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3,7

sur 353 notes
« C'en est donc fait de ton impassibilité, hein ? Tu as peur ! de moi ! »

Je vous présente le premier roman de James Herbert ! Premier tome d'une histoire qui l'a propulsé au sommet, suivie de peu par Fog. Il est également l'auteur de « Fluke », roman adapté au cinéma !

Levons-nous et remercions-le pour ce Chef-d'oeuvre.
Bien. Merci.

Revenons aux rongeurs ! Il ne faudrait pas qu'ils prennent l'ascendant. C'est qu'ils sont rusés, en plus d'être imposants! Non seulement énormes, mais bien plus intelligents ! Du mordant! Eux, vous griffant! Ajouter à cela, leur reproduction rapide, et PAF, les emmerdes arrivent.

James ne badine pas! Il aime nous faire entrer rapidement dans l'action. Ce fut le cas pour Fog, et là encore avec « Les rats ». IL n'aime pas se perdre en ce qui pour lui, équivaudrait à des niaiseries, en description, ni-même en sentiment. (Ce qui pourtant, n'est pas sans saveurs. ) Il va droit au but, et c'est sa façon d'écrire. L'avantage, c'est que nous sommes rapidement exaltés, le désavantage... c'est le manque d'émotions que l'on peut éprouver (parfois). Peut-être justement à cause de ce manque de description et de temps sur les sentiments.

De la satisfaction en terme d'action : oh ça oui ! IL ne laisse pas place à l'ennuie, et ça, c'est un sacré point fort!

On n'éprouve AUCUNE envie de prendre l'air ! Pourquoi le faire, quand il nous fait tant de bien ? Mm ? Oui, j'aime cet auteur. J'AIME ses idées, ses scénarios, ses mises à mort ! Massacre à l'école ; Massacre dans le métro ; Massacre dans le zoo ; Capitale assiégée de bêtes noires à la queue repoussante! CHECK!

Le héro du roman est sympathique, bien qu'il se montre parfois (à mon goût), un peu trop dictatorial devant l'uniforme. le professeur qui dit quoi faire aux pompiers, etc. Sa petite amie est... inutile, mais gentille. A mes yeux, cette dernière n'a rien apportée au roman. Ni même de motivation particulière à son compagnon. C'est pourquoi, il aurait tout autant gagné à être célibataire.

Une fin au top, qui laisse entrevoir, bien évidemment, un tome 2 !
(Le repaire des rats).

Merci Jamie.
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Trop court, trop simple, trop fade.

Londres, les années 70. Apparitions de gros rats bodybuildés, visiblement plus intelligents et nettement plus agressifs. Ils n'ont peur de rien et surtout pas d'attaquer les hommes. La morsure est mortelle en 24h. Une course contre la montre s'engage entre les dératiseurs et les rats. (un couple de rat peut engendrer 5.000 descendants en une année).

Un roman assez rapide à lire (180 pages). L'auteur essaye de développer un peu ses personnages, leur donner une histoire, mais on a sincèrement l'impression que c'est du remplissage. (C'est peut être une peinture de la société de l'époque, mais je suis resté dehors).
Les rats attaquent joyeusement et le sang coule, mais le compte n'y est pas. En matière d'horreur, le frisson est absent. C'est fade. Un rat avec une morsure mortelle, ça vaut bien un zombie, mais l'histoire de Herbert manque d'enjeu plus global. Et son style (la traduction ? ) ne rend pas le côté horrifique.
Le roman pêche aussi par l'absence d'explications, un peu plus de science (ou pseudo science hein, je ne suis pas trop regardant) n'aurait pas nui.

Trop court, trop simple, trop fade.
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Certains critiques prétentieux à l'esprit étriqué prennent de haut la littérature d'horreur, prétendant que c'est un genre facile. Ils pensent sans doute qu'il suffit d'aligner les scènes sanguinolentes pour écrire un tel roman. Pourtant le registre horrifique demande beaucoup de savoir-faire. Et James Herbert n'en manque pas et propose avec "Les rats" un récit de terreur de haute volée.

"Les rats" est à la fois un roman d'horreur et un roman-catastrophe. Dans ce registre de roman-catastrophe, l'utilisation des lieux est primordiale. Ici, c'est une réussite totale. L'auteur intègre parfaitement Londres dans son récit. Les paysages londoniens, les quartiers populaires, les rives de la Tamise, sont judicieusement exploités.

