AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 1704 notes
5
26 avis
4
8 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
1 avis
(Suite de ma critique de Dune tome 1 partie 1) : Dans cette seconde partie du 1er volume du Cycle de Dune, Paul Atréides devient le mahdi, Muad Dib, le prophète incontesté menant les Fremen dans leur croisade contre les harkonnen et l'Empire.

Les personnages secondaires (Stilgar, Chani, Feyd Rautha...) s'affirment. On y voit aussi l'homme providentiel s'isoler, y compris de l'amour de ses proches, se murant contre les influences des uns et des autres, après s'être éveillé par les drogues et transes Fremen à une mutation telle qu'on ne reconnait plus le jeune Atréide.

Comme lu dans d'autres critiques, on sent aussi cette froideur métallique qui saisit le héros dans l'ambiance du récit, contrastant avec le climat d'Arrakis, et la philosophie des Fremen, dure et avare par nécessité. Cela ne m'a personnellement pas gêné, la trouvant cohérente avec le récit ; en revanche je partage les critiques concernant le fil de l'intrigue, dont les ruptures de ryhtme ne m'ont pas toujours paru appropriées.

Usul, après avoir dompté les vers, devient le prophète, sorte de Moïse ouvrant les eaux. le récit narratif a toujours la même vigueur que le volume 1 ; l'amour de Chani, l'épisode du marteleur et des vers, la bataille pour Arrakis, sont magnifiques.

Pour tout dire on ne peut que s'interroger sur le choix de l'éditeur (Robert Laffont Presse Pocket en ce qui me concerne) d'avoir coupé en deux ce 1er tome : il constitue un tout homogène, contrairement au Messie de Dune qui les suit et clôt la trilogie.
Commenter  J’apprécie          390
Encore un peu de patience, le dénouement n'est pas loin. Quelquefois un peu de la prescience offerte par l'épice serait bien venu. Mais comme ce n'est pas possible, la seule solution est de prendre son livre dans les mains et de s'y plonger corps et âmes tel le vers qui nage indéfiniment dans la mer de la tranquillité du désert sableux, de s'abandonner totalement à une des histoires les plus fabuleuses de tout les temps. Confiez votre âme à Frank Herbert.

Tout ce que je peux vous dire c'est que la fin presque à elle seule vaut le détour, cela fini en apothéose cataclysmique ; une véritable explosion.

L'univers implosera-t-il ??? Mais qu'attendez-vous pour stopper votre ordinateur et pour allez lire Dune.
Commenter  J’apprécie          270
L'édition dont je dispose découpe en deux partie le tome 1 de Dune. Ce découpage a très certainement eu une influence négative dans ma perception du roman. Bref, passons, ça n'est ni la première, ni la dernière fois que les lecteurs doivent subir des choix éditoriaux déplaisants.
Le début de ce deuxième tome m'a quelque peu ennuyée. Paul est absorbé par son destin, acquiert sa prescience de façon lente et répétitive, passsive, et se transforme en personnage quelque peu désincarné. J'ai été amusée de voir que certaines scènes m'ont évoqué le Fou de Robin Hobb : il faut bien le reconnaître, mes références personnelles sont ‘à l'envers' ; c'est une curieuse sensation.
Je comprends pourquoi ce livre est devenu culte : terriblement moderne, dans la forme et dans le fond, ce qui est saisissant pour une date de parution au milieu des années 60.
Sur la forme, j'ai adoré les petites pastilles de la princesse Irulan au début de chaque chapitre. Elles donnent un éclairage décalé et se révèlent comme des mines de citations.
Sur le fond, et c'est très personnel, je regrette le manque de dimension « romanesque » : j'ai parfois eu l'impression de lire un reportage géopolitique sur les risques d'asservir un peuple dans un environnement hostile mais néanmoins riche en matières premières. L'oppression, la confiscation des richesses sont par trop représentatives d'une réalité terrestre : l'épice remplace le pétrole, Dune remplace la Terre, mais les comportements des peuples, autant colons que colonisés, dans leur extrémisme ne sont autres que ceux dont l'on voit les conséquences dans les fils d'actualités quotidiens.
Reste que, le livre refermé, j'ai bien conscience d'avoir enrichi mes connaissances littéraires …
Commenter  J’apprécie          140
Quand on se lance dans une chronique de Dune, on n'a pas trop à se demander quoi raconter. La matière ne manque pas, assez copieuse pour remplir un plein bouquin. On se pose plutôt la question de savoir ce qu'on va raconter qui n'ait pas déjà été dit depuis un demi-siècle que le roman est sorti. Assortie d'une autre : sur quoi faire l'impasse pour pondre quelque chose d'un tant soit peu synthétique.
Au fond, une critique de Dune tient en une phrase : si tu ne dois lire qu'un seul roman de science-fiction dans toute ta vie, c'est celui-ci.
C'est ce qui fait selon moi la force de Dune. Un roman universel et total qui avait des choses à dire en son temps et en a encore autant maintenant. Capable aussi de te raconter plusieurs histoires selon où tu en es dans ta vie et dans ta tête.

