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3,45

sur 46 notes
La science-fiction française est de loin éclipsée par la science-fiction américaine et anglophone depuis sa création, malgré de nombreux auteurs français de talent. Il existe bien heureusement de nombreuses exceptions mais les oeuvres françaises ont en général du mal a trouver une renommée mondiale et à se hisser au rang de chef-d'oeuvre comme y parvient si facilement la science-fiction américaine. Il est cependant difficile de cerner ce qu'il leur manque pour surpasser leurs homologues américains.

« Les océans stellaires » est le deuxième roman de science-fiction écrit par le français Loïc Henry qui a reçu plusieurs prix pour d'autres de ses oeuvres. Il propose ici le récit d'une « Explo » chargée de découvrir des « Seuils », des portails océaniques qui permettent de voyager d'une planète à l'autre. Cette idée très originale est véritablement ce qui attire le lecteur et montre que la science-fiction n'est pas en panne de bonnes idées.

Cependant ce roman est la preuve de la difficulté d'être écrivain et plus particulièrement de la difficulté d'écrire de bons romans de science-fiction. En effet le postulat de base de l'histoire et les enjeux du début sont très intéressants et semblent s'inscrire dans la lignée des meilleurs space opéra, pourtant le développement qui est fait ne fonctionne pas.

À aucun moment on entre dans le récit et l'on peine à s'attacher émotionnellement aux personnages ou à sentir un véritable engouement pour l'intrigue et les péripéties. On reste stoïque face aux scènes d'action et très peu touché par le destin des individus de l'histoire. Les enjeux du texte semblent pourtant pertinents mais quelque chose empêche d'y accorder de l'importance.

On se penche alors sur la forme pour expliquer cette déconvenue: serait-ce le style, la façon d'écrire et de construire l'histoire de l'auteur qui serait en cause. Il n'en est rien, le style est tout à fait conventionnel et agréable à lire.
C'est donc peut-être le fond qui cloche. Non plus, puisque le résumé du livre est très attirant et que l'univers créé est très prometteur. Pourtant à la lecture, il semble vide et dénué de vie.
Si ce n'est pas l'histoire c'est peut être les personnages qui fautent. Pourtant rien de rédhibitoire de ce côté non plus.
Le texte est même engagé puisqu'en toile de fond a lieu une critique de l'attitude de l'homme envers les autres espèces et de son comportement belliqueux.

C'est donc là où réside toute la difficulté d'écrire un chef d'oeuvre de science-fiction: tous les éléments d'un livre peuvent en avoir l'aspect séparément mais mis ensemble peuvent donner un roman qui manque d'intérêt.
C'est dommage car on sent que l'on est passé à coté d'un grand livre.
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J'ai trouvé cette lecture très agréable.
C'est du space opera bien foutu, avec des personnages attachants, des vaisseaux spatiaux, de la technologie, des combats, des intrigues politiques, de l'aventure, beaucoup de rebondissements et avec une orientation maritime, les seuils, ces passages d'une planète à une autre, se trouvant dans les profondeurs marines. J'ai été happé par ce roman, que j'ai lu d'une traite. C'est plutôt bien écrit, agréable à lire et tout en restant du Space Opera classique dans le fond, mais très solide dans sa conception, et il y a quelques inventions originales qui lui donnent une certaine fraîcheur. J'ai aimé les petits clins d'oeil à la Bretagne : il utilise le mot “aber” au lieu de “ria” et il y a une “Mer d'Iroise” sur une planète lointaine. C'est de la bonne science fiction d'aventure, sans autre prétention que de distraire et ça atteint tout à fait son but. J'ai pensé à Carolyn J. Cherryh, Ian M. Banks ou Laurent Genefort et ce roman n'a pas à craindre la comparaison. L'univers proposé par Loïc Henry laisse la porte ouverte à d'autres aventures, avec les mêmes personnages ou pas… J'ai envie de lui dire, “vas-y, n'hésite pas”.
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C'est toujours intéressant de découvrir comment s'organise une nouvelle collection. Avec Les océans stellaires, de Loïc Henry (qui s'est fait connaître d'abord avec le roman Loar), ce sont les éditions Scrinéo qui en lancent une, orientée vers le space opera et portée par les illustrations de couverture toujours très chatoyantes de Benjamin Carré.