A cette utilisation maîtrisée de la géographie s'ajoute une galerie de personnages réussis, en particulier le personnage principal qui est intéressant et bien campé. En choisissant comme héros, un professeur, un type ordinaire, l'auteur fait fonctionner à fond l'identification.

Herbert imprime à son récit un rythme haletant ne laissant aucun répit à son lecteur. Il parvient à maintenir une tension permanente en alternant suggestion et gore explicite. Les morceaux de bravoure et les séquences intenses s'enchaînent à toute allure. A ce titre, les passages se déroulant dans le métro sont tout à fait exceptionnels, des chefs-d'oeuvre d'angoisse et de tension.
Et je suis ravie de savoir qu'il existe deux suites à ce roman, c'est avec plaisir que je retrouverai la menace grouillante et mordante de Herbert.

Challenge Petits plaisirs 41
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Un court thriller horrifique narrant l'apparition et l'invasion londonienne de gros rats noirs aux dents comme des coupe-choux, porteurs d'un virus fulgurant.

Ce n'est pas que l'intrigue, somme toute banale -mais absolument accrocheuse- qui fait qu'on reste scotché aux pages qui défilent. C'est également le style d'écriture, naturel et surtout très visuel, de l'auteur qui nous amène à voir et à vivre ce quartier de l'East End où James Herbert est né en 1943.

On s'attache tout aussi facilement aux personnages "vivants" de ce quartier populaire. Mais ne fraternisez pas trop... les rats sont à l'oeuvre et vous raviront vite l'espoir de vous en faire un jour des amis...
Exception faite du protagoniste, professeur de dessin et témoin, dès le départ, des événements horrifiants et sanglants qui iront en s'intensifiant. Est-ce que Harris, le prof', est un alter ego de l'auteur qui s'interroge (e.a.) sur la situation sanitaire déplorable dans la capitale anglaise, encore tant d'années après la 2e guerre mondiale ? On sympathise rapidement avec cet homme qui sait réfléchir, décider et agir. C'est d'ailleurs lui qui nous conduit vers l'élément fantastique dans ce 1e roman de l'auteur... à moins qu'il s'agit encore d'autre chose ? Il n'y a qu'une façon de le découvrir, il va falloir lire le deuxième tome sans trop tarder !
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Fuyez pauvres fous !

Ces énormes rats sont particuliers, ils ont goûté au sang humain et maintenant plus question de se nourrir des restes, l'homme est un met noble et savoureux, une nourriture riche et abondante et l'homme ne leur fait plus peur, ils le narguent, ils ont faim, ils sont des milliers et se reproduisent en masse. Fuyez pauvres Londoniens. (vous avez de la chance les Parisiens, ce n'est pas encore votre tour ! :-)) euhhh je m'égare…. Fuyez pauvres Londoniens disais-je, les rats sont organisés et efficaces, ils attaquent en groupe. Bientôt une école, un cinéma, c'est terrifiant… imaginez qu'en pleine séance, un tapis de rats se mettent à dévorer les chevilles des spectateurs. Un carnage.

Une aventure au comble de l'épouvante menée de main de maître par James Herbert. le roman est très court et très dynamique, difficile de le fermer en cours de route car la tension, le suspens et l'angoisse sont présents tout au long de ce page turner de bonne facture.

Je vous disais que le roman est très court mais vous pourrez toujours vous jeter sur « le repaire des rats » pour le deuxième tome de la trilogie des rats. Enfin pour autant que vous soyez encore capable après cette lecture de vous endormir dans votre lit en laissant votre tête déborder de la couverture…… moi personnellement, depuis, je dors dans un sac de couchage totalement étanche avec une bouteille de plongée et un détendeur dans la bouche pour respirer. Ca laisse une haleine de phoque au réveil mais j'ai toujours mes deux oreilles !