Si je dresse une liste de thèmes porteurs : SF, space opera, épopée, récit initiatique, écologie, mysticisme, destinée, luttes de pouvoir, économie, civilisations en bout de course, absolutisme, messianisme, place de la religion dans la politique… et j'en oublie sans doute la moitié. Un roman d'une richesse infinie par son contenu autant que par les réflexions qu'il suscite chez son lecteur.
Et pas ennuyeux pour autant. “Un monde au-delà de vos rêves et de votre imagination”, pour condenser l'accroche du film de Lynch. le voyage sur Arrakis reste inoubliable. J'ignore combien de temps Herbert a bossé sur sa planète, mais il en ressort une peinture magistrale qui marque le lecteur.
Une planète crédible en plus (enfin crédible dans un cadre SF, of course), avec ses descriptions réalistes du désert et de la vie dans cet environnement inhospitalier. Les développements liés à la fiction tiennent la route grâce à une cohérence millimétrée de chaque élément, tant sur Arrakis même qu'au sein de l'Imperium. L'écosystème forme une boucle parfaite qui inclut le désert, les vers des sables, l'Epice, les Fremen, et déborde sur le commerce galactique, l'opposition Harkonnen/Atréides, les enjeux de pouvoir à l'échelle cosmique. Un ensemble qui fonctionne au niveau narratif mais ne se contente pas de servir de décor. L'architecture fait écho à son propos : un écosystème, fragile par définition, susceptible de se briser à la moindre variation, au moindre élément en plus ou en moins. Bref, un tout dont il est difficile d'extraire un morceau sans perte de sens (et une belle réflexion écologique).
A l'arrivée, Dune réussit sur les deux tableaux, autant en termes de science-fiction intelligente que de littérature d'évasion. Ouaip, parce que là je te balance du grand truc analytique, mais tu peux aussi le lire au premier degré comme une sacrée bonne histoire de SF pleine de paf-boum-piou-piou, de créatures étranges et de machins spatiaux.