J'avoue, j'ai eu bien peur ! Pendant la première centaine de pages, j'ai eu peur de ne pas comprendre et d'avoir loupé des éléments. Loïc Henry nous fait rentrer sans transition, sans immersion progressive dans le monde qu'il a créé : la Fédération, la Ligue et l'Empire sont trois entités d'envergure galactique qui se concurrencent pour occuper les planètes connues ; toutefois, celles-ci ne se découvrent pas par la conquête spatiale mais par des Seuils, tunnels spatiaux reliant les planètes par leurs océans. Une fois cela cerné, les chapitres très courts s'enchaînent pour nous faire découvrir avant tout Luu Ly, une aventurière qui vend très cher les Seuils qu'elle découvre, et Stella, une psycho-éthologue de la Fédération, une fonctionnaire permettant à cette dernière de comprendre le fonctionnement des populations éventuellement découvertes sur chaque nouvelle planète. Beaucoup d'informations donc dès le début, beaucoup de personnages qui ne serviront pas forcément, ce n'est pas un défaut en soi, mais le départ est un peu confus. Pour terminer cette première présentation, notons que chaque chapitre est introduit par une citation philosophique extrait des Carnets de Gurloës, mentor énigmatique au possible puisqu'on ne nous dévoile pas son identité, mais sa présence se fait sentir avec ces allusions, ces conseils de vie, au point que sans être présent, il semble le plus développé des personnages.
Cette aventure des Océans stellaires devient vraiment passionnante au bout d'une centaine de pages : les enjeux se concrétisent, les personnages se croisent, le lecteur découvre pourquoi il est là et pourquoi tant de coïncidences se produisent. Les descriptions se font très littéraires, très imagées, et les protagonistes féminins qui se multiplient sans cesse sont particulièrement intéressants au risque peut-être de surtout créer une toile de personnages davantage que quelques personnalités inoubliables. Il faut surtout noter que c'est véritablement dans la partie centrale du roman que se concrétise ce « space opera par les eaux » (qui osera en premier parler de « water opera » ?) : nous ne sommes plus comme dans les premiers chapitres dans une alternance franche entre plusieurs endroits très éloignés, là nous progressons désormais dans la conquête des eaux spatiales, nous suivons ces aventuriers au plus près et passons d'un monde à l'autre au gré des Seuils. C'est là le plus grand plaisir donné par ce roman, car c'est l'aventure qui crée l'intrigue, moins que les soubresauts politiques et familiaux de celle-ci. Dans cette optique, même si c'est tout à fait compréhensible sur certains aspects, les éditions Scrinéo sont souvent associés à de la littérature jeunesse ou young adult ; cependant, il semble que cette collection ne s'oriente pas sur ce créneau et cela me convient tout à fait. le ton est volontairement mature, s'éloignant franchement des aspects émotifs (est-ce lié aux philosophies défendues par la Fédération dont nous ne connaissons pas grand-chose ?) et n'oriente pas l'oeil du lecteur sur les personnages plus jeunes d'une façon particulière.

C'est donc une belle lecture que ces Océans stellaires, avec un monde intéressant que Loïc Henry semble avoir envie de continuer à construire mais une toile de personnages peut-être un poil forcée.

