On retrouve le célèbre reporter Tintin qui se rend aux "States" avec son fidèle compagnon Milou.
Troisième tome des aventures de Tintin.
J'ai préféré ce tome aux deux premiers, même s'il manquait à mon goût là encore d'une vraie intrigue.
Décidément, les trois premiers tomes ne sont pas les meilleurs en matière d'histoire captivante.
Dès la première planche, on comprend que le séjour outre-atlantique de nos amis ne sera pas de tout repos. Ce tome va d'embuscades en quiproquo, le tout étant causé par la mafia menée d'une main de maître par le célèbre bandit
Al Capone, que Tintin veut arrêter.
En fouinant un peu sur https://www.tintin.com/fr/albums/tintin-en-amerique# , j'ai appris qu'
Al Capone était "le seul méchant des aventures de Tintin ayant réellement existé et intervenant sous son vrai nom".
On voit même en guest star Rastapopoulos.
Le roi de la mafia veut se débarrasser de Tintin et de la menace qu'il représente dans son business illégal, par tous les moyens, y compris le réduire en bouillie dans une boîte de conserve (ce qui m'a fait directement penser au film L'aile ou la Cuisse et l'usine Tricatel - l'industrie alimentaire dans toute sa splendeur).
Du Chicago des années 30 - prohibition power - au Far West des Indiens Peaux-Rouges, de la voiture au train en passant par le cheval, nous voyageons dans la société made in USA avec en passant une critique du taylorisme (travail à la chaîne), de la soif vers l'or noir des grandes compagnies pétrolières au point de déloger sans vergogne les Indiens, de la société capitaliste, de la corruption.
A chaque fois, Tintin parvient à se sortir in extremis de situations désespérées, souvent grâce à la chance.
Le pompon revient aux haltères en bois... du grand n'importe quoi, WTF ?! digne d'un scénario de film hollywoodien.
C'est ce côté "too much" qui m'a déplue.
Heureusement, ce tome est riche en humour en tous genres, ce qui m'a tout de même fait passer un bon voyage américain.