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3,84

sur 1963 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Tintin se baladait tranquillement dans la ville quand il vit une étoile de plus dans la Grande Ourse. Intrigué, il appela l'observatoire mais personne ne répondit. Alors, il s'y rendit. Il découvrit que l'étoile en question était une énorme boule de feu en fusion. Ce qui entrainerai la fin du monde car elle se dirigeait vers la Terre. C'est le lendemain, à 8 h12min et 30s que le cataclysme devrait se produire. Finalement, la Terre n'est pas partie en poussière. le bolide (la boule de feu) contient du radium : un nouveau métal qui pourrait révolutionner le monde. Tintin et ses amis organisent donc une expédition pour aller à la rencontre de ce bolide.
Une histoire passionnante dès le début. C'est encore une fois un super bon livre de Hergé. le livre a de très belles illustrations, ce qui m'a donné envie de le continuer. le moment où Tintin est sur l'aérolithe est super excitant car on ne sait pas ce qui va se passer.
Pauline

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Une chaleur insoutenable, comme en plein été. Une énorme araignée, les rats qui fuient les égouts. Un faux prophète, une gigantesque météorite qui fonce sur la terre. Et si la fin du monde était pour demain ?

Dans la peau d'un Tintin téméraire ramené à sa condition d'être humain, le début de cet album fantastique - dans tous les sens du terme - nous fait vivre les dernières heures de la planète Terre... à condition que les calculs des savants soient justes, bien évidemment !

Expédition scientifique, course de vitesse entre deux navires armés par deux grandes puissances, l'Aurore de l'Europe chevalier blanc et le Peary de l'autre, le chevalier noir : l'histoire parue en feuilleton en 1941 et 1942 noye la 2ème guerre mondiale en cours dans un récit de fin du monde scientifique et fantastique. À moins qu'il s'agisse d'en mieux parler encore et d'en faire une métaphore. Et de rêver, comme Tintin après sa visite à l'observatoire...

Ok, l'occupation est le règne de l'obscurantisme et de la propagande, l'album le dit et le montre dès les 1ères cases. Mais si - l'araignée sur la lunette - on voulait bien voir plus loin que le bout de son nez ? Si l'Europe était unie, comme l'équipe de scientifiques en route sur l'Aurore vers le pôle Nord ? Car après tout - y compris cette araignée métaphore du Reich et de son Führer - le monde anglo-saxon n'est-il pas le véritable concurrent de l'Europe dans les courses modernes que sont la science, les techniques mais aussi la finance ?

Sabotages, chantage, trahisons, le récit à la Jules Verne donne aux Américains le mauvais rôle et aux banquiers des airs de caricatures... Hergé en subira longtemps les critiques. Et pourtant ! Ce métal qui n'est pas de l'or mais fait tout grandir plus vite, même les mirages, n'est-il pas le socle du rêve et de l'impérialisme américain ? Une allégorie de ce qu'on appelera plus tard le soft power ?

Et si le vrai soft power c'était la bd franco-belge ? Et L'Étoile Mystérieuse le 1er album - en couleurs - de distraction massive ? C'est en tous cas un plaisir de lecture où le Capitaine Haddock, pour sa deuxième apparition, régale et amuse la galerie. Tonnerre de Brest, quel album !
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Encore un album témoin du génie de Hergé, mais aussi de ses faiblesses.

Au niveau de la narration, il s'agit d'un des albums les plus aboutis, Hergé à cette force du symbole dans l'image, ce champignon possède une prégnance rétinienne très forte, tout le monde connaît cette couverture si emblématique avec ce champignon aux couleurs psychédéliques, il en est de même pour cette araignée qui revient comme un leitmotiv dans l'histoire, symbole de la frayeur. L'étoile mystérieuse est un récit glaçant, qui parle d'apocalypse, le seul album où Hergé est allé si loin dans l'angoisse, mais c'est toujours parsemé de moments burlesques, comme pour dérider l'atmosphère. L'essentiel de la tension tient par le graphisme, la simplicité du trait révèle quelques astuces, simples mais si efficaces. Par exemple, la ligne claire se caractérise par l'absence d'ombres portées, et pourtant, les pages 6, 7 et 8 seront les seules de toute sa production à en posséder. Un élément graphique n'a d'intérêt, chez Hergé, que s'il apporte quelque chose au récit. L'oeuvre d'Hergé est remplie de trucs très judicieux qui marquent chaque planche pour lui apporter sa tension narrative. Il y a beaucoup d'éléments de découpages, d'ellipses qui rythment l'histoire avec génie, comme par exemple la scène du mal de mer qui est une pure merveille d'invention.
Par contre, ce récit est assez bancal d'un point de vue scientifique, un aérolithe dépassant d'autant le niveau de la mer est assez énorme pour provoquer bien plus qu'un petit tremblement de terre, mais cela n'est pas bien gênant pour le plaisir de lecture.