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salut les Babelionautes
Faute d'Auteurs que j'aime aux imaginales 2017 je m'étais rabattu sur un roman de SF de Loïc Henry, que j'avais découvert lors des Imaginales 2012 avec son premier roman "Loar" qui était édité et vendu par les éditions Griffe d'Encre.
Curieusement je l'ai oublié sur une étagère de ma biblio, et hier au soir il est réapparu subitement pour qu'enfin je le lise.
Dans ce Space-Opéra les humains ont découvert les Seuils ( appelés aussi trou Noir, de Ver) et la ou l'auteur innove c'est que les siens ne sont pas dans l'espace mais aux fonds des océans planétaires.
Curieuse approche qui s'expliquera au fil de l'histoire ou nous suivons Luu Ly, explo, toujours a la recherche de nouveaux Seuils, dont les découvertes sont très bien rémunérées par la Fédération ou ses adversaires, la Ligue et l'Empire.
Mais les choses ne sont pas ce qu'elles paraissent et elle est loin d'imaginer les conséquences de sa prochaine exploration !
Très bon roman, avec des personnages charismatiques, un sens du suspense fort bien distillé et une histoire qui tient la distance.
Loïc Henry J'attends avec enthousiasme vos prochains écris.
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Les Océans Stellaires est le premier roman de Loïc Henry que je découvre. Je ne connaissais absolument pas son style ni sa bibliographie avant de recevoir cet ouvrage.
Je dois avouer que j'ai pas mal ramé pendant le premier tiers du récit. J'ai l'habitude des romans où les auteurs prennent le temps de poser le décor, de présenter leurs personnages. Ici, Loïc Henry nous plonge immédiatement dans le vif du sujet, on prend le train en marche. Il a donc fallu que je m'accroche pour réussir à identifier l'identité de chacun, son rôle mais également les lieux évoqués. J'avais l'impression d'avoir louper des informations. Je ne comprenais pas certains termes utilisés par les protagonistes. En bref, j'étais complétement perdue.
D'autant plus que l'on suit plusieurs personnages, eux-mêmes accompagnés d'autres individus. On découvre plusieurs partis politiques mais également certaines coutumes ou données scientifiques. On se rend très vite compte que cet univers est très riche, détaillé. Il y a un potentiel énorme, cependant il est difficile de s'approprier le texte.
Petit à petit, je suis parvenue à comprendre l'essentiel. Néanmoins, je me suis rendue compte qu'à chaque fois que je stoppais ma lecture pour la reprendre le lendemain, il me fallait de nouveau un temps d'adaptation. J'ai donc préféré terminer ce livre d'une seule traite.
Une fois la dernière page tournée, j'ai eu l'impression d'avoir vécue une lecture embrumée. J'étais à la fois très intriguée par cet univers et les personnages mais à aucun moment je n'ai réellement réussi à me sentir pleinement immergée. J'ai été perdue à plusieurs reprises, je n'ai pas saisi tous les détails ce qui est frustrant. J'ai l'impression d'être passée à côté d'une histoire qui aurait pu être extraordinaire.
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Bienvenue pour une nouvelle chronique chers lecteurs et chères lectrices !
Aujourd'hui nous allons parler de SF , dans le cadre d'une lecture " Masse critique " .
Un merci tout d'abord à Babelio et a l'éditeur pour cette confiance envers les lecteurs .
La SF...
Cela fait longtemps que ce style n'a pas etait parmi les lectures ..
Tout d'abord un mot sur la maquette du livre en questiôn et sur le prix .
Il apparaît qu'un livre de ce style se lit plus aisément dans les transports en commun , et pour cela , un format poche est bien plus commode.
Hèlas , cet opus à etait publie en grand format , ce qui est un frein conséquent pour le transport .
La qualite du papier est egalement à revoir , un papier plus léger serait bien plus agréable .
Le prix ....
20 Euros c'est bîen trop cher !
Ce genre de livre ce sont les jeunes le public le plus concerné , et 20 Euros pour un jeune ...
Venons en au texte en questiôn...
Loïc Henry propose un texte bîen ecris , avec une qualite indéniable sur le plan du lexique .
Il y a une vraie recherche , ce qui s'advere particulierement agréable .
L'intrigue est bien construite , le lecteur voyage dans un univers très bien élabore , avec moûlts détails .
La structure narrative est bîen pensee , le rythme de l'intrigue est adapté à l'histoire en questiôn.
Les personnages présentent une épaisseur , avec une psychologie travaillée .
Il y a quand même des défauts de taille .
Tout d'abord , le début du livre presente une difficulté certaine , du fâit que le lecteur ressent la désagréable sensation d'être perdu , devant la multitude de personnages , les changements d'histoire à chaque chapitre , ect .
Cet aspect peut être un frein pour les lecteurs , il serait judicieux que l'auteur revoit la mise en plàce de ces histoires à l'avenir .
Au final , voila un ouvrage de qualite dans le style avec une écriture cinématographique , des rebondissements et une intelligence certaine .
Chers lecteurs , chères lectrices , merci de votre attention , soyez heureux , prenez soin de vous et lisez des livres !
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Je remercie les éditions Scrineo et Babelio pour cet envoi lors de la Masse critique imaginaire d'octobre.
J'ai mis très longtemps à venir à bout de ce livre, non par manque de qualité mais par frustration extrême.
On va commencer par ce que j'ai aimé parce qu'il y a quand même pas mal de choses. le format d'abord : les chapitres sont extrêmement courts ce qui rend le rythme de lecture beaucoup plus facile, le vocabulaire utilisé pour la description des couleurs et de la faune extraterrestre est sublime de finesse. Les personnages ensuite : notamment les personnages féminins qui sont centraux, ce qui dans un roman de SF n'est pas si courant et on s'y attache vraiment (bon ils sont nombreux ce qui rend le petit lexique de fin très utile pour suivre qui est qui par rapport à qui). le ton également car au vu de certaines scènes ce récit est clairement ciblé pour les grands ados, voire les adultes. L'univers : absolument foisonnant, passionnant avec un pouvoir tripartite, des planètes regorgeant de vie et de sentience extraterrestre. Les thèmes abordés : une réflexion sur l'impact de l'homme sur son environnement très acide mais lucide, une belle représentation LGBTQ+, les manipulations génétiques associées à l'éthique...
Alors me direz-vous qu'est ce qui cloche ? Eh bien ça va beaucoup trop vite à mon goût ! Tout est ébauché, évoqué, survolé : des planètes, aux complots politiques, à l'histoire des protagonistes. On a l'impression que l'auteur est pressé par le temps ou les pages. Peu de descriptions ou alors très succinctes, quasi pas de développement contextuel si ce n'est par des dialogues entre les différents personnages impliqués (et du coup, la volonté d'information du lecteur rend ces derniers peu spontanés).
J'aimerai tellement une version avec 200 voire 300 pages supplémentaires de contextualisation, de développement d'univers à la Herbert. Bref, une SF qui prend le temps de poser ses jalons plutôt que de tout vouloir conclure en même pas 400 pages.
J'ai été conquise par cet univers et les personnages mais je suis déçue de la forme trop vite ébauchée que lui a donnée l'auteur, j'aurai tellement aimé en avoir plus à me mettre sous la dent. Les événements de la fin arrivent très vite et abruptement en à peine 30 pages. Vraiment dommage, un roman qui a tout ce qu'il faut pour être excellent à mes yeux et qui tombe à plat par trop de précipitation.
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L'originalité de cet univers vient des "Seuils", passages entre les planètes situés au fond des océans (d'où le titre, j'imagine). Il en résulte des descriptions sous-marines magnifiques qui servent une narration dense et captivante. Ah, j'oubliais : mention spéciale au style, ce qui est malheureusement de plus en plus rare...
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Ce livre avait une belle couverture et un synopsis alléchant. Mais la seule raison pour laquelle je ne lui mets pas la plus mauvaise note est la fin, qui offre une conclusion intéressante, déprimante et moralisatrice – loin des épilogues mitigés qui ne résolvent rien et qui laissent la porte ouverte à de possibles suites. C'était osé et imprévisible : chapeau bas.

