Poulets grillés

Pas vraiment accroché à ce polar au style plutôt linéaire et sans véritable rebondissement. Alors certes, des flics un peu "particuliers", des "cassos" pour reprendre un jargon de la profession, entre la commissaire Capestan, véritable "Inspecteur la bavure", Lebreton ( ancien négo du RAID), Evrard la joueuse invétéré, Torrez le porte-poisse, et d'autres dont j'ai oublié les noms, situés entre celui qui balance tout à la presse, celui qui balance ses collègues, celle qui est blasée de la vie après avoir connu le succès littéraire.
L'intrigue est un peu cousu de fil blanc, et la fin le confirme, laissant trop peu de place à l'imagination du lecteur.
J'ai cependant apprécié de nombreux passages, quand l'auteur s'élance dans des litotes, comparaisons, et images très suggestives, tant dans les dialogues que dans les descriptions.
Je ne sais pas pourquoi, tout au long de la lecture, j'avais en tête la phrase "Un lecteur qui se livre, c'est comme un canard qui se confie". Les associations d'idées, allez savoir...
Il faudra que j'en lise un autre de Sophie Hénaff.

J'avoue ne pas avoir identifié l'ensemble des policiers ala fin mais j'ai bien aimé l'histoire, très originale, de ces agents rejetés de leur service d'origine et qui vont former un groupe d'enquêteurs très homogène. L'histoire est bien menée et, pour une fois, elle tient la route. le tout est fort plaisant

En lisant la 4ème de couverture, je m'attendais vraiment à me marrer, à m'amuser.
Au final, je me suis trouvée devant un polar très tendance, avec ses ficelles, un peu d' humour mais pas tant que ça, énormément de personnages (enquêteurs, il ne faut pas s'attendre à avoir autant de suspects !), une intrigue pas très prenante.
Bref, il y avait vraiment du potentiel mais ça reste finalement très convenu derrière des prétentions humoristiques. Certes, il y a quelques micro sourires, mais la suite sera sans moi...

Anne Caspestan est une remarquable commissaire au 36 Quai des Orfèvres, jusqu'au jour où elle commet l'irréparable, la balle de trop. Mise sur la touche par le divisionnaire Buron, celle-ci se voit chargée d'une mission un peu particulière : être à la tête d'une brigade spéciale, très spéciale. Dans l'équipe de bras cassés, on appelle le flic alcoolique, le chat noir, le gay au coeur brisé, l'accroc au jeu, l'autrice à succès… En bref, tous les agents mis au placard qui alourdissent les statistiques et qui encombrent les services de police. Installés au 5e étage d'un immeuble isolé, sans aucun équipement, ils vont tenter d'élucider des cold cases rocambolesques.

Poulets grillés est le premier tome d'une série de romans policiers humoristiques écrite par l'autrice et journaliste Sophie Hénaff. Il sent l'été, le soleil, la plage, la légèreté, mais pas vraiment le contenu approfondi. L'idée reste pour le moins originale et amusante, d'autant que l'histoire est vendue comme étant si drôle que le lecteur souffrirait des zygomatiques. Hormis le début et la fin du roman, l'ensemble de celui-ci fait seulement souffler du nez. Finalement, rien de profondément hilarant. Encore un roman victime de son coup de marketing.

Certainement inspiré par les intrigues loufoques de l'autrice Fred Vargas, Poulets grillés est agréable à lire, mais ne casse pas trois pattes à un canard. Bien que totalement assumé, l'intrigue ne laisse très peu de place au hasard. C'est gros, si gros que le roman a le goût d'un poulet sans épice, fade et dont les restes terminent dans un Tupperware. Ce manque de sauce laisse le lecteur sur sa faim et se résout à se jeter sur sa pauvre salade verte. Un peu léger pour donner envie de commencer le tome suivant…

Néanmoins, les personnages haut en couleur sont travaillés avec justesse et agissent en adéquation avec leur personnalité, aucune faute de goût sur ce point-là, mais en fin de compte rien d'imprévisible. Poulets grillés de Sophie Hénaff est gentillet, amusant et cette équipe de parias qui enquête à cent à l'heure est définitivement bonne pour le coeur.
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J'ai bien aimé cette comédie policiére sur une bande de losers qui vont résoudre une vieille enquête. Sans avoir adorer, le style d'écriture est parfois un peu compliqué et il ne se passe pas grand chose d'intéressant mais on passe un agréable moment de lecture dans l'ensemble.

Parce qu'elle a commis une bavure, le commissaire Capestan est sur la touche. D'autres dans la police le sont aussi pour des mobiles divers. Voilà qu'elle se trouve à la tête d'une brigade qui doit enquêter sur une affaire enterrée depuis longtemps ; celle-ci débouche sur une autre et tout cet assemblage de flics sur la touche s'en donne à coeur joie.
C'est drôle, inattendu, tonique et plutôt bien construit. Je mentirais en disant que j'ai adoré ce livre mais il est clair que j'ai eu plaisir à le lire !

