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J'avais beaucoup aimé Hermann dans l'excellente série Comanche, dans ce tome 1 l'histoire se situe aux alentours de l'an mille. Hermann privilégie plutôt les rapports humains que l'exactitude historique, mais ce tome 1 nous donne à découvrir des personnages haut en couleur. J'ai beaucoup apprécié les dessins concernant la construction de la cathédrale.

Le langage utilisé rappel celui du Moyen Âge en tous les cas l'idée que je m'en fais...

Parlons des dessins et surtout des couleurs magnifiques parfois un peu surchargées. Il y a pléthore de personnages mais cet album est à recommander pour tous ceux qui voudraient aborder «le Moyen-âge» de façon ludique.
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On m'a fortement conseillé cette série censément être de haute qualité, mieux tellement de référence qu'elle est recommandée par les spécialistes de l'Éducation Nationale pour l'enseignement de l'Histoire médiévale... Perso ne j'ai pas aimé tant sur le point de l'histoire que sur celui de l'Histoire, avec la désagréable impression qu'au lieu de lire une transposition du film "Le Seigneur de la guerre" j'ai lu une transposition de la série "L'Homme de Picardie" en bande-dessinée (série de sinistre mémoire, qui pour beaucoup a été synonyme d'ennui voire de dépression).
Hermann nous dépeint un Moyen-Âge brutal et cynique, violent et froid à l'image du film. Je n'ai aucun problème avec cela mais la vision misérabiliste de l'auteur est-elle plus véridique que la vision glamour qu'en a Hollywood ? Tous les roturiers sont sales et moches, victimes de la misère, la famine et la maladie, et servent de punching-ball aux nobles qui eux aussi sont sales et moches, mais ils s'en foutent parce qu'ils ont riches et puissants. le fort agit, le faible subit... Sauf que pour m'intéresser à la période médiévale ce n'est pas vraiment cela : il y avait ainsi plus d'hygiène au Moyen-Âge qu'à l'époque moderne, et faute d'impôts royaux les paysans étaient finalement moins dans la dèche que leurs descendants du Siècle des Lumières (sans parler des mouvements communaux des XIe - XIIIe siècles, ou la renégociation des droits seigneuriaux à l'avantage des paysans au XVe siècle). Et puis sur le fond j'ai du mal à savoir ce qu'on raconte : le personnage principal est la guest star de sa propre série (et c'est un peu normal vu le peu d'entrain qu'il met à récupérer sa seigneurie de Bois-Maury), genre on suit alternativement Aymar de Bois-Maury et Germain avant que ce dernier ne disparaisse complètement après le tome 5...


Dans ce tome 1 intitulé "Babette", un chevalier un rut se met martel en tête de violer une jeune paysanne. Celui-ci est retrouvé assassiné, et tous les soupçons se tourne vers Germain le maçon qui travaille sur le chantier de la cathédrale et qui flirtait avec la jeune paysanne. le fils du seigneur ami du violeur souhaite qu'il soit condamné et torturé avant d'être tué, le chevalier Aymar de Bois-Maury invité du châtelain et amie de la châtelaine lui souhaite qu'il ait un procès digne de ce nom.

Est-ce qu'on raconte la vie d'Aymar de Bois-Maury dont on ne sait d'où il vient, ou celle de Germain dont on se sait où il va ? Je n'en sais fichtrement rien... Ou est-ce que l'un et l'autre ne sont que des prétextes pour faire du naturalisme médiéval ? Sûrement...
Autres bémols : plusieurs protagonistes du drame ne sont jamais nommés, et c'est gênant, les phylactères sont colorés de manière flashy, et c'est pénible. Graphiquement c'est loin d'être le meilleur travail réalisé par l'auteur, et j'ai trouvé le charadesign assez quelconque pour ne pas dire très moyen... Mais je serais de très mauvaise foi si je ne signalais pas que la série ne va pas cesser de s'améliorer au niveau des dessins et des couleurs !
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Après chevalier ardent, de Craenhals, voici Aymar de Bois-Maury, de Hermann.
Ce premier opus de la série, plante le décor et campe les personnages... Ce moyen-âge est dur aux pauvres et aux miséreux, soumis aux caprices et à la tyrannie des seigneurs. Babette et Germain en sont les victimes...
Aymar de Bois-Maury, chevalier spolié de son fief, chemine avec son écuyer Olivier... Lui, n'est pas de ces nobles brutaux et imbus...
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J'ai une admiration sans borne pour Hermann. Tout ce qu'il touche, ou plutôt peint, se pare d'une couche inaltérable de plaisir intense.

On a la parfaite alliance d'un dessin réaliste quasi sans faille et d'un scénario toujours très fouillé. La documentation, c'est un des points forts d'Hermann.

La saga des Tours ne fait pas exception. Et ce premier tome en constitue un préambule de qualité. Ce n'est pas toujours facile d'entamer une saga. Il faut poser le décor et imposer ses orie tations, ses partis pris. L'époque, le lieu, le propos... tout cela est maîtrisé et le lecteur se laisse embarquer.