Mais qu'est-ce qui n'a pas marché ?
En tout premier lieu, les personnages m'ont laissée froide. J'ai le sentiment d'être complètement passée à côté d'eux. Pour vous dire, ils me semblaient parfois tellement désincarnés que j'avais l'impression de suivre les péripéties de marionnettes dont l'auteur tirait les fils.
Mon génial cerveau a pondu une théorie : presque tous les protagonistes sont des êtres blasés (des mercenaires, des politiques, des scientifiques magouilleurs) qui ne montrent pas leurs émotions et font souvent preuve d'une grande froideur et d'un sens de l'opportunisme assez déroutant. Indépendamment les uns des autres, je les aime bien – bon, disons plutôt que je n'ai rien contre eux. Mais quand ils sont ensemble, on a l'impression de ne plus rien ressentir. Ils manquent de caractéristique – de profondeur, de relief – pour se démarquer les uns des autres. Or, les personnages sont un point capital pour moi. le contexte peut être mauvais, s'ils parviennent à me toucher, ils sont capables de me jeter dans l'histoire.
Heureusement, il y avait les jeunes surdoués pour rattraper le coup. Mais je me serai attendu à plus d'émotions encore, surtout de la part de Lontxo, qui a un niveau d'empathie tel qu'il VOIT littéralement les sentiments des êtres flotter autour d'eux sous la forme de volutes colorées. Puisqu'il ressent si bien, la mort d'autres personnes ne devrait-elle pas lui faire profondément horreur, voire le traumatiser ?