Merci à Greg320i pour son conseil de lecture et cette plaisante initiation dans le domaine de l'horreur.
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Comme chacun sait, l'homme est au sommet de la chaine alimentaire. Il est le plus grand prédateur que la terre ait jamais connu. le plus grand prédateur ? Une nouvelle race de rats, plus futés et un tantinet plus gros, des rats hyper-vitaminés, bodybuildés, viennent de faire leur apparition dans les quartiers déshérités de Londres et paraissent bien décidés à ravir à l'homme son leadership. Inutile de préciser que si la race humaine se retrouve déclassée du jour au lendemain par ces maudites bestioles, ce ne sera pas sans quelques tracas pour elle.
Tel est le postulat du livre de James Herbert.
Il raconte l'histoire de gens normaux qui doivent faire face à cette invasion spectaculaire et sanglante. La plupart en meurent dans des conditions effroyables. D'autres survivent, non sans avoir perdu au passage un doigt ou une oreille grignotés par les affreux voraces. En passant, l'auteur égratigne les autorités et les politiques qui ont sous-estimé le danger et laissé la « vermine » se répandre dans les quartiers pauvres.
J'ai beaucoup aimé le dernier combat des grands fauves échappés du zoo ; tigres, lions, panthères, tous réunis dans une dernière lutte héroïque contre cette multitude rampante, tandis que les hommes fuyaient à toutes jambes.
Si ce livre ne m'a pas foutu les boules, j'ai quand même écarquillé les yeux à de nombreuses reprises, et quand il fallut, au milieu de la nuit, rejoindre mon lit, je n'ai pas osé, pour y déposer mon verre sale, faire un détour vers la cuisine plongée dans la plus totale obscurité. Un coup de paresse probablement…
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Les rats, de James Herbert, premier tome d'une trilogie, est le roman de l'auteur anglais qui m'a fichu le plus la trouille.

L'histoire en elle-même est très simple : des personnes à Londres se font mordre par de gros rats noirs aux dents affûtées comme des rasoirs. Celles-ci (les personnes mordues, pas les dents) décèdent peu de temps après morsure, foudroyées par un mystérieux virus.
L'angoisse puis la panique augmente en même temps que le nombre d'attaques. Les rats pullulent et ne semblent plus craindre les humains.

Et c'est parti pour quelques centaines de pages bien flippantes. Même pas besoin d'être musophobique, James Herbert, par son écriture quasi cinématographique et son sens du thriller, se charge parfaitement de répandre l'épouvante chez ses lecteurs.

Je déconseille fortement la lecture des Rats avant de partir en camping... Je n'ai pas beaucoup dormi à l'époque à cause de ce fichu bouquin!
Finalement c'est plus sympa Ratatouille!
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Le livre «Les rats» est le premier livre de la trilogie. Je me suis achetée l’intégrale de l’édition «L’ombre de Bragelonne», c’est plus facile à se retrouver et tout y est. C’est mon premier de cet auteur et c’est par cette trilogie que je veux apprendre à connaître cet auteur James Herbert.

Je ne suis pas une admiratrice des rats, qui aime les rats dans le fond. Je suis déjà effrayée juste à penser à ses animaux. Il y a une image dans ma tête qui se définit bien et voici cet extrait : «Ils ont appris à vivre dans l’ombre. À ne sortir que la nuit et à craindre les hommes. Mais aujourd’hui, ils ont pris conscience de leur force et à leurs dents tranchantes comme des rasoirs, ont ajouté de nouvelles armes : l’horreur qu’inspire leur multitude grouillante….
Et leur goût pour la chair humaine….»

Je les vois très bien manger et déguster les corps humains… J’ai mal au cœur, je frissonne et je tremble de peur. Je me suis donc laissée intriguée, imprégnée par cette histoire. James Herbert me transporte dans les banlieues voisines de Londres. Je fais alors la connaissance de Harris, il est enseignant et il débute sa carrière. Dès le début, Harris est confronté à la réalité. Il découvre à cause d’un de ses étudiants, qui est mordu à un bras, l’horreur de la situation.

En fait, ici, tu n’as pas affaire à des petits rats qu’on peut attraper, tué par nous-mêmes. Ah non ! Il y a deux espèces de rats : Tu as les rats bruns et tu as les rats noirs géants. Ils ont chacun leur territoire et si jamais ils se croisent, c’est la guerre entre eux.

Je me mets alors à frissonner à ses scènes terrifiantes. Ici, dans ce livre, c’est eux la vedette qui se faufile et qui manipule les humains avec la peur et l’horreur….

C’est ainsi au cours de l’histoire, on voit arriver des carnages soient dans le métro, soient à l’école et dans d’autres endroits publiques. Les rats vont se glisser partout pour attaquer. Les autorités sont pris au dépourvus, les gens ont peur et les morts ne cessent d’augmenter.