Bienvenue dans la brigade spéciale du Placard, dirigée par Capestan avec tous les rebuts du 36 quai des Orfèvres désignés personæ non gratæ pour diverses raisons : bavure, alcoolisme, homosexualité, addiction au jeux, double carrière écrivain/policier, copain des tabloids, réputation de porte la poisse ou tout simpement incompétant voir carrement stupide (mais de bonne volonté…). Ici, on vient travailler selon l'envie, accompagné de son chien, de sa bouteille ou de ses casseroles…

Une belle brochette de poulets donc qui va essayer de se dépatouiller de deux affaires non classées mais qui nage un peu dans la mayonnaise. L'enquête est intéressante et pleine de rebondissements. Bonne surprise que ce polar à l'humour potache (course poursuite avec motocrotte surmontée d'un gyro : inoubliable) : dialogues soignés, personnages bien travaillés, enquête rythmée. Rien d'extraordinaire ni d'original mais un peu de légèreté, ça ne fait pas de mal et la sauce prend bien et rend cette histoire de poulets déclassés bien sympathique!

À renouveler avec les 2 tomes suivants si l'envie d'un barbecue me prend!

Bras cassés.

Anne Capestan a sa carrière en sursis. Elle s'est vue suspendue pour avoir tiré sur un suspect. Toutefois, la voici désormais à la tête d'une brigade. Brigade composée de tous les placardisés de la police.

Je ne connaissais pas ce polar léger. C'est en découvrant l'adaptation en téléfilm que j'ai appris son existence. Je l'avais trouvée plaisante et j'ai voulu découvrir le roman original. Nous avons affaire a une galerie de personnages hauts en couleurs que ce soit Anne Capestan commissaire et brute au grand coeur, Eva Rosière écrivaine qui brocarde ses supérieurs, Torrez le porte-poisse, ou Jean-Baptiste Lebreton gay placardisé.

Les personnages contribuent pour une bonne part à rendre ce polar sympathique. En effet, leurs péripéties sont agréables à suivre. Toutefois, le côté enquête en pâti. Celle-ci reste relativement peu fouillée et peu crédible sur certains points. La bonne humeur globale de ce polar sans prétention permet néanmoins de passer un agréable moment.

Au final, un polar très sympathique qui permet de passer un bon moment en compagnie d'Anne Capestan et de sa brigade. Je lirai la suite avec plaisir.

Voilà un plaisant petit livre policier. La création du personnage d'Anne Capestan, commissaire de police mise au placard suite à un coup de feu tiré un peu trop vite, est une jolie trouvaille. On va lui confier une brigade marginale et voulue inutile, composée d'une poignée de bras cassés, policiers cabossés par la vie où l'alcool, et que l'on souhaite surtout ne jamais plus revoir. À la rigueur, pour s'occuper, il pourront ouvrir quelques vieux cartons, chargés de vieilles affaires non élucidées et enterrées.
On l'a compris, avec son équipe de clampins ingérables, elle va certainement faire des merveilles, et, qui sait, chasser le gros gibier.
Le ton est leste, spirituel. Les affaires en question ne sont pas inintéressantes, et notre lecture progresse vite.
Travail bien ficelé, bien présenté. Les amateurs apprécieront.

COLD CASE POUR BRAS CASSES

▶️Paris, 36 quai des Orfèvres ; Anne Capestan, commissaire de police, a été suspendue de ses fonctions pour avoir abattu un homme - légitime défense dit-elle - voire! Alors qu'elle s'attend à être révoquée, elle se voit confier la direction d'une nouvelle brigade...
▶️Dans cette brigade, lui sont imposés tous ceux dont la maison poulaga jusqu'aux services d'élite ne veulent plus ; l'un est alcoolo, une autre addicte au jeu, une est scénariste d'une série policière, un autre est gay - pas de «ça » au RAID ou au GIGN - un autre encore est une balance auprès de la presse ; flics déprimés, forts en gueule, crétins parentés et Fangio des banlieue - tous placardisés à défaut d'avoir pu les virer...
▶️Comme local, un appartement sordide en étage, sans plaque, avec pour mobiliers et matériels, les rebuts des autres commissariats : une 306 antique sans sirène ni gyrophare!.. Cette brigade n'existe pas officiellement, n'a aucune prérogative...
▶️Missions : principalement, se faire très discrets, voire même se faire oublier!, accessoirement, se trouver une occupation parmi les affaires non résolues et classées sans intérêt ; parmi ces «cold case » des chiens écrasés, Capestan réactive deux enquêtes vieilles de plus de 10 ans ; la mort d'un marin tué par balle et repêché dans la Seine et le meurtre d'une vieille dame chez elle...
▶️Un roman policier parodique à l'humour vif et au ton enlevé qui détourne les codes du polar classique. Ni flic super héros, ni vieux loup solitaire aigri et taiseux, mais une commissaire pugnace, frondeuse et bienveillante pour son équipe de bras cassés et de parias...
▶️Des dialogues affûtés qui lorgnent du côté des «tontons flingueurs» - des personnages typés - baltringues faillibles et attachants : un polar drôle, très drôle, décalé, irrésistible et réjouissant - lire la suite absolument !!..