La lumière de la nuit

Ce roman de plus de 700 pages n'est pas vraiment un roman policier, je dirais qu'il s'agit surtout du récit de la vie de plusieurs personnes qui vont se croiser, se perdre de vues, se retrouver et ceux pendant plusieurs décennies. L'histoire commence dans les années 70 avec la découverte d'un cadavre par des enfants à Osaka; le livre va donc enchainer les pages et les années en suivants différents personnages qui sont tous liées entre eux.

Je dois reconnaitre que je n'ai pas du tout aimé ce livre, je n'irai pas jusqu'à dire que j'ai détesté mais le livre est long, trop long (740 pages quand même). J'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver entre les différents personnages (probablement car les noms ne sont pas courants). Certains personnages apparaissent puis disparaissent puis réapparaissent, je me suis retrouvé plusieurs fois perdues, à devoir faire des retours en arrières pour être sur de bien comprendre.
Mais je crois que ce qui m' ale plus surpris dans le livre est sans doute le dénouement de l'histoire qui se fait en quelques pages (je dirais une dizaine) et une phrase / révélation qui m'a choqué : comment justifier de la pédophilie par des infidélités conjugales.

Il s'agit ici de mon premier roman policier / thriller japonais et je ne suis pas sûr de vouloir retenter l'expérience.
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La lecture n'est pas désagréable, comme toujours les romans de Keigo Higashino. Mais lorsque le dénouement apparaît, il est à la fois très déplaisant et totalement incohérent, et ça gâche tout. Vraiment, la petite fille qui s'est fait violer se venge toute sa vie en manipulant des gens, y compris en faisant violer plusieurs autres filles?? Et vraiment, le garçon qui a tué son propre père parce qu'il violait la petite fille, trouve très bien de violer d'autres filles pour lui rendre service?? Ca n'a vraiment aucune logique. Visiblement l'auteur n'a aucune idée de la réalité des abus sexuels sur les enfants, et il n'a absolument pas cherché à se renseigner. Donc quand il parle de ce sujet-là (c'est le cas aussi dans La maison où je suis mort autrefois), ses romans deviennent grotesques et aberrants.

Malheureusement j'ai trouvé qu'il y avait énormément de longueurs.
On devine les facettes cachées des personnages au cours du livre mais la révélation vient en quelques pages à la fin, après 700 pages d'histoires trainantes et de personnages parallèles qui n'apportent pas grand chose.
J'ai vraiment eu du mal à finir la lecture.