C'est encore un récit qui propose plusieurs niveaux de lecture, comme toujours chez Hergé, le burlesque vient toujours compenser le sérieux, enfant, je ne comprenait rien à cet accordéon que tenait dans la mains le collaborateur du professeur Calys, l'analyse spectroscopique est un concept sans doute obscur pour beaucoup d'enfants, et même d'adultes, et dans cette scène, je retenais l'absurdité des caramels mous qui étaient sans doute là pour nous dire, on va parler de choses sérieuses, allez vous chercher des caramels pendants que les adultes discutent. C'est aussi le seul album vraiment fantastique, le rêve est présent, comme souvent dans les Aventures de Tintin, mais ici, on pourrait se demander si le séjour sur l'île ne participe pas aussi au rêve et au fantasme, d'où le retour de l'araignée géante. C'est sans doute la seule oeuvre onirique de Hergé, mais c'est plutôt du côté du cauchemar, sans doute pas un hasard dans l'ambiance de l'époque (1942).

Pour les faiblesses, cet album reflète l'air du temps de façon bien moins glorieuse que la plupart des autres albums (à part Tintin au Congo), il fait partie des albums les plus controversés, non sans raisons, malgré ses grandes qualités, vous ne le verrez jamais figurer parmi des listes du genre “les 5 meilleurs albums de Tintin selon Tartempion”. Il a été écrit pendant l'occupation de la Belgique par les Allemands en 1942. Hergé, dans une période prolifique de sa carrière, aura publié d'autres albums pendant cette période, le crabe aux pinces d'or et le diptyque du Secret de la Licorne, ils resteront beaucoup plus neutres par rapport au conflit en cours.
Dans sa première version, il y avait quelques éléments marquant l'antisémitisme, il y avait un gag bien malheureux dans les scènes du début où un commerçant du nom de Lévy au nez crochu se réjouissait de la fin du monde parce qu'il avait des dettes, ce mauvais gag a été enlevé dans l'édition de 1954, de même, le banquier finançant l'expédition concurrente s'appellait Blumenstein, le nom a été remplacé dans la nouvelle version, pour Bohlwinkel qui malheureusement est aussi un nom juif, correction ratée. Dans la version de 1942, l'expédition concurrente était américaine, l'histoire était ouvertement anti-américaine, à cause de ça, Hergé a longtemps été brouillé avec son frère, prisonnier de guerre à ce moment. Dans la version de 1954, Les États-Unis sont remplacés par un pays fictif. Ensuite, je n'y avais jamais fait attention jusque là, mais les scientifiques embarqués proviennent tous de pays neutres sauf un d'Allemagne et un De Belgique, pas d'Anglais ni de Russe bien sûr, pas d'Italien cependant, mais quand même un Espagnol.
En voulant effacer les éléments douteux du récit dans la version, quelques traces subsistent.

Voilà donc, un album un peu à part dans la série, graphiquement excellent, inventif dans son contenu, sa narration, mais malheureusement entaché par le contexte historique, même dans sa version “nettoyée”.
Personnellement, je retiens surtout l'aspect onirique de cette histoire, ainsi que cet équilibre entre l'humour et l'angoisse, et la force du graphisme au service de la narration.
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L'Etoile mystérieuse est le premier album de Tintin à avoir été conçu pour être édité directement en album couleur.
L'histoire en elle-même est particulière puisqu'elle marque la rencontre entre Hergé et le genre de la science-fiction, un genre que l'auteur ne retrouvera guère qu'à l'occasion de On a marché sur la lune, mais de manière scientifique (sans la dimension fantastique) . Ici, Hergé embrasse le genre pleinement en multipliant les manifestations surnaturelles, qui culminent lors du dénouement sur la fameuse "étoile", en réalité la partie émergée du fragment de météorite censé, au début du récit, déclencher la fin du monde…
La fin du monde... Voilà un thème qui porte une résonance toute particulière en ces années 1941/42, alors que la Belgique est envahie par l'Allemagne et qu'Hergé travaille pour "Le Soir", un journal collaborant officiellement avec l'occupant.
A maintes reprises, il a été reproché au créateur de Tintin de prendre parti pour le régime nazi ( comme pour l'album Tintin au Congo).

