Quelqu'un l'aidait à s'asseoir. Elle vit que l'on amenait la Révérende Mère Ramallo à côté d'elle, sur le tapis. Une main sèche se posa sur son cou.
Et, tout à coup, au sein de sa projection psychokinétique, il y eut un autre atome ! Elle essaya de le rejeter. Mais il se rapprochait de plus en plus...
Ils se touchèrent !
Ce fut comme une union ultime, la rencontre de deux êtres. Ce n'était pas de la télépathie mais une perception mutuelle.
C'était la Révérende Mère !
Jessica vit qu'elle ne se concevait pas comme une vieille femme. Dans leurs esprits mêlés, elle voyait une jeune fille à l'esprit léger, au coeur tendre.
Et cette jeune fille lui dit : « Oui, c'est ainsi que je suis. »
Jessica ne pouvait qu'accepter ces paroles, sans y répondre.
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Arrakis… Dune… La planète des sables…
« Connais-tu si peu mon fils ? murmura Jessica. Vois donc cette princesse, là-bas, si hautaine, si confiante. On dit qu’elle a des prétentions littéraires. Espérons que cela remplit son existence car elle n’aura que peu de choses en dehors. (Un rire amer lui échappa.) Pense à cela, Chani, pense à cette princesse qui portera le nom mais qui sera moins qu’une concubine, qui ne connaitra jamais un instant de tendresse avec l’homme auquel elle est liée. Alors que nous, Chani, nous que l’on nomme concubines… l’Histoire nous appellera : épouses. »
Je ne connaîtrai pas la peur car la peur tue l'esprit.
La peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale. J'affronterai ma peur. Je lui permettrai de passer sur moi, au travers de moi.
Et lorsqu'elle sera passée, je tournerai mon œil intérieur sur son chemin. Et là où elle sera passée, il n'y aura plu rien. Rien que moi.
Cette fille ! Elle était comme un attouchement du destin. Il lui semblait être emporté sur une vague, en accord avec un mouvement qui soulevait ses pensées.
Souffle sur moi tes silences,
Et je m'approche.
Chuchote-moi tes désirs,
Et tes souffrances.
Chante pour moi tes rêves,
Et je te siffle mes pensées.
Murmure dans ton sommeil
Et je délire dans mes jours...
Je sais l’enseignement que vous avez retiré de cette adorable planète, Dune : ne jamais gaspiller.
« Toute la théorie du combat repose sur le risque calculé, dit le Duc. Mais lorsqu'on en arrive à risquer sa propre famille, les éléments du calcul sont noyés dans... autre chose. »
Les humains vivent mieux lorsque chacun d'eux est à sa place, lorsque chacun d'eux sait où il se situe dans le schéma des choses. Détruisez cette place, vous détruisez la personne.
Le concept de progrès agit comme un mécanisme de protection destiné à nous isoler des terreurs de l'avenir.