On suit alors Harris à travers ses aventures, ses peurs et ses réflexions. Je ne voudrais pas comme Harris me retrouver face à ses animaux dangereux. Harris en fait l’expérience : « Qu’est-ce qu’ils fabriquent bon sang ! Qu’est-ce que je vais faire de ce truc affreux ? Il jeta un coup d’œil désespéré autour de lui. La bête échappait peu à peu à sa prise. Il ne pourrait pas la tenir encore très longtemps. Et une seule morsure, même s’il tuait cette foutue saloperie, une seule morsure…. »

J’imagine la terreur qu’on doit éprouver si on se fait mordre….

Je tremblote de sueur maintenant…

Dans ce premier livre, l’auteur met en place l’histoire et les personnages. Les descriptions sont aussi morbides, très détaillés. Tu te vois dans un autre monde. Je cite cette extrait : «Il était pratiquement dépourvu de poils, à l’exception de quelques soies grises, çà et là; il était entièrement blanc, ou gris-rose, on pouvait mal le distinguer dans l’obscurité, et ses veines étaient apparentes, obscènes sous sa peau translucide, pulsant au même rythme que le reste.»

On retrouve aussi des chapitres courts, l’écriture est fluide et l’action est présente tout au long de l’histoire. Il y a aussi quelques moments romantiques entre Harris et sa copine. J’aime cette tendresse et cette complicité qui s’y dégagent. Il y a cette citation qui le représente bien :
« - Ne t’en fait pas. J’y serai avant lui – il va falloir qu’il cherche son chemin alors que je peux y aller tout droit, les yeux fermés. Je pourrai au moins l’empêcher d’y entrer dit Harris.
- Mais, les ultrasons… ils vont commencer à émettre d’une seconde à l’autre, maintenant dit Judy.
- Tant mieux. Je serai d’autant plus en sûreté. Les rats vont se précipiter vers les parcs.
- Tu n’en sais rien, ils pourraient t’attaquer.
- Je serai à l’abri dans la voiture. J’ai un masque à gaz et une combinaison – comme tout le monde.
- Je t’en supplie…
Il la prit dans ses bras.
- Je t’aime, Judy. (Il déposa un baiser sur son front.) Mais j’y vais. »

Pour conclure, c’est très intéressant pour le lecteur, car c’est très bien décrit, c’est très imagé et l’imagination est au rendez-vous. Il y a alors une question qui me vient à l’esprit : «Est-ce que Harris va s’en sortir en un seul morceau ? Est-ce que le gouvernement va trouver des solutions pour faire face à ce prédateur redoutable qu’est LE RAT ?.... »

À mes yeux, c’est un agréable moment de lecture. Dans ce premier tome, l’auteur se base et on voit où il veut nous amener. Je suis fébrile de poursuivre mon aventure. C’est sur cette note que je quitte mais je préviens ce roman émane une atmosphère sanguine et bestiale.
Je préviens, gare aux cœurs sensibles, j’avertis !


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Des années que j'ai ce livre dans ma PAL ! Je l'avais ajouté car il s'agit d'un grand classique de la SFFF. Et voilà, je viens enfin de le lire. Et je comprends pourquoi il est passé dans les classiques.
Vu le titre, on s'attend un peu à l'histoire. Et c'est vrai que finalement, cela reste très classique. le déroulement n'est pas très surprenant, mais avec de bons rebondissements de temps en temps qui tiennent en haleine.
Ce qui m'a le plus plu dans ce livre, c'est l'écriture. Elle m'a emportée pour ne plus me lâcher avant la fin. D'ailleurs, la fin est très ouverte et laisse présager de ce que va être le tome 2. Une nouvelle montée dans l'horreur.
Vite, je le rajoute dans ma PAL.
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Je n'aime déjà pas ces bestioles à la base... je dois être un peu maso sur les bords pour aborder un tel livre...Londres est complètement envahie par ces petites bêtes.. pas si petites que ça d'ailleurs. La population est terrorisée .. on le serait à moins !!
Une chose est sûre , c'est que à côté de la terreur, les dirigeants sont tous les même.. ils cachent la menace et les dangers pour éviter la panique de la population !! Est-ce une bonne chose, cela reste à voir. de même que l'ambition des politiques passe parfois avant l'intérêt de la nation et le bien être de la population.

L'auteur est un maître dans la description de la terreur et du machiavélisme des rats. Néanmoins certains points restent encore obscurs.. tout n'est pas dit dans ce premier tome... et ma curiosité est plus forte que mon dégoût des rats, je vais donc poursuivre sur le tome 2 de cette trilogie
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