Deuxièmement, le scénario n'était pas mauvais, mais très mal amené. Soyons honnêtes, les premiers chapitres sont particulièrement obscurs. On ne sait pas ce qu'est un Seuil, ni à quoi ça ressemble, encore moins comment ça fonctionne ou comment ça apparaît (et si jamais ça apparaît, est-ce que ça peut disparaître ?). Ce n'est pas grave en soit. Beaucoup de livres que j'ai adoré démarrent ainsi. Mais j'aurais bien aimé un dialogue récapitulatif pour faire le point sur les connaissances de l'humanité sur le sujet. Sauf que personne ne semble se poser de questions sur le fait que seuls les êtres conscients soient habilités à activer les Seuils. Personne ne semble se demander pourquoi en traverser un implique l'évanouissement de son passager, et encore moins la raison pour laquelle un Seuil traversé pour la première fois engage un évanouissement qui se compte en heures plutôt qu'en minutes. On a des données, pas des explications. Ça fait toute la différence…

Troisièmement, l'écriture était très brouillonne. C'est peut-être fait exprès pour que le lecteur réfléchisse et s'adapte à l'histoire, mais moi ça m'a perdue plus qu'autre chose. On passe d'un lieu à l'autre et d'un personnage à l'autre très rapidement, l'auteur fait des ellipses sans prévenir, et il y a plusieurs allers-retours entre les différentes intrigues (la génétique d'Afal, les origines de Luu Ly, la vie extra-terrestre…).
Ne vous y trompez pas. J'aime beaucoup quand le scénario est fouillé et quand les intrigues se mélangent et se recoupent. du coup, je ne saurais dire pourquoi je n'ai pas accroché ici. En tout cas, le sentiment général que cela m'a procuré était la confusion.

Ah oui, et dernier détail : ce livre ne s'adresse clairement pas à un public jeunesse. Au mieux, on pourrait le lire à partir de 16-17 ans, mais pas avant. Pour moi, il a plus sa place dans un rayon de science-fiction, car il faut avoir une certaine expérience de la lecture avant de se plonger dans ce roman – d'une part parce que toutes les informations ne nous sont pas données, et d'autre part parce qu'il y a des scènes de sexe plutôt détaillées que je ne me verrai pas conseiller à des ados de 13 ans.
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En Résumé : Je ressors de ma lecture des Océans Stellaires pas complètement convaincu, m'ayant laissé un léger sentiment de déception une fois la dernière page tournée. J'ai eu au final l'impression d'un roman qui n'était qu'à l'état d'ébauche ou qui aurait subi trop de coupe. Pourtant tout n'est pas mauvais, j'ai trouvé l'univers très intéressant et original, principalement cette idée de voyage à travers des seuils non pas présent dans l'espace mais au fond des océans ce qui offre un dépaysement. le reste de l'univers que ce soit dans sa construction politique, son aspect social ou encore dans ses réflexions, sans se révéler le plus original qui soit s'avère solide et efficace. le tout est porté par une plume très visuelle, simple et efficace. Sauf que voilà concernant les personnages, ils n'ont jamais réussi à me captiver ou à me toucher. Pour moi il a trop de protagonistes, on saute trop de l'un à l'autre sans complètement les développer. Il y a aussi un certain manque, je trouve, d'empathie et aussi un côté binaire qui se dégage d'eux ce qui est dommage. L'intrigue elle aussi se disperse un peu trop à mon gouts, avec différentes sous-intrigues qui ont du mal à se raccorder au récit. Ensuite j'ai trouvé que certaines ellipses créaient plus un manque d'informations que se révélant franchement utiles et j'ai aussi trouvé que l'histoire manquait un peu de profondeur, comme si elle n'était qu'esquissée. Enfin, selon moi Loïc Henry oublie aussi la règle du « Montre, ne le dis pas » (Show, don't tell) abusant un peu trop des dialogues pour expliquer ce qui est frustrant. Au final j'ai eu surtout l'impression que l'auteur avait prévu un roman plus long et qu'il a été obligé pour une raison ou une autre à faire des coupes, mais ce n'est que mon impression.


Retrouvez la chronique complète sur le blog.
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