trouvé ma lecture bien longue. Tellement longue que lire les parties dialogues m'a suffit pour comprendre la majeure partie de l'intrigue.
De plus, plus d'une fois les expressions employées ne font pas du tout moitié du 19ème siècle alors qu'à d'autre moment oui. Peut être un soucis de traduction ou pas.
J'ai quand même été jusqu'au bout pour savoir qui l'autrice designerai comme coupable et pourquoi.

Au final, une lecture avec beaucoup trop de longueurs ce qui est vraiment dommage car l'histoire en elle-même a beaucoup de potentielle.
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