Autre grande force de Dune, ses personnages. Je ne vais pas dire grand-chose dessus, parce qu'ils sont très nombreux et qu'il n'y aurait aucun intérêt à les détailler un par un, sauf à tirer à la ligne.
Chacun porte la puissance tragique du théâtre antique, le nom même des Atréides en dit long sur le sujet (Atrée => Agamemnon => guerre de Troie qui a inspiré la moitié de la littérature et du théâtre grecs). Ils sont devenus des mythes avec le temps, suffit de voir le nombre de gens qui traînent sur le web avec des pseudos qui renvoient à Usul, Muad'Dib, Stilgar, aux Harkonnen…
A noter que les femmes ne sont pas en reste dans ce bouquin. Des personnages comme Chani ou dame Jessica sont loin d'être des potiches ou des faire-valoir. Même si le pouvoir réside dans les mains de ces messieurs, les bonshommes en question sont pour certains le fruit d'une sélection génétique organisée par le Bene Gesserit. Cet ordre matriarcal permet aux femmes de peser sur le pouvoir, soit dans l'ombre (par exemple, les “premières dames” de certaines maisons nobles sont issues du Bene Gesserit), soit à travers le domaine religieux et spirituel.
Manière de dire que Dune a une portée universelle, qu'il s'adresse à toutes et à tous. Chaque personnage a son identité, sa personnalité, sa psychologie (foire de la redondance…) et surtout un poids et un intérêt dans l'histoire. Parce qu'ils sont vivants, chacun en trouvera un comme avatar. Ils pensent et disent beaucoup de choses, ouvrant le roman à un versant méditatif et philosophique. Ne crains rien, c'est tout sauf ennuyeux ou inaccessible, pas besoin d'avoir sur ton CV Platon ou Kant LV2. Les introspections ont le mérite de dépasser les crises existentielles à deux balles en mode ado A qui aime B sauf qu'elle aime C bouh la vie est injuste. Non, là, on parle de questions fondamentales aussi bien pour l'humanité dans son ensemble que pour chaque individu. Pas barbantes pour un sou, des réflexions intéressantes qui en amènent d'autres chez le lecteur.

Je me rappelle qu'à ma première lecture, ce qui m'avait frappé, c'étaient l'aspect épique du roman et la trajectoire de Paul, initiatique et mystique.
Aujourd'hui que j'ai l'âge d'un Stilgar, la thématique écosystémique passe au premier plan à travers les Fremen. Ils ont pris le parti de s'adapter à leur environnement, de vivre avec/dans la nature plutôt que contre elle. O tempora o mores, comme disait Larousse dans ses pages roses…
Tous les thèmes abordés restent d'actualité. Certains par leur intemporalité, d'autres par leur résonance contemporaine.
Parmi les premiers, je citerai le Destin et la notion d'individu, avec un Paul moitié écrasé par le déterminisme (sélection génétique, responsabilités nobiliaires) et moitié affranchi des règles (rebelle dans le désert, précognition).
Quant aux seconds, j'en retiendrai deux. Dune D'une, l'Epice. L'Epice qui permet le voyage spatial, l'Epice source de richesse et de conflits, cette Epice qui a des airs de pétrole transposée dans notre monde. de deux, tout ce qui tourne autour de l'humain en tant qu'organisme. Cybernétique, clonage, eugénisme… Questions de l'époque, questions d'aujourd'hui. L'écriture du roman (1959 à 1965 pour la version définitive) est contemporaine des premières expériences de clonage avec implantation d'un noyau dans un ovocyte énuclé. Dans le même temps, en 1961, le procès d'Adolf Eichmann est télédiffusé dans le monde entier, occasionnant à l'échelle mondiale une redécouverte de la Shoah occultée depuis Nuremberg. Vu la place de l'eugénisme dans la doctrine nazie… Alors quand tu vois qu'on n'a toujours pas résolu la question éthique du clonage humain… qu'on se rend compte qu'on a “un peu” déconné avec les modifications génétiques des espèces végétales… qu'on peut choisir un donneur de sperme sur dossier pour obtenir un gnome grand, beau, fort et intelligent, si possible avec une peau claire et des yeux bleus…
Dans le genre bien de notre temps, ce roman se pose là.

Je pourrais encore t'en raconter sur des kilomètres de pages… A quoi bon puisque Herbert l'a déjà fait et en mieux ?
Dune ? A lire, obligé. Pas tout le cycle actuel ni celui d'origine, mais au moins le premier. Tu feras gaffe qu'il est souvent édité en deux tomes, mais ils ne forment qu'une seule histoire. Un début, un milieu, une fin, il se suffit à lui-même. Tu peux te lancer dedans tranquille, pas de cliffhanger moisi qui t'impose de t'enfiler les suivants.
Je ne suis pas trop du genre à balancer du superlatif à tout berzingue et à voir du chef-d'oeuvre dans chaque bouquin un peu potable. N'empêche que là, c'en est un de chef-d'oeuvre.
Lien : https://unkapart.fr/dune-fra..
Commenter  J’apprécie          120
Lectrices, lecteurs, bonjour !
📗📘📙
#souvenirdelecture: "Dune", de Franck Herbert.