Cela fait très longtemps que j'ai lu la saga. Et j'en ai savouré chaque page.
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Au Moyen-Age, dans un champ, des paysans moissonnent pendant que des seigneurs chassent alentour. L'un d'eux, le chevalier Geoffroy remarque une jeune et jolie paysanne, Babette, la viole avant de se retrouver avec un épieu planté dans le dos. On arrête le coupable du meurtre, Germain, l'amoureux de Babette, maçon bâtisseur de cathédrale de son état. Il devra subir le jugement de Dieu : sa main plongée dans des braises doit guérir en trois jours sinon il sera pendu. Pendant ce temps, Aymar de Bois-Maury, l'hôte de Messire Eudes, n'a qu'une obsession : récupérer son domaine et son château. Il prend fait et cause pour Germain...
Un premier tome d'une longue saga moyenâgeuse fort réussie à tous points de vue. Graphisme particulièrement soigné, jolies couleurs, grand souci du détail qui va même jusqu'aux vocabulaire et aux tournures des dialogues. C'est une époque rude, sauvage et cruelle que nous décrit Hermann avec un grand réalisme. On souffre beaucoup, on se bat, on crève de faim, on vole, on viole, on torture allégrement. La vie est une tragédie, les amours sont impossibles, les faibles toujours perdants et les puissants sans pitié. Une histoire qui démarre très fort et qui, espérons-le, tiendra ses promesses dans la durée.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Je relis avec plaisir les tours de bois Maury, et ce tome 1 datant déjà de 1984. Les bandes dessinées relatant les conditions de vie au Moyen Age devraient être dans les programmes scolaires. Elles reflètent bien la dureté de l'époque. Dans l'épisode de Babette, l'histoire tragique de cette jolie fermière sert de présentation à nos héros. le style d'Herman se reconnait dans les visages de ses personnages, par contre l'ancrage est criard.
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Les Tours de Bois-Maury ne m'ont guère inspiré. Encore une référence de la bande dessinée historique que je trouve bien fade au regard de certaines productions anciennes (Les Passagers du vent) ou actuelles (Murena) qui m'ont beaucoup plus attiré.

Le travail réalisé par Hermann paraît cependant très honnête. Il faut certes s'adapter à son trait de dessin assez caractéristique. Au fond, je crois que je n'aime pas la façon dont il dessine les têtes des personnages (genre le bon gaillard au visage boursoufflé). J'ai toujours l'impression de voir les mêmes quelque soit ses productions et dans des genres différents.

Je trouve également que les enchaînements entre les différents tomes se passent très mal car il y a comme un flottement. Nous avons à chaque fois des aventures différentes. Justement, celles-ci ne m'ont pas paru très passionnantes.

Nous avons droit à une vision du Moyen-âge assez barbare mais ce n'est pas différent de ce que j'ai pu lire en la matière. Il n'y a pas à mon sens d'élément d'originalité qui en ferait une série exceptionnelle. Après soit on accroche, soit pas…
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Babette, violentée par un chevalier, ne doit son salut qu'à Germain le maçon. Mais en tuant l'agresseur, ce dernier a signé son arrêt de mort ! La justice de son souverain s'abattra sur lui en lui passant la corde au cou. À moins que, malgré lui, le chevalier de Bois-Maury, qui exècre les mauvais traitements infligés aux serfs, ne s'en mêle...

C'est un Moyen-Âge brutal et cynique, violent et froid dans lequel nous plonge ce premier tome du cycle des Tours de Bois-Maury. Hermann dépeint une cruelle ambiance, et dès les premières planches, le ton est donné ; le fort prend, le faible subit ; et s'il s'avère qu'il trouve un plus faible que lui, il ne se fait pas prier pour le brimer, le violenter, le détrousser ou l'utiliser à ses propres fins. Mais l'honneur, la vertu, l'amour et la justice tiennent également un part non négligeable dans ce tableau sans concessions.

Les dessins pourraient déplaire à certains, mais ils ont le mérite d'être réalistes et de ne pas chercher la beauté là où elle ne saurait être. L'histoire est ici simplissime — un seigneur brutalise une paysanne, son amant le tue, est fait prisonnier, puis libéré suite à un conflit d'honneur — et ce n'est pas tant celle-ci qui fait le charme de ce tome. C'est considérablement l'ambiance qu'il crée, ou plutôt dont il témoigne, qui tient en haleine et fait que l'on ne souhaite qu'une chose : que la suite soit du même acabit.
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Une série que sa réputation précède, mais dont le premier tome me laisse une impression assez mitigée. Moins verbeuse que "Les Aigles Décapitées" qui se déroule un siècle plus tard, elle nous présente un moyen-âge sans concession où les paysans ne sont pas qu'à moitié des pouilleux veules, lâches, couards et soumis.
Le scénario, sans être transcendant, nous montre quelques aspects intéressants de l'époque évoquée, comme les techniques des bâtisseurs de voûtes en berceaux, ou la sinistre épreuve du feu (dite aussi "jugement de Dieu") ainsi que le sens particulier de l'honneur dans la chevalerie.
Le trait d'Hermann est intéressant, mais les couleurs ne sont pas naturelles et beaucoup trop criardes, et il y a quelques enchaînements de cases pas très heureux qui induisent des problèmes de fluidité dans la compréhension de l'histoire.
Le héros est austère et peu loquace, et n'attire pas spécialement la sympathie jusqu'à présent.
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Au XIe siècle, le chevalier Aymar de Bois-Maury erre à travers la France et participe à la deuxième croisade tout en gardant constamment à l'esprit son but : reconquérir son château de Bois-Maury... L'époque est très bien rendue dans sa misère et sa violence.
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