Cet album est très bon et il est de qualité. Il se découpe en trois actes:
-Peur de la fin du monde, psychose général, terreur..
-Aventures, séries de gags, traversée en mer.
-Plongée brutale dans le fantastique.

Bref, un récit passionnant avec des rebondissements qui font accrocher très vite à l'histoire.
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Je renoue avec Tintin ! Voilà des années que je n'en avais pas lu un… si, je mentirais, j'avais essayé de relire Tintin chez les Soviets mais cela ne m'avait pas plu. Quand j'étais ado, je les avais tous lus ou presque, mais sans avoir de réelles références derrière. J'avais quand même une nette préférence pour un autre petit bonhomme de BD, Astérix.

J'ai relu avec plaisir, cette fois, cet album. Tintin et le Capitaine aident un scientifique à retrouver un morceau d'une météorite tombée en mer et contenant, d'après les calculs du professeur, un métal inconnu. Mais un autre équipage, financé par une grande banque, veut arriver le premier sur les lieux. le sujet n'a pas vieilli. le rythme est assez vif, les insultes du Capitaine Haddock, qui me font toujours rire, sont nombreuses… J'ai bien aimé. le seul bémol est que j'ai trouvé la fin un peu abrupte. Mais ceci n'est que mon avis.
Lien : https://promenadesculturelle..
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Lorsque j'étais enfant, je n'aimais pas lire. J'ai commencé par Tintin et cet exemplaire. le champignon m'avait attirée. Je l'ai dévoré ! Cette météorite qui arrive sur l'ile, tout devient énorme ... J'ai adoré ! le célèbre tintin est fidèle à son personnage. J'ai ensuite lu tous les autres !
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J'ai dû faire des cauchemars à chaque fois que je l'ai lu mais je n'ai pas pu m'empêcher de le relire encore et encore ! Cette fin du monde, cette araignée géante, cette course après la montre effrénée : je lis probablement cette aventure en apnée ! Dans les premiers tomes Tintin n'est pas encore accompagnés de ces célèbres compagnons ce qui les rendaient moins attractifs à mes yeux, L'étoile mystérieuse fait exception !
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Un album qui fait partie de mon top 5 des Tintin. le début avec la menace de la fin du monde est formidable (encore plus spectaculaire dans la version animée) et j'adore l'aspect aventures maritimes. Et bien sûr les scènes de l'île sont époustouflantes et terrifiantes. Milou et Haddock sont au top.
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Tintin et la fin du monde, Milou qui empêche un attentat, une île aux champignons géants, ce tome ne manque pas de piquant. Encore une fois, j'adore les volumes avec Haddock, il rajoute beaucoup d'humour. Je dirais que le seul défaut des Tintin est la fin qui arrive souvent trop vite et se termine de façon abrupte, tout le tome est sur la découverte de l'île mystérieuse et le trajet pour la revendiquer et d'un coup le clap de fin tombe.
Autrement il est bon, sans doute l'un de mes préférés, en tout cas il est en bonne place, je suis toujours content de me replonger dans l'univers d'Hergé.
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Un de mes albums préférés de Tintin. C'est par lui et les épisodes de la Quatrième dimension diffusés à la télé dans les années 80 que je suis entrée dans le monde de la science-fiction: oui c'est étrange de dire ça d'un album de Tintin mais celui-ci a clairement un aspect inquiétant, voire angoissant.
Dans les rues de Bruxelles, la chaleur monte inexorablement alors que dans le ciel grossit une étoile inconnue. L'asphalte fond, les Bruxellois s'épongent le front, et les rats s'enfuient. Tintin découvre bientôt qu'un météorite s'apprête à entrer en collision avec la Terre: bref, la fin du monde est proche, l'Apocalypse est annoncée.
Dans mes yeux d'enfant, c'était impressionnant.
Le relisant maintenant, je retrouve ces sensations éprouvées lors de ma première lecture et sans doute les suivantes. Mais, j'ai surtout été soulagée et heureuse de retrouver enfin Haddock après tous ces premiers albums sans lui (je n'ai pas relu La Crabe aux pinces d'or, sa première apparition). Il apporte clairement à la fois une légèreté mais aussi une densité que n'ont pas les précédents. avec lui, intervient l'humour, certes, mais aussi une profonde amitié, de la tendresse, de la loyauté, de l'inquiétude pour Tintin lorsqu'il est en danger, tous ces sentiments absents ou presque auparavant, sauf un peu quand Chang apparait dans le Lotus bleu.
Je trouve cet album plus moderne, plus mûr, une étape dans le scénario a été franchie.
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