Classique et chef-d'oeuvre de la science-fiction, roman le plus vendu au monde dans sa catégorie, "Dune" raconte les manigances politiques, militaires et diplomatiques qui opposent deux Maisons: les Atréides et les Harkonnen. La gouvernance d'Arrakis, qui produit l'Épice, la panacée universelle, sera le casus belli, et la planète des Sables elle-même deviendra le lieu de tous les complots. Mais Paul, le fils Atréides, sent qu'une destinée encore plus grande l'attend là-bas…
C'est le planet-opera par excellence, doté d'un background incroyablement vaste et fouillé, tant par ses personnages, ses lieux, ses guildes, que sa chronologie, ses batailles épiques, ses mystères et ses intrigues. Il ouvre le "Cycle de Dune", saga également écrite par l'auteur, puis reprise par son fils, composée d'une vingtaine de romans.
"Dune", bien que passionnant et magique, n'est cependant pas facile d'accès, justement en raison de la complexité de son univers. On trouve d'ailleurs à la fin du tome II une carte, des appendices et un glossaire de plus d'une centaine d'entrées. À réserver aux lecteurs aguerris, donc.

-Edouard Jhil-
"Lisez ce que vous voulez, mais lisez, c'est important."
➡️Retrouvez-moi également sur Facebook et Instagram 😉
Commenter  J’apprécie          110
Autant j'ai écrit de Dune - Tome 1 que c'était le meilleur roman sf de tous les temps, autant j'ai été déçu de la lecture de ce tome 2.

Premièrement, on fait un saut dans le temps de 12 ans. On n'assitse donc pas à la conquête de l'univers par les Fremen. On n'assiste pas à l'ascension de Paul.
Le roman commence, Paul est déjà maître de l'univers.

Ensuite, Dans les premiers tomes, Paul était volontaire conquérant, "invincible". Dans cet épisode, il apparaît fragile, impuissant, limite "neurasthénique", le jouet des différentes forces qui complotent contre lui, trahis par les siens.

Il paraît que quand Herbert a présenté ce tome à Campbell (les afficionados sauront de qui je parle), ce dernier a détesté, je comprends.

Mais bon, on retrouve les principaux personnages du tome 1, le style et la verve d'Herbert sont là. Les complots politiques omniprésents retiennent l'attention à défaut d'action.

Pourquoi 4 étoiles et pas 3 ?
Parce qu'il faut lire ce tome, impérativement, pour apprécier la suite de la série qui s'améliore nettement au tome suivant (Cycle de Dune, Tome 3 : Les enfants de Dune)
Commenter  J’apprécie          110
Un tome de transition pas facile

La particularité de la saga Dune est qu'elle raconte l'histoire d'une planète et non d'un seul héros. On part bien dans cette optique dans le tome 1 mais Paul est tellement attachant que, lorsqu'on commence le tome 2, on s'emballe de suite dans l'histoire de Paul (et non de Dune). Ce fut mon cas et j'ai eu du mal avec cette impression de chute du personnage. En effet,quelques années sont passées depuis la fin du tome 1, on retrouve une situation politique chez Arrakis qui n'est pas formidable. le pouvoir de Paul Faiblit. La guerre sainte terminée, les contestations s'élèvent et Paul est fatigué du pouvoir.

