J'ai directement débuté la lecture du « Messie de Dune » car il m'avait été rappelé qu'il était plus directement considéré comme étant une deuxième partie du premier roman.
le Cycle de Dune, tome 1 : Dune, partie 2, donc, suit presque directement les événements de la première partie, écrite par
Frank Herbert.
Ce volume est sur la directe lignée qualitative du précédent. On y retrouve toujours les multiples références mythiques et religieuses, mais qui montent d'une marche supplémentaire. C'est plus sérieux, plus grand, plus important maintenant. Ce n'est d'ailleurs plus un combat entre maisons dont il s'agit, mais une directe confrontation entre Paul Atréides et l'Empereur Padishah Shaddam IV. Les enjeux montent donc d'un cran aussi. Là où, auparavant, Paul était un jeune homme prenant les traits du héros classique, ici, il s'affirme davantage, devenant plus l'anti-héros de l'univers. La philosophie et les sentiments de Paul sont davantage exprimés, ce qui le rend bien plus intéressant que dans le premier volume. Ce retournement de caractère est totalement cohérent, et suivre son nouveau périple est dément.
Cependant, le rythme lui, en a plus ou moins souffert. Etant donné qu'une grande parcelle de l'histoire était complétée, voir terminée, cette nouvelle quête s'ajoute sur le fil, ce qui surprend au début et peut partiellement gêner dans la lecture. D'ailleurs, ce second volume est nettement moins gourmand, étant donné que la grande majorité des textes sur l'univers avaient déjà été inscrits dans le premier volume. Prendre ce second comme une véritable suite, et non comme une deuxième partie, vous surprendra par moment. J'avoue ne pas réellement comprendre les choix derrière cette séparation, car je trouve avoir été quelque peu impacté et influencé.
Néanmoins, après recul, le récit a toujours la même vigueur qu'à l'origine. Vous ne serez pas dépaysé, c'est certains. J'ai l'impression, après la fin de ce livre, d'avoir une véritable conclusion à Dune. Je suis donc entièrement curieux à ce qui va suivre, car je sens que l'univers peut davantage se dévoiler.