Souvent cité comme référence, à lire absolument, j'avais fondé de grands espoirs sur ce roman de
James Herbert. Et le moins que je puisse dire, c'est que je ne suis pas déçue.
Il a quelques défauts (rien n'est jamais parfait), mais ils ne sont pas rédhibitoires : quelques personnages un peu stéréotypés, les changements de rythmes un peu trop fréquents...
Certains passages nous rappellent que ce roman a été écrit dans les années 70 et même si cela n'enlève rien à l'intrigue, ça fait hausser le sourcil... Je ne citerai qu'un exemple, quand notre héros cherche une cabine téléphonique qui fonctionne pour appeler les secours, là on sent très nettement le passage du temps.
Rien de bien méchant quoi. Contrairement aux rats. A la base, ce ne sont déjà pas des animaux très attirants mais quand
James Herbert s'en mêle, ils deviennent carrément repoussants. Surtout qu'il semble connaître son sujet. L'auteur ne dédaigne pas les descriptions sanguinolentes, bien au contraire. Mais au-delà des visions purement horrifiques, il maîtrise parfaitement la montée en tension. J'avoue qu'à certains moments, je n'étais pas loin de ressentir un léger malaise.