Ce tome est très intéressant car l'on passe du dirigeant politique à dirigeant religieux. Et on se rend compte qu'ayant fait le tour de la question, ayant passé sa vie au service des autres, Paul a envie de retrouver la simplicité de toute chose, une vie simple avec sa concubine.... Après avoir connu les sommets, avoir mené sa planète, il veut tout simplement retrouvé la base, son pays, son désert. Il tente comme il peut d'échapper à son destin, mais il s'avère que celui-ci continuera à le hanter


Malgré cette transition, on reste captivé

En effet, on apprend à faire le deuil de Paul (en tous cas de son personnage, car on sent bien qu'on passera à autre chose ensuite). le reste n'est qu'une succession de possibilités entre le Bene Gesserit, l'absence d'intervention de Jessica (et cela s'en ressent cruellement), tous ceux qui ont intérêt à l'épice. Et c'est aussi bien l'enjeu de ce roman : la descendance de l'Empereur de Dune, l'Epice, les vers de sable, la population. On évolue ici d'une manière globale, ce qui nous détache des personnages présents. Les intrigues sont bien présentes, voire même omniprésentes et l'on tente à chaque fois de déterminer qui sait quoi exactement.

D'autres questions se posent aussi, grâce à ce tome : que devient-on après la mort ? Quel message peut on laisser ? Doit on privilégier l'intérêt personnel ou l'intérêt public ? Peut on parler de destinée ? Qu'est ce qui fait d'un homme l'équivalent d'un Dieu ? Ce Messie de Dune nous apporte quelques pistes mais aucune réponse, bien entendu. Il nous donne des bases pour le prochain tome, nous appâte et nous donne envie de poursuivre.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
Commenter  J’apprécie          80
Suite de la célèbre série Dune. Paul et sa mère parviennent à échapper à la tempête de sable qui les menaçaient et rejoignent les Fremens, qui les acceptent parmi les leurs après quelques péripéties. le peuple Fremen est de plus en plus convaincu que Paul est le Messie dont ils attendent la venue.

Mais Paul ne voit cette légende d'un très bon oeil, même si elle peut lui permettre de reprendre le contrôle d'Arrakis. Ses pouvoirs de prescience, décuplée par la consommation régulière d'épice, lui indique que la plupart de ses choix mèneront à un Jihad sanglant qui se répandra dans tout l'univers. Il tente d'éviter à tout prix que cette situation ne se produise. Pendant ce temps, chez les grandes maisons, les complots se multiplient pour prendre ou garder le contrôle de l'Univers.

Excellente suite de Herbert, qui nous plonge avec la même facilité dans son monde riche et complexe.
Commenter  J’apprécie          80
A la suite d'une première partie qui présentait son univers et annonçait les grands thèmes de l'histoire, Dune partie 2 se révèle être une explosion de toutes les graines que Franck Herbert a déjà semées.
L'influence des personnages, déjà, passe de la Grèce antique à l'Arabie avec bonheur, et avant d'en créer une sorte d'heureux mélange qui sera ensuite presque auto-analysé dans les annexes du livre.
L'ascétisme des Fremens, leur morale implacable, n'empêche pas une cohérence d'ensemble dans laquelle on se glisse avec un grand plaisir durant toute la première partie du livre.
Les thèmes abordés, ensuite, dévoilent ici la profondeur du propos de l'auteur. L'écologie est omniprésente, et d'un traitement étonnamment moderne, racontant des concepts d'écosystèmes, de frugalité, avec de l'acuité et toute la facilité que peut permettre la science fiction.
Le regard pragmatique, critique, envers les religions ensuite. En générant l'histoire des croyances de son monde (et en les fondant explicitement sur les nôtres), puis en mettant au jour leur dimension politique via, ici, un contrôle extérieur (le Bene Gesserit), Franc Herbert met en lumière le danger qu'elles font courir aux hommes, profitant de leur foi.
Tout ceci est très convaincant, à divers niveaux (dont celui de la trahison politique ordinaire que j'oublie d'ailleurs ici) et, vous l'aurez compris, je suis très convaincu.
Commenter  J’apprécie          60
Quand on a aimé le tome 1 on aime le 2 ! Forcément !
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (6219) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4889 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}